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Voile de crêpe
Publié le 30/07/2024
Mon cher Léo, la citation de Boileau me touche au plus profond. Merci merci. Que rajouter à une telle grandeur, à une telle sobriété et à une telle élégance? Boileau est quelqu'un que je connais assez mal mais dont je lis de temps à autre des passages. Ce que je recherche en lui c'est en effet la rigueur de la technique, et surtout cette absolue recherche de la simplicité. Instruisant le dauphin, il a instruit tous les écrivains. Il est bien vrai que chacun de mes poèmes reflète cette lumière de Boileau, qui pour être feinte, n'a n'est pas moins une lumière. Ce qui m'étonne souvent dans la mauvaise littérature (pardonne moi d'être présomptueux !) c'est son obsession de ne pas suivre la règle, alors qu'il faudrait l'appliquer à la lettre. Les écrivains qui restent dans l'histoire sont tous des hommes de rigueur Les autres sont des bricoleurs du dimanche. On peut ressentir de belles choses, d'en décrire une image, et on peut reporter ça sur une page, cela ne fera jamais un poème. Merci Léo d'avoir comme à ton habitude guider l'aveugle que je suis. Très cordialement, F. Étienne. En glissant sur le soir la brume en étendard Plisse du velours d'or à la pointe d'un dard.
Derniers sacrements
Publié le 30/07/2024
Mon cher Léo, je te l'ai déjà dit, je crois, grâce aux mots et par leur pouvoir j'ai pu pénétrer des mondes durs, qu'on ne traverse pas sans se déchirer la peau. Cette connaissance est aussi ce qu'exige l'approfondissement de la poésie. Les derniers sacrements, autrefois qu'on appelait le viatique, se prennent sur la frontière entre la vie, la souffrance, et la mort. Cueillir les images qui permettent de faire comprendre, de faire ressentir, et d'illustrer ces déchirements extrêmement douloureux de la poésie, est ensanglantant. Pour la plupart d'entre nous nous nous ne veulent pas aller jusqu'à cette frontière et pourtant il faudra la traverser. Grâce à la puissance des mots on peut flirter à la frontière. La légende raconte que Marcel Proust aurait approché cette frontière volontairement, avec le risque d'affaiblir son corps. On trouve chez lui cette torture que son les combats de la volonté contre les instincts, les luttes absolument pour garder la vie, qu'il a magnifiquement retrouvées à travers sa recherche et sa technique. Merci Léo pour me dire « très habile », cela construit en moi une certitude : la poésie sera toujours, alors je la soigne… merci encore de tout cœur Léo. Cordialement, F. Étienne. Quelques lambeaux de mots jonchés de caramel Invitent les soldats à pleurer au Carmel..
L'avarice
Publié le 30/07/2024
Ouh la ça se corse... l'homme cumulerait donc... trop d'argent aboutit souvent à deux façons d'être : dépensier ou avare... Culotté comme récit...
L7PC 2 : Luxure partie 2 Marie-Gabrielle
Publié le 30/07/2024
Cette Marie-Gabrielle que l'on aurait pu penser gentiment profiteuse est finalement assez machiavélique. J'aime beaucoup moi aussi les deux points de vue même si j'aimais presque mieux Marie-Gabrielle à travers les yeux de Benjamin. Ce qui me plait beaucoup, ce sont les clins d'oeil successisf au cours du récit : la colère et la paresse, le rappel de l'héroïne de Deauville, le Glamping, l'employé qu'on retrouve ici. C'est chouette cet ensemble...
L7PC 2 : Luxure partie 1 Benjamin
Publié le 30/07/2024
J'ai hâte de savoir comment notre Benjamin a géré Marie-Gab l'aventureuse. Comme Léo, j'apprécie l'attention que tu portes au lecteur en lui apportant des images. Vraiment très agréable, de même que la fluidité et l'humour délicat de ton écriture. Merci !
L'orgueil
Publié le 30/07/2024
Un billet d'humeur à l'humour corrosif. Hormis l'identité du personnage véridique de ton billet, j'identifie un besoin de sortir du conservatisme familial en prenant le contre-pied d'un parcours classique et tout tracé. Cependant, si l'anti-conventionnel et la liberté me parlent, ce Cyril Valéry Hanouna a bel et bien l'air d'être tombé dans le système...
L7PC 1: Paresse
Publié le 30/07/2024
Oh comme je me suis laissée portée par les images de ton récit qui emmène le lecteur vers une douce torpeur. Moi aussi, j'ai adoré tremper dans ce bain finlandais à 38°, bercée par le chant des oiseau et la douceur du vent. Moi aussi j'ai chuté vers la paresse avec gratitude et moi aussi j'ai détesté ce type dans sa voiture de golf. Du coup, je viens de faire une recherche sur Google pour dénicher un Glamping sans gardien. Glamour camping, je n'ai pas trouvé, mais Glandouille camping oui. Du coup, j'ai réservé....
L’envie : LE PETIT RAPPERON ROUGE
Publié le 30/07/2024
Un grand merci pour ton analyse. S'il s'agit bien d'un conte revisité, je t'avoue ne pas avoir imaginé l'objet magique, il est venu au fil de l'histoire. quant à la morale qui effectivement se met plutôt à la fin du conte, j'ai choisi de prévenir d'emblée le lecteur qu'on était dans un conte moderne mais pas si fictif que cela. Néanmoins, la survie capitale en cité doit ressembler un peu à cela parfois.... Je vais de ce pas découvrir tes textes, Myriam ( c'est ton prénom ?)
L’envie : LE PETIT RAPPERON ROUGE
Publié le 30/07/2024
Réunir les 7 péchés dans un seul texte m'a tentée, étant donné que nous étions presque début août, mais les consignes parlaient de 8 textes. Au vu de ton commentaire et de celui de un fils de Louis, je viens de faire retour sur les consignes et je vois que j'aurais pu le traiter comme un feuilleton, mais cela doit être encore plus compliqué... Merci Léo, je vais prendre ma plume pour la suite.
L’envie : LE PETIT RAPPERON ROUGE
Publié le 30/07/2024
Réunir les 7 péchés dans un seul texte m'a tentée, étant donné que nous étions presque début août, mais les consignes parlaient de 8 textes. Au vu de ton commentaire et de celui de un fils de Louis, je viens de faire retour sur les consignes et je vois que j'aurais pu le traiter comme un feuilleton, mais cela doit être encore plus compliqué... Merci Léo, je vais prendre ma plume pour la suite.
L’envie : LE PETIT RAPPERON ROUGE
Publié le 30/07/2024
Merci ! En fait, en matière de spam ou de rap, on peut faire un peu comme on veut : des vers longs peuvent succéder à des vers courts. Pour moi ce qui compte c'est le flow. Dommage, on ne peut pas inclure de fichiers audio ( bientôt peut-être ?) car j'aurais bien ajouté le texte avec une voix témoin. Quand à choisir de réunir les 7 péchés dans un même texte, j'ai été très tentée de le faire, je te l'avoue... je vais donc aller lire ton texte dans la foulée pour voir ce que cela aurait donné.
ébauche sans titre d'une nouvelle sans doute.
Publié le 30/07/2024
Merci, Léo, pour ton commentaire qui me porte et me confirme que ce que je fais le mieux, c'est parler des miens, de ma région.
Silence le petit hérisson
Publié le 30/07/2024
Un grand merci Léo pour ce joli commentaire.
ébauche sans titre d'une nouvelle sans doute.
Publié le 30/07/2024
Cette lecture m'a fait très plaisir et m'a permis de renouer avec "Ambre gris" (que je vais chroniquer le week-end prochain). J'y retrouve la même sincérité, notamment pour décrire sans concession les membres de la famille. Et vive l'ennui, puisqu'il a permis cette très belle description de l'intérieur, une description à la Proust permettant d'immortaliser le souvenir telle une toile, peinte de toutes les nuances d'un passé révolu. Et puis, je reviendrai dessus dans la chronique, ces émouvants passages avec ta maman. bravo Patrice et merci pour le cours de wallon..
Voile de crêpe
Publié le 29/07/2024
"Que mes doigts étourdis depuis bien trop longtemps Filent encore un peu sans faire de caprice." Je ne peux m'empêcher d'y voir un métier à tisser, apte à permettre à l'ouvrage de se révéler. Me remémorant cette fameuse citation de Nicolas Boileau dans l'art poétique : “Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.". Chacun de tes poèmes est le fruit d'un long et beau processus de création et de rigueur, d'honnêteté personnelle. Ce processus de création livre des trésors, éternels eux aussi. Merci Francis Etienne.
Derniers sacrements
Publié le 29/07/2024
Et la sentence semble irrévocable. Tu es très habile pour décrire les âmes malmenées qui en deviennent bouleversantes et magnifiées par ta poésie. Lorsque plus rien n'a de prise sur les destinées, ce sont les mots qui consacrent les derniers sacrements. J'ai énormément aimé l'image implacable de cet "étau du destin" qui ne laisse aucune chance de se dérober. A plus tard très cher Francis Etienne.
Silence le petit hérisson
Publié le 29/07/2024
C'est adorable et on se laisse conquérir par tant d'empathie. Les hérissons peuplent de plus en plus les jardins à la recherche de quoi se sustenter et ton texte image bien cette quête, avec son lot d'imprévu, qui heureusement dans ce cas se termine de la meilleure des façons. Merci de ce partage, à plus tard.
Trame de fil
Publié le 28/07/2024
Cher Léo ton commentaire met devant mon esprit un mot essentiel « cette fragilité constante de mes poèmes ». Oui, comme tu le sais, la poésie est une technique qu'il faut bien posséder pour l'utiliser, jusqu'à ce qu'elle arrive à trouver ce point de fragilité destructive mais en même temps seul témoin de la réalité de la poésie. Est-ce notre condition humaine qui veut que l'on regarde la beauté avec ses yeux, où est-ce là cause a douleur de contempler une telle beauté ? Alors tout se transforme, parce que l'accès à la beauté ne peut se faire que par la souffrance, et l'équilibre que l'exige. Il y a une raison pour que la nuit succède le soleil. Cela est inscrit dans la création. Nous construisons ici bas le septième jour, celui dans lequel s'est reposé le créateur. Il n'est pas étonnant en effet que « l'écriture » s'inscrive naturellement : « l'Ecriture. ». Merci Léo encore une fois, merci vraiment d'un cœur qui se nourrit de tes mots. Cordialement. F. Étienne Des ballons de vanille épousent la lune Et filent vers l'or du temps Que l'aube et son grimoire offrent à la fortune.
La ville et ses sanctuaires
Publié le 28/07/2024
Cher Léo, oui le sanctuaire est une protection, une protection d'une divinité, puisqu'il est un sanctuaire. La ville tout entière en offre des milliers et des milliers d'exemplaires. Nous sommes tout le sanctuaire de quelqu'un. Toute notre vie noud les rechercherons, parfois ils deviendront un mari, une femme, un frère, une sœur, un premier amour, un père, un inconnu qui bientôt sortira de notre vie aussi vite qu'il y ait entré, peut-être même seul souvenir dont nous avons perdu le magnifique désir de chair. Comment as-tu pu trouver cette clé la dans ce poème ? C'est une merveilleuse surprise ! Étrangement, la simplicité des êtres que nous aimons nous inondent de joie. Qu'est-ce qu'une ville, sinon ses habitants. Dans tout ceux que nous croisons et qui croient suivre leur chemin. nous touchons à la ville Merci encore Léo, tu m'offres ce trésor pour des bouts de papier. Cordialement, F. Étienne. Le chiffon du sommeil cache souvent les songes Dans des bouts de réveil qui paraisse mensonges
Fragment de souffle
Publié le 28/07/2024
Cher Léo, quel magnifique commentaire qui traduit à quel point tu pénètres l'intimité de mes sonnets ! Oui la poésie est un art charnel, physique et pour cela elle entre dans une catégorie de l'art que j'appelle : « intouchable plasticité. » Car il est bien vrai que lire un poème est entré dans un monde, dans lequel le réflexe, notre intelligence, notre propre être est en quelque sorte divinisé pour « pour s'assouplir, et ne plus s'appartenir , probablement à l'une des plus belles libertés. » La la poésie touche à la partie la plus profonde de notre être initial. Mais il est tellement rare de rencontrer ces audacieux qui aiment la poésie merci Léo encore une fois pour ce témoignage si frissonnant de ta gentillesse. Les lavandes du cœur fanent très souvent sur damier à fleur d'un mystérieux couvent
Silence le petit hérisson
Publié le 28/07/2024
Merci Myriam pour ce gentil commentaire. Plein de bonne choses. Je vous embrasse Salima Sedira
Silence le petit hérisson
Publié le 28/07/2024
C'est mignon et bucolique: en le récitant ça ressemble à du slam. J'ai eu dû mal à le comprendre en le lisant la première fois parce que j'étais indécise face aux majuscules, en revanche, je le comprends mieux en le récitant à voix haute. J'aime bien vos personnages car j'ai l'impression qu'ils ont souvent perdu quelque chose mais parviennent toujours à trouver du secours.
L’envie : LE PETIT RAPPERON ROUGE
Publié le 28/07/2024
Un bel ouvrage rafraîchissant. Pour ma part, je suis aimantée par le titre qui m'évoque l'univers des réécritures de contes de la littérature enfantine. J'apprécie particulièrement lien entre conte et rap comme entre comptine et jeux de diction. La répétition de la comptine comme un mantra pour le Petit Rapperon assure la progression du récit. À chaque changement de lieu, la comptine réapparait pour aider Rapperon dans son itinéraire. Bref, la forme sert le fond à la perfection. La battle avec Garou est très réussie et franchement hilarante parce qu'en essayant de prononcer vite les paroles, on obtient d'excellents virelangues. S'il faut chercher un objet magique comme dans les contes, le somnifère s'impose ici: bien joué. La morale m'apparaît en gras au début: "L'envie n'a pas d'âge ni parfois de moralité": le conte peut se lire comme une démonstration. À la place habituelle de la morale du conte, la transformation de la comptine avec primat de "l'envie" sur la morale (la loi?) fait réfléchir. Je comprends plutôt: "l'histoire n'est pas morale mais la survie capitale".
L’envie : LE PETIT RAPPERON ROUGE
Publié le 27/07/2024
J’attendais cette seconde participation avec impatience pour savoir si l’ensemble s’orienterait dans la trame d’un récit unique, qui n’est pas une mince affaire. Et à la lecture de cette nouvelle participation, c’est comme si j’accédais à un calendrier de l’avant mais en période estivale ; ce qui permet de découvrir le panel de ton écriture audacieuse. Cette nouvelle participation qui parodie et s’approprie avec modernité la fable sociale est une nouvelle très belle surprise. Et si l’envie est capitale, alors celle du lecteur que je suis est de découvrir la suite, et de me laisser de nouveau surprendre, m’émouvoir, sourire, m’ouvrir à de nouveaux univers… merci Agathe.
Trame de fil
Publié le 27/07/2024
Mystère et nostalgie pour un poème tout en délicatesse mesurant le temps qui passe. Les souvenirs figés en fond de tiroir semblent révéler un monde intérieur complexe. Lorsque le bonheur survient, il s’attarde peu, laissant au final la rivalité et probablement la trahison avoir le dernier mot. C’est cette fragilité constante de tes poèmes, cette vulnérabilité de la condition humaine qui rappelle que tout n’est qu’éphémère car transitoire. Nous ne faisons que passer, à l’équilibre, sur le fil ténu de nos vies incertaines. Merci et à plus tard Francis Etienne.
Fourrure d'onde
Publié le 27/07/2024
Cher Léo, allons ensemble costumés de soleil dans cette Venise ! C'est encore une fois un magnifique commentaire. Oui Venise est un des centres de de ma vie, de ma vie de rêve, de ma vie de pages uniques, et de ma vie de poète. Il est tellement facile d'exprimer Venise. Il n'y a rien à inventer, toute est là : la lumière, les couleurs, le ciel, la lagune, la dentelle de la ville, ses fines coutures de soie que son les canaux, le parfum des algues et celui des femme fatales, le marbre et le bois, les quais sans fin et les piliers dans l'eau ou des gondoles attendent un pas de satin blanc. Venise n'est qu'un réservoir de beauté dans lequel je puise les couleurs que je ne trouve pas ailleurs. Ma mémoire les a emprisonnées et ma mémoire se bat pour les trouver au fond de moi. Peut-être, mon écriture est absurde. Peut-être elle n'en vaut pas la peine. Cher Léo encore une fois merci de tout cœur. Ton amitié est un trésor. Des frissons de lumière où flambent l'univers Rident la peau d'un temps qui s'étire à l'envers.
Tambour pour une heure de temps
Publié le 27/07/2024
Merci Léo encore une fois pour ce magnifique commentaire. La vie est par définition un temps qui passe et en saisir l'immobilité c'est l'unique but de la poésie. L'image « d'une pièce » est très juste car tout est spectacle y comprit la tristesse. C'est ainsi qu'on progresse au cœur de la poésie, en lui accordant beaucoup de soi, mais en recevant parfois les trésors. Comment exprimer ces sensations extrêmement subtiles, qui vivent en chacun d'entre nous, et comment surtout les caresser ? Il faut s'en approcher avec des doigts de sable, et les toucher comme si c'était des bulles de savon. Écrire n'est pas un choix. On écrit comme tu le sais, parce qu'on recherche des perles. Parfois toutefois j'ai aussi l'impression de ne trouver que des cailloux. Mais lorsque je lis tes commentaires, je reprends mon espoir. Merci Léo encore une fois. Cordialement F. Étienne. L'organdi de mes doigts tisse au coeur du salin des roses de soleil et des lunes de lin.