Merci pour tout, ta lecture, tes commentaires et les liens que j'ai suivis. C'est très intéressant, surtout le premier. Pour en revenir à Hanouna, sa vie privée, très privée, je ne la connais pas. J'ai du broder à partir de sa fameuse phrase. ;-)
Chère Myriam voilà un commentaire qui me touche beaucoup et dont je savoure le détail. L'expression de la vanité peut-être comme vous le dîtes , en effet ,très diverse. On la retrouve bien entendu chez le fourbe qui se cache derrière une image, ou le flatteur qui au contraire se donne en spectacle pour séduire. La racine de l'orgueil n'est autre que l'égoïsme et l'admiration effrénée de soi-même. Beaucoup plus que l'oisiveté l'orgueil est la mère de tous les vices. On voit des gens de grande intelligence, qui aveuglés par l'orgueil, deviennent des bêtes de somme avec des œillères. Il règne en général dans des cercles de pouvoir, qu'ils soient politiques, littéraires, scientifiques ou religieux. Ainsi vous avez parfaitement raison le fauteur de crime inverse les rôles, car il est très facile de manipuler un orgueilleux comme il lui a été aussi très facile de manipuler une proie par la flatterie. Je me rappelle de cette phrase, tirée des caractères de La Bruyère (de la société 60) qui nous dit fort justement : « le dédain et le rengorgement dans la société attire précisément le contraire de ce que l'on cherche, si c'est à se faire estimer. » Ainsi on pourrait dire comme vous le dîtes si bien qu'il n'y a pas de gagnant ni de perdants ! Merci beaucoup Myriam pour avoir laissé un magnifique commentaire sous ce texte merci surtout pour la fidélité à suivre mes poèmes. Cordialement F. Étienne
Poésie brillante que nous pourrions colliger à l'atelier d'écriture sur les 7 péchés capitaux. Certes, tout flatteur vit au dépens de celui qui l'écoute. Il n'y a pas d'esclave qui ne se revendique "homme de peu d'esprit" sans "maître" estampillé par une marque, un "tatouage", une marque de distinction. Celui qui prend le risque de flatter s'engage à supplanter le vaniteux naïf. Les deux me semblent ambitieux, l'un sur le déclin, l'autre en devenir. In fine, c'est bien une vanité naïve qui produit la chute vers l'orgueil. "Le fourbe serviteur" ne me semble que l'instrument de sa propre volonté de pouvoir. "Le fauteur de crime" a juste inversé les rôles. Les rôles se renversent, l'un "dégourdi", l'autre "engourdi" mais aucune égalité ne se fait jour entre les deux.
Luxure... V.G.E original avec Lady D cela semblait douteux mais qui est "Kelly"? J'ai passé un très bon moment à te lire entre deux CR de bilan... En revanche, si ce que tu appelles "luxure" revient simplement à être considérée comme un "panorama" au lieu d'une personne c'est le traitement commun réservé à une femme dans de nombreuses situations. Tu surprends H. en flagrant délit de "connerie" mais il révèle le comportement de bien d'autres dont les conséquences funestes inspirent crainte et pitié. Je trouve que les colloques universitaires restent un haut lieu du mépris entre homme et femme à études égales! Pour la luxure chez les connards intelligents je te renvoie à ça https://academia.hypotheses.org/40324, concernant les conséquences funestes potentielles on peut deviner facilement https://academia.hypotheses.org/25555. Quand au consentement "éclairé", je dirais "non" vu la relation asymétrique qui se pose d'emblée. On pourrait réécrire comment je me suis disputé ou ma vie sexuelle de Desplechin à la lumière d'aujourd'hui. Matériellement, il y aurait beaucoup à écrire sur le sujet mais je suis embringuée dans l'affaire de M-G et j'ai promis de finir. ^^^
Cher Léo me voici sur la dernière page pour aujourd'hui ! Tu t'étonnes sur ma capacité à « annihiler jusqu'au dernier espoir , mais toute création est capable de détruire jusqu'au bout. Elle en possède les moyens et il est vrai que pour simuler l'anéantissement avec des mots il faut une certaine mesure de précision mais aussi une non moins certaine capacité à lier les mots pour étouffer le texte. Je suis terriblement ému devant un inconnu assis devant moi sur un bout de trottoir, les cheveux vaguement hagards, le regard presque indifférent, les mains couvertes de pustules tendant vers moi une main pour une goutte d'argent. La misère celle que l'on peut voir dans nos rues, est une maladie de notre société comme pouvait l'être au Moyen Âge le choléra. Or la poésie se doit de porter un regard sur cette absolue laideur de notre monde. La technique utilisée pour exprimer l'anéantisssement demande bien entendu une grande observation de la souffrance Ainsi, j'ai traversé les rues de Bangkok, j'ai parcouru les boulevards de Berlin Est, j'ai volé des trésors sur les marchés aux puces, j'ai bu dans des bars de quartier, et j'y ai reconnu la même détresse, celle de Dickens dans les Christmas Carols. L'importance de la poésie consiste toujours à semer la bonne parole. Merci encore Léo, je vais de ce pas rejoindre mon grand lit où frissonnent parfois des rêves inouïs. L'aube en laine et lamé se profile soudain Sous le voile cendré d'un ciel couleur de daim.
Cher Léo, de tes commentaires j'apprends comment tu lis mes poèmes. Dans celui-ci c'est la puissance de l'expérience qui fascine. Cette merveilleuse image où nous sommes à bord « d'une embarcation précaire a laquelle on se cramponne de toutes nos forces. » me fait immédiatement penser à ce passage des Évangiles où Jésus endormi sur le fond de la barque se réveille aux cris de ces marins effrayés à qui il reproche vite : « d'être des hommes de peu de foi. » Tu as par ce rapprochement touché ma plume d'une grâce infinie. La conjugaison des forces comme celle des couleurs d'ailleurs, s'évalue au poids des mots. Certains seront très lourds comme par exemple le mot chaîne, d'autres au contraire
d'une magnifique légèreté comme par exemple le mot laine, d'autres encore parfaitement équilibrés emploi comme le mot silence. Quand on écrit il faut donc tenir compte de ces masses et savoir les manier parfois jusqu'à l'extrême sans provoquer le moindre déséquilibre. On m'a offert un jour un jeu composé de nombreux petits morceaux de fer de toutes sortes, sphériques, carrées ou longs, et de quelques aimants, aussi très différents de volumes. Le but de ce jeu est de suspendre toute cette ferraille à une tige en fer vertical, montée sur un socle, et l'on s'aperçoit vite en jouant que l'on doit savoir mesurer la pesanteur de chaque pièce pour ne pas voir son château s'écrouler. Il en est de même dans la poésie ! Merci encore Léo je saute la prochaine page. À tout de suite. Cordialement, F Étienne. Le froufrou d'un baiser effleure de sa langue La joue en bois doré d'un archange qui tangue.
Cher Léo, quelle magnifique analyse et d'Édouard Munch et de mon écriture ! Tu as vraiment trouvé le mot qui décrit la fonction principale de la poésie : « une passerelle entre deux rives » c'est tellement juste ! La valeur d'un texte se juge à cette qualité. La poésie permet d'entrer dans un autre monde, comme si notre humanité n'était qu'une facette de notre réalité. Ce soir fuse dans les cieux ces étincelles de couleur qui déchirent la soie de la nuit noire pour n'en laisser paraître que des feux d'artifice enchantant les enfants. Soudain des ponts de lumière nous transportent tout entier dans des pétillements de bleu, des scintillements d'or, des coulées de grenat ou des broussailles de buissons auxquels notre regard puisse toutes les couleurs qui composent le rêve. Oui la poésie est un passage d'un monde de silence à une marée de chuchotements. Je me suis longtemps demandé et je me demande encore si sa puissance et aussi invisible, intouchable, inconcevable comme le sont celles de L'innommable Dieu. Lorsqu'on entre dans le champ poétique d'un poète, on pénètre dans une partie inconnue de l'univers, dont on rapporte les extraordinaires merveilles. Écrire consiste bien à prendre le gouvernail d'un vaisseau, affrontant calmes et tempête, avec la foi de découvrir « le nouveau monde » que Smetana a si merveilleusement illustrée par sa symphonie ainsi nommée. Merci encore Léo, je saute sur le galet suivant. À tout de suite. Effet. Étienne. Balbutiant le temps entre des lèvres d'ange La fée en robe d'astre épouse l'or du Gange.
Cher Léo, merci pour cette magnifique expression « un peu de lumière dans les cachots que l'on nomme quotidien ». Oui la poésie est lumière, oui sa force est inestimable et oui la poésie est une clé qui ouvre toutes les portes de cachots. Tu as très bien vu et ressenti dans ce poème comment se heurtent en nous ces voies contradictoires qui parfois se croisent définissant notre destin comme une tapisserie, dont une invisible main, tracerait le dessin. Je confesse toujours que si je devais mourir demain, je ne regretterai aucun instant de ma vie, parce qu'elle a été, est,et restera poétique, et que mon destin n'a été qu'une longue phrase dont j'ai enjolivé parfois les reflets d'une brise d'écume. Je suis un homme de prière qui néglige parfois l'oraison, mais qui lit avec extase Bossuet. Dieu me pardonnera-t-il cette supercherie ? Je le saurai dans quelques temps ! J'aime beaucoup ton expression « les mots noués les uns aux autres forment une sorte d'évasion. ». On raconte que certains détenus dans des camps de concentration ont survécu en récitant silencieusement et continuellement de la poésie. La force que leur a procurée n'est comparable à aucune autre puissance. Merci encore Léo, je continue le parcours de tes commentaires avec un tel plaisir ! Cordialement. F. Étienne. Des serpentins de sable enroulés à des mâts Flottent sur l'océan de mes regards béats.
Merci cher Léo, merci beaucoup pour un commentaire encore ciselé de toute ta sensibilité. J'ai passé beaucoup de temps au bord de la mer, dans mon enfance et plus tard dans ma vie. La mer est l'image par excellence de la vie. On n'y retrouve la beauté bien sur mais aussi la puissance, la colère, la douceur, le rêve, et surtout la nostalgie du voyage. La mer est inséparable du port où se termine un voyage et où commence un nouveau rêve. Elle est omniprésente dans mon écriture, que ce soit son rivage ou son immensité, que ce soit ces rochers ou ses plages de sable. Lorsqu'on se plonge dans la mer tous nos sens sont en ébullition : le goût salé de ses baisers, la fraîcheur de sa peau, la pesanteur de son corps, l'éclat de sa surface et le bruit de ses vagues. Tous nos sens perdent la tête ! C'est la matrice de la fécondité mais aussi la racine de la virilité. Les marins qui l'embrasse connaissent le danger qu'elle peut leur faire défier. Une mer en colère est l'ombre de la peur comme une forêt en feu est le fruit de l'horreur. Il faut savoir poser les mots sur la fine balance de la poésie pour parler de la mer sans noyer le buvard dans son écume blanche. Peut-être au fil de mes sonnets, quelques lecteurs ont-ils fait beau voyage. Merci encore de tous tes mots Léo et à toute suite. Cordialement, F. Étienne. Des taches de saphir suspendent l'horizon Au dernier grain de sable en pleine floraison.
Cher Léo merci encore de poursuivre un brin de discussion avec moi et d'attacher tant d' importance à quelques-uns de ces mots qui me servent à creuser la pensée mais aussi le cœur. Stéphane Zweig écrit avec une parfaite maîtrise de la langue dont il sait merveilleusement utiliser toutes les couleurs. Il m'a toujours fasciné et son destin n'a fait que rajouter au mystère de son écriture, comme la vie dramatique et la mort mort de Maria Callas ajoutaient à sa voix le prestige de la légende. Ce qui trouble chez Stéphane Zweig c'est le mélange constant du bien et du mal vu avec une impartialité et une froideur qui donne à son écriture cette magnifique sensation de perfection. Il est pour moi modèle autour duquel je travaille beaucoup et je comprends que ton ami écrivain, disparu aujourd'hui, est pu être paralysé par la puissance de cet écrivain.
L'éblouissement des connaissances et des intérêts de Stéphane Zweig sont suffisamment puissants pour faire taire n'importe qui. Je suis tellement touché que mes commentaires, mes réponses, soient aussi pour toi une source de joie et de plaisir. Je n'ai jamais eu la conscience de mes limites et parfois comme je dis souvent je peux paraître pédant, ayant parcouru bien des pages, des chemins, des pays, et même quelques océans ! Merci pour tant de fidélité, tant d'enthousiasme et tant de partage. À plus tard et de tout cœur. Cordialement, F. Étienne. Sur la route du ciel des miettes de cristal Cueillent des mots tombés d'une conte oriental.
Je me suis promis que plus tard, je répondrais à tous tes commentaires passionnants et généreux, vraiment très enrichissants. Ils méritent le même égard que tes magnifiques poèmes, la plus grande des consciences et rigueur dans la lecture. Je suis aussi très heureux d’en apprendre plus sur ton incroyable parcours. Un ami auteur disparu n’est plus arrivé à écrire durant un certain temps tant Zweig l’avait bouleversé, tant dans l’écriture que dans le fond. À plus tard.
Dans ce poème les mots accablent l’humain et l’animal, pour ainsi dire le vivant. Le silence et le froid élèvent le vide au sacre de la toute puissance, là où tout est défait, où tout gît sans plus aucune force, sans que le divin n’y puisse rien. Impressionnant cet agencement de mots et d’images précis capables d’annihiler jusqu’au dernier espoir. Chapeau.
Très heureux de te relire Gilbert, je commençais à m’inquiéter. Pour tout avouer le niveau élevé des références m’échappent totalement mais je suis ravi de lire le commentaire de très belle facture de Myriam. Bon 14 juillet !
Je me suis demandé dès le premier texte si ce même personnage pouvait couvrir les 7 péchés capitaux, et nous en sommes donc à deux. J’ignorais totalement cette histoire d”optimisation” fiscale (en revanche quand les plus pauvres rusent on parle de fraudes). Le toujours plus nous emportera tous.
Je pense plutôt que les personnages dangereux sont en général ridicules. Militant très à gauche, j'aime faire les poubelles des salopards, l'activité m'offre un exutoire. La difficulté de mon travail ici est de parvenir à rester amusant en parlant d'un individu aussi sinistre. Je fais de mon mieux. ;-)
Cher Léo, encore une fois tu as parfaitement reconnu le décor de ce texte. Oui il s'agit bien d'un texte « bavarois ». J'ai vécu dans l'Autriche bavaroise, proche de Salzbourg et Munich a beaucoup enrichi ma sensibilité. L'omniprésence du baroque ne peut se ressentir que dans cette région. J'ai eu la chance de vivre dans un château où peut-être Mozart a joué pour l'archevêque. J'ai senti l'odeur profonde de ces impénétrables forêts dont Wagner fera chanter le chœur. J'ai porté ces costumes de velours vert de la couleur des sapins, dont ils louent le mystère. J'ai vu la neige couvrir le monde de son monde sous son manteau de laine. La Bavière est un magnifique roman esthétique. Tout y est féerique et beau. J'y ai découvert le conte, dans lequel je me suis essayé à plusieurs reprises, et si tu veux je peux t'en offrir quelques exemples. C'est là que j'ai découvert Stéphane Zweig dont la vie et la mort sont en soi un conte fabuleux. Je ne peux séparer la Bavière de la nostalgie, comme si la féerie de la vie de Louis II de Bavière n'avait été qu'une fête offerte à la beauté. Ainsi lorsque j'écris je reviens toujours de Bavière. Voilà encore une occasion que tu m'as donnée d'ouvrir la valise de mes souvenirs... Je te pardonne. Merci cher Léo pour ta franche amitié. F. Étienne. Sur des murs de miroir le soir et ses flambeaux éclaboussent le marbre d'innombrables tombeaux.
Il faut du courage malgré tout pour se plonger dans une biographie... surtout celle-ci. Personnellement, sa compagnie m'aurait déjà un peu atteint le moral surtout si je devais séjourner à côté de ses défauts tout l'été. Souvent les personnages ridicules s'avèrent dangereux. Pourquoi? Je ne sais pas. Est-ce parce que le ridicule est souvent excessif et l'excès souvent dangereux? J'y réfléchis pour la suite de l'atelier.
Cher Léo, encore une fois merci pour me flatter de talent créateur ! Lorsque je relis mes poèmes, je ressens une joie particulière, que je n'ai pas dans l'écriture. Je suis toujours surpris en relisant mes sonnets. Ils me fascinent. Quelquefois leur audace me ferait renoncer à l'écriture. Le poète est un médecin et comme lui il jure de soigner la souffrance. Ainsi je crois que chacun de mes mots peuvent être des bocaux d'herbes médicinales que j'ai choisies d'associer pour créer des tisanes ou des philtres. La lecture d'un de mes textes apaise toujours en moi la blessure de l'écriture, car tu le sais cher Léo on écrit pas en vérité sans souffrance. Alors toute ma vie devient écriture. Désormais je suis devenu la matière de ma propre vie et les mots en sont la peau. Je suis tellement heureux que tu comprennes cela. Merci encore mille fois, Léo. Cordialement, F. Étienne. Sur un vieux pont de pierre où dance le soleil Le souffle d'un baiser à semé le sommeil.
On a affaire à un vrai champion ! Il a du level le pépère ! Je pense qu'il peut tenir la longueur. Merci pour ta lecture et ton commentaire. C'est chouette ! On devient un peu des amis épistolaires.
Cher Léo, sans les mots nous ne serions pas amis, et je ne répondrais pas à ton commentaire qui me touche beaucoup. Ces mots qui nous fascinent tant nous les avons appris bien sûr mais ils étaient en nous depuis toujours. Se souvient-on encore de ces jours où nous découvrions un mot tombé d'une conversation, ou lu sur un mur, ou simplement posé devant nous, comme un cadeau que nous ouvrions avec cette joie propre à l'enfance ? Tout l'art du poète consiste à retrouver ses mots, et à les mettre en scène avec des « trouvailles ». Un brin de musique ici, un peu de couleur là, ici encore une pierre précieuse et voilà le spectacle peut commencer. Celui qui tire les ficelles c'est celui qui possède des boîtes de couleurs et des pinceaux très fins. La poésie n'est rien d'autre qu'un jeu de cubes. Merci Léo encore une fois cordialement, F. Étienne. Un fourmillement d'or éclabousse le ciel que le jour se froissant orne d'un arc-en-ciel.
Alors là... je me délecte de certaines formules comme le "rafiot bling bling" et la "la cervelle embuée du nabab" mais ça doit être parce que je suis mauvaise langue. :-) Bon, la curiosité n'apparaît pas dans la liste des "7 péchés" de notre saga de l'été donc tu pourrais "surveiller" si tu le souhaitais, il n'y a pas besoin d'être irréprochable pour parler des défauts des autres sinon je crains que nous ne soyons tous voués à nous taire, avouons que ce serait gênant pour finir cet atelier ^^^ À part cela, 7 péchés sur le même "personnage", c'est fort.
Merci pour ce partage anniversaire auquel je trouve une portée universelle . Quand vous évoquez "le pays d'hier" vous donnez de petits détails vrais qui parleront probablement à ceux qui ont connu cet horizon culturel importé et ses avatars sur place. Je n'aurais pas trouvé les mots pour l'exprimer. Oui, "l'historien honnête" se demandera "si les cahiers de chansonnettes ou les revues" ont réellement existé. Pour ma part, vous mettez des mots sur une sorte de dépaysement intérieur que je ressens parfois et qui me laisse l'impression d'avoir rêvé cette ambiance. Tout cela a disparu des consciences sans laisser de trace aujourd'hui. Par chez moi, dès le début des années 90, les yeux de tous se tournaient déjà vers les US ou l'Orient mais plus vers "la Sorbonne" dorée.
Cher Théo c'est moi qui devrais te remercier pour la fidélité de tes commentaires. En voilà un qui est magnifique encore ! C'est toujours tellement intéressant pour moi de suivre ton regard de lecture à travers mes poèmes. Je te découvre, à chaque ligne. Tout cela grâce à la poésie. Elle livre de toi, comme elle le peut de n'n'importe quel lecteur, le plus profond de l'être, dont la beauté va rayonner autour de ce texte. La poésie est une des clés de la vie. Et c'est tellement merveilleux d'en être le serrurier. Même si je ne le sais pas, je n'ai aucun doute sur le bienfait de mes poèmes, parce que, comme un apothicaire, je mélange. Non.point des herbes mais des mots, que je choisis parmi les 1000 pages de mon herbier, en sachant qu'ils guériront une âme. Un poète est aussi un médecin et comme lui il jure de soigner les blessures. J'apprends à chacun de tes commentaires quelque chose de nouveau, d'intouchable, peut-être aussi d'indéfini, comme si, enfin, j'avais un genre de trésor sous les yeux. Merci encore Léo de tout mon cœur. (Suite) Un nuage passa, traînant dans sa besace des ombres et des frissons. La belle se retournant aperçu à trois pas la grande silhouette d'un homme qui pleurait. Le destin a parfois dans sa main de velours ,des cartes de souffrance, des cartes d'espérance, et des cartes de chance, que l'on tire toujours à notre premier jour. (Fin)