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Marécages d’orage
Publié le 02/06/2024
Il y a d'innombrables notes dans l'ombre du tympanon et de la guitare pour se jouer de l'illustre pharaon ou du légendaire Hector, jusqu'au galantin qui butine bien loin du fantassin sacrifié à la puissance de ceux qui le précédent. La vie est une musique qui fait et défait les destinées en des danses souvent douteuses, mais toujours mémorables. C'est fou tout ce qui existe en si peu de lignes et tant de poésie : l'évocation a ce pouvoir d'entraîner dans sa roue pléthore d'imagination... merci Francis Etienne.
Recyclage de deux défis vers un roman (Partie 1)
Publié le 02/06/2024
L'écriture appelle l'écriture et cette reprise issue du Trésor des Mascareignes prouve qu'il est possible de faire la part belle à l'imagination. Le lâcher prise et le goût du défi font des merveilles, belle continuation très cher Patrice.
Anges de cire
Publié le 02/06/2024
Il y a mêlé dans cette représentation pessimiste, des symboles de perfidie comme peut l'être le serpent, de souffrance et d'oppression comme le sont les esclaves battus, et l'intransigeance de la rocaille pour accueillir le blé qui nourrit et illumine corps et esprits. Mais la poésie étant une source inaltérable d'espoir, on se dit que le beau n'est jamais bien loin pour retourner la table du destin.
L'urgence d’exploiter les écrivains Pierre Raymond Dumas et Weibert Arthus
Publié le 02/06/2024
C'est toujours cette instabilité qui fait passer toutes les plus belles élaborations comme peuvent l'être les livres, séminaires et conférences, au plus grandes angoisses comme peuvent l'être le départ inattendue de personnes qui semblent compter énormément. Haïti il me semble est tout cela, l'alternance de brefs espoirs, laissant lui succéder de belles désillusions.
Perle d’or
Publié le 02/06/2024
Tout ce beau monde qui s'affaire à faire place nette au matin pour effacer l'illusion d'images extraordinaires me plait au plus haut point. Comme une répétition de théâtre, unique, qui saura ravir le public en foule au moment le plus opportun. J'aime beaucoup cette conspiration créative qui laissera le plus beau dans toutes les têtes. Merci Francis Etienne.
Perle d’or
Publié le 02/06/2024
Tout ce beau monde qui s'affaire à faire place nette au matin pour effacer l'illusion d'images extraordinaires me plait au plus haut point. Comme une répétition de théâtre, unique, qui saura ravir le public en foule au moment le plus opportun. J'aime beaucoup cette conspiration créative qui laissera le plus beau dans toutes les têtes. Merci Francis Etienne.
Couleurs de bon ton..
Publié le 02/06/2024
Bonjour et bienvenue, le texte n’y est pas, pouvez-vous faire modifier, le mettre et enregistrer ?
Palatiale beauté
Publié le 31/05/2024
Merci Léo pour me faire part du charme que tu as ressenti dans ce texte. La paix en poésie est toujours difficile à exprimer, car elle ne s'évoque pas à travers des événements ou des détails en relief, mais elle ce traduit surtout par une immobilité, une absence ou une disparition du décor. La paix est un élément très difficile à définir, car chacun a sa propre sensation de la paix. Pour les uns elle peut être un repos, pour d'autres un silence, pour d'autres encore une image. Il me semble toutefois, que certains traits pour en décrire la puissance sont nécessaires. La paix, en effet doit faire appel à la lenteur, ce que l'alexandrin à lui seul sait parfaitement exprimer, grâce à la césure et à la rime. La paix aussi doit se nourrir d'un temps suspendu, comme celui du soir par exemple. Et enfin elle doit faire surtout appel au rêve, qui n'est rien d'autre qu'une histoire avec des liens qui ne nous sont pas perceptibles, une histoire dont nous apercevons qu'une brève apparition. Alors, les conditions de la création de la paix étant réunies, nous pouvons en contempler la sérénité et la fugace réalité. C'est pourquoi, par exemple, j'ai choisi dans ce texte le masque, le jardin, le miel ou la barbiche comme accessoire de la paix. Merci encore cher Léo. Les mots ont pour toi des secrets que parfois tu partages. Merci encore. Cordialement, F. Étienne. Foulé par un baiser le cœur d'une chapelle Palpite de désir pour un bruit d'hirondelle.
Il y avait en moi un Monsieur Caché.
Publié le 31/05/2024
Merci Léo. Une fois l'envie, l'inspiration et les idées maîtresses en moi, il m'a encore fallu environ 3 heures 30 pour rédiger ce texte.
La fête des mères dans le quartier
Publié le 30/05/2024
Grands remerciements. La fête a perdu, chez nous, beaucoup de chaleur émotionnelle!
La fête des mères dans le quartier
Publié le 30/05/2024
Grands remerciements. La fête a perdu beaucoup de chaleur émotionnelle!
Bain de forêt
Publié le 30/05/2024
Hello, merci de me faire découvrir Thomas Cailley, un réalisateur que je ne connaissais pas: il me reste à trouver le film "le règne animal" pour le regarder. Ton retour sur le style et la forme est partagé par d'autres. Un oeil avisé avait déjà remarqué les redites lors du dernier atelier. Merci pour ta lecture, merci d'avoir pris le temps d'une reformulation car cela donne une idée pour le reste du texte. À bientôt. P.S: et cette fois-ci, j'assume le vice de forme en laissant le texte (je viens de découvrir le bouton "modifier").
À l’encontre du crabe
Publié le 30/05/2024
Merci Léo ! Un texte difficile à écrire car il m'a entraîné hors de ma zone de confort, mais j'ai pris beaucoup de plaisir à travailler dessus. Ç'a été l'occasion de mettre en lumière certaines blessures.
"s"
Publié le 30/05/2024
Moi même j'ai un petit cheveux sur la langue parfois, lorsque je suis énervé. Mais "s" ne sont pas sexy mais les bas nylon, si, dans mon esprit. ;-) Merci pour ton commentaire, Myriam. ;-)
Il y avait en moi un Monsieur Caché.
Publié le 30/05/2024
Double crescendo dans ce texte court mais efficace pour surprendre. De l’hésitation et la gêne à la joie intense d’avoir trouvé programme à son âme avant l’explosion des sens et de la vie, le pari est tenu !
À l’encontre du crabe
Publié le 30/05/2024
De nouveau un sublime texte où dès le départ tu sais rapidement faire naître une intrigue qui nous tiendra en haleine jusque la fin. C’est un texte physique, le corps souffre de bout en bout, montre sa vulnérabilité et faiblesse face à une nature toute puissante qui questionne sur le sens et le but d’une quête. Ce que j’aime particulièrement dans la conclusion “ATTENTION SPOILER NE LISEZ PAS LA SUiTE si vous n’avez pas encore lu le texte”, c’est que pareil à de nombreuses personnes qui ont vécu ces douloureuses disparitions sans avoir les réponses pour faire son deuil, il y a tout de même une issue : ce qui dépendra de nous et constituera les réponses, ses réponses, celles où l’on a prise et que l’on peut décider. Le reste doit être acceptation car l’on ne peut pas refaire ce qui a été et pardon car nul ne mérite d’être enchaîné à des douleurs dont il n’est en rien responsable et parfois même victime. C’est tout un cheminement difficile comme le suggère ce périple si bien écrit… vraiment un très beau texte, merci.
"s"
Publié le 30/05/2024
Coucou Un fils de Louis, Comme tu es en verve ce matin. Avant de te lire, j'étais moins persuadée l'aspect sexy du "s" soit Kaa "aie confiance..., crois en moi" soit "qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes?". "S" hypnotique certes, sexy peut-être pas. Chez moi, c'est associé à une interposition linguale à corriger, rien de sexy du tout donc. Pour ma part, en parlant du son "s", je pratique couramment "Sacha le Chat"de Laurent Gaulet avec des papys frontaux et des ado qui bégaient: un public auprès duquel ta création serait tout à fait ravageuse (et inadaptée) mais comme la petite tornade de 9h n'est pas là, tu m'as bien fait rire. Merci pour cette bouffée d'oxygène bienvenue. Je lis ta participation à l'atelier dès que j'ai un moment.
"s"
Publié le 30/05/2024
Ha ha ha ! En plus d'innombrables mots comme "cuisse", je rattache le son du "s" à celui que font les bas nylons lorsqu'elles croisent et décroisent les jambes.
Palatiale beauté
Publié le 30/05/2024
Souhaitons que le feu torrentiel n’efface pas ce visage d’ange aux couleurs de la neige, car c’est un poème empli de paix et de quiétude que l’on ne souhaite troublé par rien au monde. Un tableau sans âge qui semble éternel. Merci pour ce moment suspendu Francis Etienne.
"s"
Publié le 30/05/2024
Je ne peux m’empêcher de rattacher ce son à celui des serpents et à l’illustre Kaa du livre de la jungle “aie confianccccce” :-)
Eridan
Publié le 29/05/2024
Chère Myriam, merci beaucoup pour vos fidèles lectures et pour ce commentaire qui me touche beaucoup. J'ai choisi Eridan comme titre à ce poème pour deux raisons, la première étant pour sa valeur mythologique. Éridan était le dieu d'un fleuve, probablement le Pô, représentant en cela, le cliché du temps qui s'écoule comme un fleuve. La deuxième raison fut que Eridan est aussi une constellation, qui aujourd'hui je, crois, constitue un amas d'étoiles. La poésie de la renaissance, gorgée de mythologie, a quelquefois pris l'exemple du dieu. pour en comparer les malheurs à ceux des êtres humains Et enfin c'est aussi le fleuve dans lequel se couche le soleil, dont les mésaventures, toujours dans la mythologie, ont conduit l'astre à cette punition ! Voilà donc quelques notes sur le titre de ce poème. Chère Myriam, je vous remercie encore de tout cœur pour votre appréciation du texte et pour votre curiosité. Cordialement, F. Étienne
Eridan
Publié le 29/05/2024
Cher Léo, voilà quelques lignes qui me réjouissent particulièrement, car tu as perçu immédiatement dans ce texte l'armature de ma recherche. Comme tu le dis « s'en remettre au sens et aux images » est bien l'essentiel de toute ma recherche, en poésie. Et tu rajoutes cette qualification du temps, « long et souverain » qui rejoint exactement ma philosophie de l'écriture. Avec beaucoup de finesse, tu en arrives à cette affirmation, ce que je trouve absolument magnifique, que « le temps est apprentissage » et tu en conclus : « que l'apprentissage mène à la sagesse ». Voilà de quoi nourrir mon esprit pour bien des jours ! Tu as dû le remarquer, le temps est un élément constant de ma perception de l'esthétisme, de la vérité, et du beau. Le temps ronge, pour mieux laisser apparaître les vestiges de nos vies, les habillant d'une autre beauté que celle que nous connaissons. Nous sommes tous en admiration devant les ruines archéologiques de mondes et de vies disparues, comme ceux de la Grèce antique, de Rome, de Babylone ou d'autres magnifiques civilisations. C'est précisément ce que le temps a choisi de nous transmettre. Bien entendu les aléas de la vie, les guerres, les tremblements de terre, et toutes les catastrophes qui ont détruit en partie ces magnifiques monuments, sont sans doute inhérents au culte du temps. Il n'est pas interdit de penser, que la partie poétique du temps, est bien celle que notre imagination reconstruit devant ces monuments, ces statues, ses coutumes en partie enfouie dans l'oubli, et surtout peut-être sa littérature, faisant de nous des créateurs de rêve et des semeurs d'éternité. J'ai toujours été un peu déçu par ces reproductions des parties manquantes du temps, que l'on trouve de plus en plus couramment, et qui nous renvoie une image complète d'une réalité déjà disparue comme celle par exemple « de la réalité virtuelle des sites archéologiques ». Le terme même de réalité virtuelle défie l'intelligence. Mais il est vrai que cette réalité virtuelle peut parfois séduire, et je lui accorde au moins le pouvoir de nous charmer. Merci encore Léo pour creuser avec moi : "ces mondes obscurs où la pensée se perd. » À plus tard cher Léo et merci. F. Étienne. La voûte d'un éclair traversant le désert porte en elle la nuit dont s'inonde l'enfer.
Fumée de mots
Publié le 29/05/2024
Cher Léo, merci beaucoup pour ton joli commentaire qui traduit la joie et le plaisir d'avoir lu ce poème. Comme tu le sais, j'aime me promener dans des méandres de plaisir, que parfois j'écorche avec cruauté d'une ombre inquiétante. Il me semble toujours nécessaire de ramener le bonheur humain a une lutte, parce que je suis persuadé que la jouissance d'un bonheur est toujours limitée à un moment précis de notre vie. Et c'est bien par là que je fais entrer en jeu le temps, qui lui nous donne une dimension exacte de notre humanité. Déjà dans les psaumes, cette idée de la brièveté de la vie et la vanité de notre esprit devant l'éternité est clairement exprimée pour nous inviter à contempler le bonheur comme une grâce. C'est bien comme une grâce, purement gratuite, si on ignore la divinité, et profondément divine, si on vénère la divinité, que le bonheur se présente à notre intelligence. Il ne s'agit pas de faire l'apologie du pessimisme, mais bien d'apprécier le bonheur quand il est là près de nous, sans autre qualité peut-être de devoir se vivre dans le moment présent. La poésie, le romantisme en particulier, en général, a toujours su définir le bonheur comme une nostalgie de l'être. Pour ma part, j'utilise le thème romantique avec beaucoup de précautions, craignant peut-être que trop de souffrance noie la beauté, ce que j'ai quelquefois appelé « l'esthétisme de la vie » dans un barbouillage de sentiments. Cependant, mesurant exactement les marges de mes pages, j'en élimine toutes les barbes de papier. Merci Léo encore une fois, et bien sûr à plus tard. Cordialement, F. Étienne. Sur le bord d'un chemin couvert de solitude, Un renard étourdi cache son inquiétude.
Bain de forêt
Publié le 29/05/2024
Un sujet inattendu. Un vrai crescendo et un suspens qui m'a rappelé "le règne animal" de Thomas Cailley. Je pense que tu peux améliorer la forme. Il y a des fautes qui discréditent ton écriture. Et des détails inutiles et parfois lourds qui enlèvent de l'impact à ton récit, selon moi. Un exemple : " Le battant fermait mal : elle referma la porte une nouvelle fois, elle bloqua la serrure. Elle verrouilla tout. Ouf. Notre héroïne ne comprenait rien mais elle savait le danger naturel contenu derrière la porte. À l’intérieur, tout retournait à la normale." Personnellement, je pense que la phase centrale est inutile et lourde. Elle n'apporte rien. J'aurais préféré : " (...) Le battant fermait mal. Elle repoussa la porte et la verrouilla. À l’intérieur, tout était normal. (...)" Ce n'est que mon avis. Bise !
Point de départ
Publié le 28/05/2024
Coucou Léo, je suis désolée d'avoir supprimé mon texte et du même coup d'avoir invisibilisé ta revue: ce n'était pas le but. Si je rebascule en mode publication, je crois que les commentaires (le tien puis le mien n'apparaîtront plus). Voir son travail "supprimé" comme cela, c'est effectivement être mal récompensé du temps et de l'honnêteté de tes revues. En relisant mon texte et cela justement parce tes revues littéraires sont particulièrement affûtées, je l'ai vu sous un autre jour et avec 7 lectures de ce texte, je n'en assumais plus la maternité car ce que tu me disais m'apparaissait évident. Il faut donc repartir au point de départ. J'ai pensé en premier que je devais le re-basculer en premier vers le brouillon, je n'ai pas pensé plus loin. Est-ce que tout le monde ici écrit pour être publié un jour (je parle de ceux qui ne l'ont jamais été)? Quoi qu'il arrive, dire son sentiment sur un texte est toujours bienvenu et moi ça ne me frustre pas. Enfin si la vérité frustre, je crois que tant pis, après tout si on publie c'est bien pour avoir ton avis. Enfin, ça me semble étrange de culpabiliser parce qu'à mon avis, on ne peut pas dégoûter quelqu'un d'écrire s'il en a besoin ou envie. À la rigueur, ça peut juste faire prendre conscience à quelqu'un qu'il pense à son plaisir d'écrire et pas forcément au plaisir de son lecteur. D'autant que je n'ai jamais lu des critiques violentes ici (ou alors quelqu'un les aura effacées) en revanche elles sont toujours honnêtes de ta part ce qui les rend particulièrement fiables. En bref, merci pour tes lectures et je te souhaite de poursuivre ton projet altruiste avec la liberté de ton qui t'est propre. Pour ma part, je ne me sens pas triste non plus. En revanche, on peut se décevoir quand on écrit, surtout quand on retombe dans nos errements habituels. À bientôt de te lire.
Eridan
Publié le 28/05/2024
J'aime toujours autant et particulièrement ce poème-ci. Une curiosité pourquoi "Eridan"?
Eridan
Publié le 28/05/2024
Je ressens dans ce poème le temps long et souverain. Toute la sagesse de s’en remettre aux sens et aux images qui pointent le bout de leur nez pour suggérer de voir autrement ce qui semblait jusqu’alors inaccessible. Le temps est apprentissage et l’apprentissage mène à la sagesse… un cercle patient et vertueux. Merci !
Fumée de mots
Publié le 28/05/2024
“Fumées de mots” et il n’y a pas de fumée sans âme serais-je enclin de dire. Il y a quelque chose de très festif et doux comme pour rendre beau jusque le peuplier malchanceux. Et vive le soleil impudique qui éclaire chaque être de ses rayons de vie. À plus tard Francis Etienne.
Point de départ
Publié le 28/05/2024
Oui, je comprends ton point de vue. J'y ai pensé avant de supprimer mon texte. Mais puisque l'option de suppression existe, il est normal qu'on puisse y recourir. Même si je comprends ton point de vue, ma décision était exceptionnelle et j'estime qu'elle était justifiée. ;-)
Point de départ
Publié le 28/05/2024
Les plans, même tardifs servent à ordonner et accompagner le lecteur…un peu comme une main courante. Il faut surtout retenir que rien n’est obligé mais que les canons de l’édition qu’on l’accepte ou non ira toujours dans l’intérêt et l’envie des lecteurs et dans les codes prisés du moment. Le plus important, et je le pense vraiment, est déjà d’écrire pour le plaisir.