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Hommage
Publié le 13/07/2024
(suite) Passe un coche seigneurial et son cortège de velours. Une portière s'ouvre une botte s'avance puis une ombre s'élance. Surpris par la présence d'un maître de puissance, nos doux amis s'enlacent sans audace et se tournent vers l'ombre. Une voix sombre et douce épouse le gazouillis d'un poussin bien gourmand et ainsi leur parla : « comment vous êtes-vous perdus au cœur de ce bois dense ? Et quel triste destin croisa votre route ? »(A suivre)
L7PC 2 : Luxure partie 2 Marie-Gabrielle
Publié le 13/07/2024
Oui, c'est l'édition 2024. ^^^ À bientôt de te lire!
L7PC 2 : Luxure partie 2 Marie-Gabrielle
Publié le 13/07/2024
Tu empruntes, certes, comme tout le monde ma foi, mais tu t'appropries aussi. Ta Marie-Gabrielle n'est pas sans rappeler ta vieille coquette parisienne partie pourrir l'été de son amie à Deauville, si je me souviens bien. ;-)
Angle d'ombre
Publié le 13/07/2024
Dans l’immensité des mers intérieures malmenées, ton poème nous fait voguer sur une embarcation précaire à laquelle on se cramponne de toute ses forces, entre l’urgence de la survie et la recherche de son salut. Une incroyable tempête incarnée par ta talentueuse plume qui sait conjuguer toutes puissance et fragilités en des mots toujours sélectionnés avec soin et précision.
Rougeur de cierge
Publié le 13/07/2024
Le début de ton poème est fin et léger, d’une grande classe avant que le temps et les souvenirs viennent faire leur œuvre. Briser le miroir de ses représentations pour délivrer le cri de toute une vie. Dans le fameux cri d’Edvard Munch, j’ai toujours trouvé qu’au delà de la géniale représentation du cri à travers le visage qui l’exprime, il y a ce pont, cette passerelle entre deux rives, et je trouve que souvent tes poèmes sont pareils à des points de passages que les consciences peuvent emprunter, entre la toute beauté de l’âme émancipatrice et la laideur d’un monde à l’agonie.
L7PC 2 : Luxure partie 2 Marie-Gabrielle
Publié le 13/07/2024
J'espère que d'autres le feront. Ça a été l'occasion de belles lectures (les lettres de Merteuil, Félicia pour le style, le neveu) et je fais de mon mieux pour la rendre a minima sympathique mais c'est bien un personnage monstrueux, elle pervertit le sens des termes, ce qui est vrai devient faux et vice versa. L'abus au féminin peut très bien exister. CQFD. Par ailleurs, le personnage de Mrs. Robinson dans Le Lauréat est également flippant autant que Merteuil à laquelle j'emprunte le "alors la guerre". Le terme exact qui me viendrait c'est "fêlée" après elle peut toujours être touchée par la grâce ou finir comme Dom Juan. J'essaye de construire un personnage qui ressemblerait à Johannes quand il séduit Cordélia dans le Journal du Séducteur Kierkegaard. Je tenterai de faire drôle pour la colère. J'ai un ornithologue sur le coup ^^^
Parloir de mages
Publié le 13/07/2024
Le titre de ton poème induit une incarcération et l’on devine en toute fin qu’il peut s’agir de la vie même, dans laquelle l’humain peut se heurter aux difficultés qui empêchent et au mauvais sort de la s-destinée qui punit et inflige souffrance et détresse. Heureusement les mots noués les uns aux autres forment une forme d’évasion. Écrire est un acte de libération pour certains et de liberté pour d’autres, et parfois même les deux. Un peu de lumière dans les cachots que l’on nomme quotidien.
Marbre de sel
Publié le 13/07/2024
La personnification de la mer dans ce poème diffuse beaucoup d’émotion, d’autant que le sentiment semble à la fois troublé et méditatif. Au carrefour de tous les territoires qui se juxtaposent, se mêlent et créent de nouveaux échappatoires. Merci Francis Etienne.
L7PC 2 : Luxure partie 1 Benjamin
Publié le 13/07/2024
Pas de mal car je suis en vacances. :-) Pour le reste, c'est bien normal désolée ça a tardé (le chemin n'est plus facile à trouver) mais si tu as besoin de coups de main, je suis là aussi (j'ai décroché légèrement niveau activité "ordinale", je peux retourner à l'écriture). Je mets deux péchés sur un seul personnage, la pauvre Marie-Gab^^.
L7PC 2 : Luxure partie 2 Marie-Gabrielle
Publié le 13/07/2024
C’est une très belle idée d’épouser le point de vue des deux protagonistes, ainsi que d’y opposer leurs caractères bien différents. Si le jeu de la séduction est plaisant, il y a une part de manìpulation et tentative de forcer les choses qui apparaissent comme inquiétante. La première relation étant celle de salarié et de cliente fausse la relation et déséquilibre les postures. Il n’en demeure pas moins que l’on a envie de connaître la suite. Merci Myriam de participer.
L7PC 2 : Luxure partie 1 Benjamin
Publié le 13/07/2024
L’accroche est là et c’est réussi car on a hâte de découvrir la suite. Je suis impressionné par ta capacité de production avec à chaque fois un intérêt pour le lecteur renouvelé. J’aime bien aussi l’analyse sociologique omniprésent dans tes texte qui amène à réfléchir. Et puis te remercier aussi pour ta contribution financière. Je file à la suite :-)
L7PC 2 : Luxure partie 2 Marie-Gabrielle
Publié le 13/07/2024
Merci pour la lecture et la revue. :-) Quelle appréciation encourageante! Une participation d'environ 4000 mots scindée en deux parties est longue à lire: le thème doit enthousiasmer! Normalement, ça devrait être plus lisible car c'est corrigé.
Hommage
Publié le 12/07/2024
Cher Léo, une si sincère appréciation me touche beaucoup. « Cultivateur » je le suis. Chaque poème est un bouquet. Et curieusement, chaque fleur que j'ai coupée est en train de rentrer dans l'éternité. Tu as tout de suite compris que le poète marche sur le fil d'un rasoir. Et tu as raison, le poète procède « avec rigueur » pour « façonner les mots », sachant que seule la rigueur permettra de survivre dans un monde où l'ignorance ou plutôt sa compagne, la paresse, obscurcissent lentement la lumière. La poésie est la seule voie qui traverse l'éternité, comme si brisé comme du cristal le temps se dénudait. Ainsi je te le répète Léo ton commentaire qui va va jusqu'à « l'hommage » me bouleverse par sa si profonde reconnaissance et sa si simple expression. Merci encore de tout cœur Léo et à bientôt
L7PC 1: Paresse
Publié le 12/07/2024
La première phrase c'est le "feu dans le caillou" fortement trempée dans Le Neveu de Rameau. Malheureusement, l'imitation est difficile à tenir...
L7PC 2 : Luxure partie 2 Marie-Gabrielle
Publié le 12/07/2024
C'est bien, l'idée des deux perspectives ! En plus la singularité de moments différentes dans les récits, c'est excellent ! J'ai bien aimé sans doute aussi parce que le thème m'enthousiasme. Il m'a semblé que le texte "Marie-Gabrielle" contenait de plus nombreuses fautes ou incorrections que d'accoutumée. J'aime à croire que, prise vous même, chère Myriam, dans le feu de l'action que vous contiez, vous perdîtes par instants un peu de votre lucidité. Personnellement, je fus traversé et ravi par quelques bouffées de chaleur. ;-)
L7PC 1: Paresse
Publié le 12/07/2024
Finalement, le début qui m'a tout de suite accroché "Je suis de celles qui poussent la beauté jusqu’à l’héroïsme et l’aventure jusqu’au ridicule. La nouveauté m’attire par principe et la tradition m’ennuie par conviction." résume très bien l'ensemble du texte que j'ai trouvé parfois un peu long. Cette sensation est toutefois peut-être due à ma fatigue, cinq jour sous le soleil méditerranéen, ça coûte. ;-)
L'orgueil
Publié le 11/07/2024
Merci pour ton partage même si écrire prend du temps comme tu disais. Jolie devinette. J'ai d'abord pensé que tu construisais la biographie d'un personnage (par pure projection) mais ... quand j'ai compris de qui tu parlais, alors l'hommage des parents à VGE surtout en imaginant VGE dans le rôle de la bonne fée, sérieusement j'ai explosé de rire. Si j'avais eu à choisir, j'aurais pris Chiara Ferragni avec laquelle je crois qu'il y a matière à deux voire trois participations!
Ombres d'image
Publié le 11/07/2024
Cher Léo, merci pour cette belle expression « l'homme et son ombre » et bien entendu pour ton fidèle commentaire. Ce poème qui est entre le rêve, l'histoire, et la sensibilité d'un personnage presque invisible mais dont la présence est particulièrement marquée. Il y a dans toute humanité une profonde dualité et tu l'as bien souligné ici, une humanité qui nourrit les ténèbres selon ton expression est une humanité qui vit dans les ténèbres. En effet tu as raison il s'agit bien « d'un monde parallèle » tel que l'on peut en connaître peut-être dans le cauchemar. Les éléments de peur sont présents dans toute humanité. Le sujet de la peur est très difficile à étudier, car non seulement il fait référence à un élément extérieur qui oppresse mais surtout au ressentiment de celui qui éprouve la peur. Personne ne peut vaincre la peur sauf peut-être Siegfried, ce héros de Wagner, ce héros de légende, qui transgresse l'humanité en découvrant la lumière, ce mot extraordinaire : Licht, qui revient si souvent non seulement dans Wagner mais aussi dans tous les poètes romantiques allemands du dix-neuvième siècle. Ainsi, on peut comprendre que la poésie s'empare aussi de ce « thème » et qu'elle exploite ouvertement dans ses œuvres. Merci encore Léo ta sagacité de lecture qui est toujours pour moi une sorte de surprise comme une sorte de cadeau. Cordialement, F. Étienne. Les alvéoles d'or qui pendent du soleil Mouille de leur salive un iris en sommeil.« Suite » Un chèvrefeuille dont le suave parfum enveloppait le bois d'un désir de bonheur pencha ses clochettes d'or tendres sur la belle et versa son nectar que burent les oiseaux. Il y avait partout des soupirs de voix et de regards que la brise du matin empaquetait dans son papier de soie. « À suivre »
L7PC 1: Paresse
Publié le 11/07/2024
Merci, tu as bien fait de le rattacher au bon endroit car ce texte avait pris le mauvais chemin. Une erreur d'aiguillage de ma part.
Louis II de Bavière
Publié le 11/07/2024
Le sacre de la nature dans ce magnifique poème, d’autant plus que le titre suggère que ce soit dans la verdure bavaroise. L’ange en habit d’ogre a dû s’y délecter et j’espère même s’y perdre pour n’avoir jamais à la quitter. Il y a comme un air de conte qui souffle entre les rimes et c’est cette ambiance ressentie (suggérée ?) qui le rend si fantastique. Merci Francis Etienne, vraiment très beau.
Pour écrire, il faut qu'il fasse beau temps.
Publié le 11/07/2024
C’est beau de voir cette complicité avec Luce qui ne nécessite aucun échange mais où tout y est. C’est tant mieux pour le peuple des mots si l’écriture est au programme de tes vacances :-)
Sarrau de salamandre
Publié le 11/07/2024
Ton monde est peuplé d’images inattendues qui ne manquent jamais de susciter l’intérêt et souvent plusieurs lectures pour mieux en profiter encore. Ce poème ne déroge pas à ton talent créateur. Et j’ai un gros faible pour : “Pour toucher le satin d’un rougeoyant brouillard Descendu d’un volcan en plein éclat de rage.”
L'orgueil
Publié le 11/07/2024
Les péchés cathodiques ne manquent pas et l’orgueil est en bonne place effectivement. L’impatience pour moi de découvrir le prochain texte afin de voir quel péché et quel approche tu auras dans ton traitement de cette thématique, et bonnes vacances à Arles (si j’ai bien compris :-)
L7PC 1: Paresse
Publié le 10/07/2024
Très originale participation avec l’interpellation et l’interaction avec le lecteur acculé à une fatigue de plomb. On flotte du début à la fin entre deux mondes, presqu’un supplice. J’ai rattaché le texte aux 7 péchés capitaux mais je lis et crois comprendre dans ton commentaire que c’est pour l’atelier “Escape Game”, est-ce bien cela ?
Jarre à jasmin
Publié le 10/07/2024
Les mots sont des personnages à part entière et c’est toujours un plaisir de les voir prendre place de la sorte dans tes poèmes. Et celui-ci fourmille de trouvailles dont le me délecte : “hurle la quiétude” et “trou de miroir” étant mes préférés. Merci Francis Etienne.
L'attitude lors de la cérémonie.
Publié le 10/07/2024
Difficile de savoir comment réagir dans ce genre de situation et surtout vis à vis des familles endeuillées. Ton texte exprime bien ce malaise et surtout parle de façon universelle avec ton style qui te caractérise si,bien. À plus tard !
Carthage
Publié le 09/07/2024
Cher Léo, tu parles « d'un poème vertigineux comme d'un "hymne à la fragilité ». Tu as bien raison, le vertige est un des éléments principaux de la poésie. La poésie existe parce qu'elle donne le vertige, et elle le donne par les mots. Alors on peut parler : « de belles émotions ». On pense toujours que les émotions sont à l'origine de la poésie, comme si son rôle était d'illustrer des émotions, or l'émotion est un élément de la vie et non de l'art. Bien entendu devant une œuvre magnifique on a la sensation de douceur, de beauté, d'harmonie, ou de toute image qu'elle puisse susciter. De fait, il faut bien reconnaître, qu'on ne peut « aimer » que le vertige dont l'œuvre nous ouvre les portes. C'est une des raisons pour lesquelles les sonnets que j'écris sont « calculés » comme l'on peut calculer la construction d'une cathédrale. Patrick Froissart l'avait bien ressenti dans mon premiers recueil et surtout parfaitement exprimées. La difficulté de la poésie est qu'elle construit une cathédrale avec des mots et non pas avec des pierres. Je comprends que l'on puisse ressentir beaucoup de silence dans toutes les lignes que j'écris. Cher Léo merci encore pour ce magnifique commentaire et à très bientôt. Cordialement, ton si respectueux ami, F. Étienne.(suite) une source discrète passant près de la belle gazouilla quelques mots sous le velours d'un rire cendré. Il avança vers elle, et le filet de ses cheveux d'or enlaça l'audacieux d'une lave brûlante. Elle lui offrit une fleur de sourire et sa bouche s'ouvrit sous le poids de ces mots : « Monseigneur, vous me voyez confuse d'un trouble inexplicable. » En lui prenant la main, il lui parla du cœur. (À suivre)
L7PC 1: Paresse
Publié le 07/07/2024
Merci pour ta lecture. Participeras-tu aussi ? J'ai vu que je me trouvais sur le mauvais terrain, le texte participe à l'activité escape game. Sinon, Arles super. Quelle chance. Je retournerais bien dans cette librairie près des arènes. À bientôt de te lire.
L'attitude lors de la cérémonie.
Publié le 07/07/2024
Je me demande s'ils sont en état d'entendre en fait. Si on regarde la tête d'une mariée après 20 "félicitations", on pourrait dire "tarte aux fraises" cela passerait crème comme tu dis, tant que c'est calibré et convenu, ça ne blessera personne. Aux enterrements (et encore je ne sais pas si ça se fait toujours parce que j'ai assisté à une cérémonie plutôt moche, il y avait une sorte de VRP de la mort qui demandait aux gens de s'écarter parce qu'il y avait une cérémonie qui suivait...). Pour le texte à suivre, attention pastiche.