Masque et faux-semblant sur le divan poétique où la mue de l’âme fait son œuvre, béate et contemplative, sur le fil d’une écriture aérienne. Merci beaucoup pour ce nouvel instant de toute beauté.
Un registre inhabituel et pourtant un style que l’on reconnaît. J’aime cette première partie dans laquelle la pluie et l’environnement nous plonge dans un récit inquiétant et mystérieux à la fois, presque hypnotique. Les mots comme pour expier ses fautes et s’alléger et la malédiction de ne pouvoir les délivrer. Au seuil de la mort Francis Etienne virevolte avec les mots prophétiques et compose une nouvelle toile saisissante qu’il est bon de lire. Merci pour cette participation qui pourrait être rattachée à l’atelier d’écriture.
Gilbert, il m'est toujours émouvant de découvrir tes textes qui posent des mots authentiques sur des réalités qui le sont tout autant. Tu vis de près des évènements tragiques et tu es donc bien placé pour témoigner.
Quel texte étrange et fascinant à la fois :-)) Je n'ai pas l'habitude de lire ce type de récit, mais je reconnais que c'est assez captivant. Outre la richesse du vocabulaire, j'apprécie les juxtapositions très insolites de mots que l'on associe généralement pas. Cela donne un style très particulier qui oblige le cerveau à des représentations inédites de ce qu'il tente de comprendre. Là, on navigue dans une horreur que le style rend parfaitement ordinaire puisque les émotions "habituelles" sont absentes. Bravo pour cette proposition !
Bonsoir Agathe, on avait pas mis cette possibilité au début pour lutter contre toute forme de harcèlement, mais à des demandes fréquentes nous allons permettre cette possibilité juste après la migration du site, soit d’ici un mois maximum je pense. Pour suivre les développements prévus du site et même faire des propositions de développement, tu peux aller dans l’Agora, en cliquant sur communauté.
Merci Agathe. Je suis d'autant plus touché que je sens que tes mots sont très sincères. J'ai construit le texte à partir de différents éléments épars où j'ai été tour à tour victime ou témoin. Finalement, ce texte, je l'ai écrit juste après février 2022. Ce texte est un plaidoyer en faveur de la Russie. ;-)
Ravie de revenir après quasi 9 ou 10 an ( ouille ça pique !)s consacrés à l'écriture et à la musique. Je ne me pose pas la questions mon texte est engagé ou militant. S'il l'est, c'est en toute sincérité et simplicité que je milite pour le partage des émotions.
Merci de votre appréciation un fils de Louis ( ou Patrice ?) Concernant la couleur, vous avez absolument raison et je l'ai aussitôt modifié. J'avais trahi le fond pour le forme. J'ai bien sûr reconnu le groupe défendu de l'opprimé contre l'agresseur bête et méchant dans votre texte " une fois qu'il a eu le goût. Je ne sais pas si mon texte est militant, c'est plutôt le résultat d'un triste constat des changements d'un monde en pleine mutation. Je ne connais pas le film "le règne animal" mais il a l'air de ne pas laisser indifférent ce qui est en général une qualité.
Très touchée par ton texte un Fils de Louis. Pour avoir subi moi-même de simples moqueries répétitives quand j'étais ado, je ressens le mal-être de Jean-Claude avec son sourire de drapeau blanc ( j'adore l'expression). Quelle revanche compréhensible à la fin et pourtant répondre à la bêtise par la violence n'arrange rien. Triste chute qui sanctionne l'agressé agresseur. Un sentiment d'un cercle vicieux ou le violenté devient un violent potentiel... En tout cas bravo car ce texte n'est peut-être pas auto-biographique mais il est sacrément d'actualité. Merci !
Tu touches exactement du doigt la raison de ce témoignage tardif de ma part. Je suis effondré par la mort ou les grands malheurs de ces jeunes ados de 12, 13, 14 ou 15 ans, si fréquents encore à notre époque. À ces âges, je subissais comme eux, mais je résistais parce que j'avais le plus beau des refuges : la nature. J'avais aussi le soutien, l'unique soutien, de Frères de l'église chrétienne (je suis né dans l'une de leurs écoles) qui me traitaient comme leur fils (à l'inverse de mes parents !), sans jamais me parler de Dieu ou de foi.
Quand j'ai décidé de devenir enseignant, j'avais le désir de venir en aide aux jeunes, justement, mais ma terrible surprise fut de découvrir que des fin-ados/jeunes adultes se suicident aussi, souvent en lien avec une enfance/adolescence malheureuse, des anciens harcelés qui ne s'en remettent pas ! C'est ce sujet que je veux traiter... on n'en parle jamais ou presque. Je trouve ça tellement abominable d'avoir vécu dix ou quinze ans à se battre contre des malheurs et des salauds et d'être sur le point de s'en sortir avec beaucoup de force, tout ça pour se faire rattraper par un mal être profond qui reprend peu à peu du terrain. Ce fut mon cas, mais je m'en suis sorti définitivement à 27 ans, comme je l'écris (derrière l'histoire arrangée ici, il reste beaucoup de vrai dans ce récit), et c'est grâce à des personnes plus jeunes que moi que j'ai commencé à trouver la lumière dans ma tête. Donc oui, j'espère que mon témoignage trouvera un éditeur, précisément pour encourager des 16-25 ans (ne serait-ce qu'un seul d'ailleurs) mais ce n'est pas gagné. Quand à la montagne, aux déserts et aux grands espaces... comme je leur dois beaucoup aussi :-)) Merci de tout cœur Léo
Merci Agathe. Je suis sincèrement touché si mes mots peuvent émouvoir, parce qu'effectivement, même ainsi tournés pour cet atelier d'écriture, ils traduisent beaucoup d'un vécu fort douloureux et de rencontres merveilleuses : des amours vaines mais étonnantes, des étudiants tellement stimulants, des ami-e-s rares autant en nombre qu'en qualité, la montagne, la nature... même si je n'y croise que rarement des abeilles qui aboient ;-)
J'adore les brebis à poils raides, les vagues qui dépriment et les abeilles qui aboient :-)) Et que dire du "Et pour les disparus on n’ouvrit pas d’enquête Mais on tourna la tête…". C'est magnifique à la fois par l'écriture et par le sens. J'admire ce genre de composition. J'en suis tellement incapable :-) Merci Agathe
Merci Agathe, c'est ce que je trouve formidable avec les contes, découvrir régulièrement que ce qui est le plus fort n'est pas nécessairement le plus puissant ni oppressant :-)
Quel plaisir de te retrouver Agathe, toi, ton écriture et tout ce que j'aime en elle. Une texte engagé aux images fortes, aux trouvailles textuelles qui font mouche, terriblement efficace. C'est un peu comme une arche de Noé des temps modernes promis cette fois au naufrage... bravo.
Une double très belle surprise pour moi, celle de découvrir un nouveau texte, et celle de découvrir une nouvelle corde à votre arc à travers la poésie. Merci pour ce texte profond qui offre un tableau étoilé de premier ordre où se fondent les sentiments mêlés jusque la fusion. C'est super de s'essayer à de nouveaux genres, à développer sa curiosité en osant. Merci pour cette nouvelle publication, à plus tard.
Bonjour Agathe, trop content de te voir parmi nous et de voir que tu viens de publier un texte, j'arrive te lire très rapidement. Tout ce mois d'avril est dédié à la migration du site pour qu'il soit encore plus performant et sécurisé et propice à de nombreux développements innovants, et dès que c'est fait, nous nous occupons de pouvoir modifier et supprimer des commentaires, dans un mois et demi max ce sera fait je pense. Tu prux suivre l'évolution des trvaux (et même faire des propositions) dans en cliquant dans "Communautés" puis en choisissant "Agora". A tout de suite sur ton texte.
J'avais déjà trouvé "L'homme de la montagne d'en haut" incroyable et lorsque j'ai compris que cette participation à l'atelier "Le gardien des seuils" était le préambule à ce texte plein de vie, je ne pouvais qu'être emballé à lire cet avant, et je n'ai pas été déçu. Ce texte là renforce encore davantage sa suite car l'on comprends d'autant mieux d'où viennent cette souffrance et les mots tus. Comme toujours, il suffit de lire les premières lignes pour être embarqué, et l'on navigue avec le narrateur sur cet embarquement précaire qui ne manque pas de se briser sur les récifs d'infortune. Sauf qu'il s'agit de la montagne, et que la montagne est métaphoriquement un lieu très propice pour s'élever soi et son âme, pour sonder son coeur, et c'est tout ce cheminement qui est parfaitement bien décrit et écrit. J'ai énormément aimé aussi ce gardien du seuil polymorphe qui regroupe tous ces personnages bon ou mauvais qui placent le narrateur au centre de cet instant clé ou tout va basculer, pour le meilleur et le pire. Tous ces visages, toutes ces paroles, tous ces bruits, tous ces souffles qui tourbillonnent et déstabilisent. Jusqu'à remonter le fil du soi, faire face à une dualité infernale pour s'offrir soi une nouvelle chance, allégée de tous les démons qu'il faut congédier sans ménagement pour vivre autrement, bien mieux, presque en paix... Cette participation cathartique est magnifique, c'est un magnifique témoignage qui pourrait aider de trop nombreuses victimes de harcèlements, pour ne pas choisir la voie du sacrifice. Merci Jean-Luc.
Je suis inconditionnellement fan de ton écriture, et de toutes les valeurs qu'elle véhicule, ça c'est dit. J'espérais secrètement que tu participes car je savais que tu donnerais beaucoup de force et de messages ce faisant. Alors merci. A suivre dans quelques minutes mon retour sur cette très belle participation.
C'est un texte militant ! Moi aussi je milite. Et vous le faites bien parce que c'est un peu doux, pas trop premier degré. Plus j'écris, plus je crois comprendre que les mots qui touchent le plus, ce sont ceux qu'on n'écrit pas, qu'on avait à peine suggérés plus tôt. J'ai écrit ici "Une fois qu'il a eût le goût". J'y prend la défense d'un certain groupe et j'en attaque un autre. Les reconnâitrez-vous ?
Vous veniez de visiter "à plaire sans péril" où un pigeon se prend une veste. Le titre que vous venez de publier après la visite sur mon texte potentiellement en rapport a aiguisé ma curiosité.
Vous avez fait une modification de couleur. Je ne la trouve pas utile. La mise en page, en plus du contenu, suffit d'après moi.
Votre texte m'a rappelé un film, "le règne animal" que j'ai été voir récemment. Les deux univers sont en rapport.
Bravo ! ;-)
Oh que cela fait du bien de se dire que David peut encore être plus fort que Goliath et que la force d'un être ne s'exprime pas toujours au premier degré. Belle philosophie Léo et vive la joie !
Désolée pour les doublons de début de commentaires, je ne sais pas comment les effacer. Jean-Luc, ton récit m'a beaucoup émue. Empreint d'incertitudes, de souffrances pudiques, il nous emporte vers un cheminement de pensées, de souvenirs qui permettent à Juan de passer ce seuil vers la vie. Merci
Le jeu de la séduction vaut chez tous, volatiles ou mammifères et qu'on soit sur un toit ou sur la terre ferme, les émotions chahutent celui, timide ou hardi, et celle, sincère ou actrice, qui es éprouvent. Une jolie société volatile, assortie du public qui se gausse. j'aime bien le mimétisme. Merci !