Merci pour ton commentaire et ta sensibilité Evelyne qui me touchent beaucoup. Ce texte est porté par la sincérité et le vécu et je me souviens qu’il a été écrit d’une traite tout en pensant à Miren et Marie-Luce qui avaient accepté de m’accompagner dans cette expérience « transartistique ». À plus tard.
C’est magnifique Léo! Le miracle de l’écriture qui partage “les songes créés » en “ligotant ainsi la mort. “
J’ai beaucoup aimé ce conte et cette écriture riche et détaillée qui transforme une angoisse, en détaillant le processus de l’écriture et de la création. C’est puissant.
Merci beaucoup. Je le relirai souvent..!
J'aime beaucoup ce genre d'histoire à la trame circulaire. Lorsqu'elles sont bien écrite, comme celle-ci, on se retrouve très vite emporté dans la spirale qu'elle garde caché entre ses lignes. Merci pour cette agréable et mystérieuse lecture
Merci Ed, c’était la première fois que je m’essayais au conte et c’était aussi l’occasion de travailler avec deux artistes que j’aime énormément. J’aime cette idée que les arts se rejoignent et se mêlent et j’espère que cet endroit le permettra de plus en plus. À plus tard.
Belle plume ! J'aime beaucoup cet entremêlement d'images et de mots, entre la poésie et le conte. Une lecture agréable et une histoire qui reste en tête. On y replonge avec plaisir pour y chercher d'autres lectures. Au plaisir
Oui c'est tout à fait cela, c'est le gros piège des passionnés, vouloir tout donner trop vite ce qui fait que cela devient très vite lourd et indigeste. Et vous êtes parvenu à ce ténu équilibre qui est un gros défi pour tout auteur. L'écriture c'est beaucoup de travail et de maîtrise en ne perdant jamais de vus que si l'on publie c'est que l'on écrit pour les autres, et qu'il est nécessaire de s'oublier et de se réfréner pour laisser au lecteur la plus grande des places.
Merci beaucoup pour votre temps et votre retour, ça fait vraiment plaisir. J'aime beaucoup le style de la sf aussi pour le temps qu'il est necessaire de s'y consacrer. Livre sur les différents sujets que l'on va traiter dans son recit afin de rester crédible dans les descriptions. On apprend et découvre en même temps. Le plus dur reste l'équilibre entre le trop et le pas assez. Merci pour la critique et l'accueil. Au plaisir de vous lire aussi
Une belle réussite, bravo à vous, l'écriture vous réussi aussi très bien. Pourriez vous mettre cette présentation dans votre bio et mettre un avatar à votre profil ? Cela renforcerait et porterait davantage votre texte proposé. Encore bravo.
Bonjour et bienvenue Ed. Un texte carré et bien organisé en plus d'être bien écrit, bravo. C'est difficile comme genre la SF car il faut partir à la fois de zéro et tout imaginé et en même temps faire fasse aux nombreuses références dans le domaine et oser malgré tout à s'y frotter. Ce que j'aime particulièrement dans votre texte et qui est une belle prouesse, c'est d'arriver avec une belle dextérité à y mettre du descriptif, du narratif, du suspens, du technique qui rend plus que crédible chaque partie de votre nouvelle et ce, de bout en bout avec une régularité qui ferait pâlir un métronome. Je trouve aussi qu'il est intéressant de réfléchir également plus loin que le bout de notre nez et de notre Terre pour s'enquérir des enjeux y compris climatiques du plus lointain. Un grand bravo, merci d'avoir publié votre texte ici, souhaitant vous retrouver à nouveau sur d'autres textes.
Un autre temps qui n'aidait effectivement pas dans sa rudesse à l'affection et à l'ouverture aux autres. Mais que dire aujourd'hui avec le Covid, et tous ces enfants qui ont été élevé durant deux ans avec des masques qui masquaient toutes les émotions... Et le plus triste c'est que je ne pense pas que nous ayons beaucoup avancés sur la question du genre en 2024.... Merci de cette participation très réussie Vickie que je n'avais par erreur pas commenté, c'est chose faite.
Une nouvelle écrit pour une anthologie de science-fiction sur le thème de l'océan. Quelque contrainte à respecter au-delà du thème comme le nombre de signes et le délai d'un mois pour la rédaction. Je suis passionné de science-fiction et d'astronomie alors j'ai eu l'idée de développer une histoire dans un océan extraterrestre tout en restant dans une certaine forme de réalisme en situant l'action sur l'une des Lunes de Jupiter comportant hypotétiquement un océan sous sa couche de glace. Cette histoire date de 2015 et elle parut dans l'anthologie Continuum Légendes Abyssales des éditions Otherlands en 2016
Oui, et "ça énerve"! Mais en réalité, avec de la patience, reprendre maintes fois un écrit permet avec un peu d'habitude de se faire plaisir aussi. Par exemple, la recherche de synonymes est un exercice amusant parce qu'il permet à la fois de découvrir des mots auxquels on ne pense pas, et qui peuvent être plus jolis, voir plus adaptés, de se rendre compte que certains mots ont énormément de synonymes quand d'autres n'en ont presque aucun (ce qui oblige à tourner différemment les phrases).
Par contre, pour les fautes d'orthographe aidez-vous d'un correcteur. Il ne résout pas tout, et la vigilance s'impose, mais cela permet de repérer les mauvaises habitudes que l'on peut avoir, par exemple. Dans votre texte, il me semble que vous avez un petit problème de conjugaison avec la seconde personne du singulier. Et je le dis d'autant plus facilement que j'avais le même travers à une époque :-)
Merci Léo. J'aime ton allusion à Paolo Cognetti et au film qui a divisé. Dans l'époque extrêmement compliqué que nous vivons, où tout et son contraire se dit, où la critique non constructive est si fréquente, où le faux et l'interprété prévalent facilement sur le juste et le sourcé, il devient difficile de trouver des commentaires aussi étayés que les tiens. Alors, que ce soit un bel "hommage au peuple d'en haut" ou une "escroquerie"... finalement les deux me conviennent car j'aurais bien de quoi dire à ceux qui soutiendraient le second avis :-)) Et comme je te l'ai déjà dit... je suis un homme libre, et j'assume tout... pour le temps qu'il me reste à vivre. ;-)
Merci beaucoup Patrice :-) En fait, ce texte est un extrait d'une histoire beaucoup plus longue et complexe d'un jeune homme qui se bat depuis des années pour émerger enfin. Obligé au silence et au non-dit, malmené, il garde de lourdes séquelles dont deux, et pas des moindres, sont celles d'avoir besoin de tout savoir, tout comprendre, tout expliquer, en permanence pour se rassurer, et de ressasser en permanence, pour ne rien oublier ! Ici, tout ce que lui dit Lars, il le répète, dont le coup de la mule himalayenne. Donc, ta déduction de fin de commentaire est plus proche de la réalité que l'idée selon laquelle "raconter ça n'est pas expliquer", qui ne colle pas du tout à Juan.
Et bien quel beau cadeau dominical, ce texte est sublime sous tous ses aspects. Il m’a immédiatement fait pensé au film “Les huit montagnes” tiré du livre éponyme de l’italien Paolo Cognetti. Le film a divisé car beaucoup disent que c’est le plus beau film sur le peuple d’en haut comme tu le décrit si bien, et d’autres que c’est une escroquerie car ils ne perçoivent rien et que tout semble long. Ton texte révèle ce temps long, l’immensité et la puissance de la nature, la condition physique et la technique qu’il faut pour y cohabiter, et les silences qui sont le plein de vie. Ce que je trouve beau dans ton texte, c’est cette acceptation des différences et le respect mutuel, que la confiance et la bienveillance font leur œuvre pour toucher au graal tant recherché de la vie : le bonheur absolu. J’ai beaucoup aimé tout ton texte très bien écrit mais plus encore cette phrase : “ il arbore un immense sourire, celui du droit à être heureux !”. Et la conclusion est chancelante de beauté par sa fragilité. Merci de ton retour en texte, et avec lui toute la tenue littéraire, toute ta malice à pouvoir provoquer, mais surtout toute ta liberté de pouvoir partager tous ces sentiments et émotions. Que ce texte soit fictif ou réel n’a plus aucune importance car c’est la vérité de l’écriture qui parle, celle où l’on plonge dans le récit et que l’on y reste car il est sincère et vrai dans ce qu’il offre. Grand merci, tu nous avais manqué.
On reconnaît ton style mais ici, justement, j'ai eu l'impression qu'il était plus nu qu'habituellement. J'ai trouvé que tu te mettais plus à poil que d'habitude. Il y avait moins de distance entre toi et le lecteur. Toutefois, encore trop, je trouve. Je pense qu'écrire, c'est raconter et surtout ne pas expliquer. C'est surtout dans les mots qu'on écrit pas que se trouve le récit. Dans cette phrase "Ils ne marchent pas pour s’arrêter quand arrive la fatigue : ils marchent sans se fatiguer pour ne pas s’arrêter." Tu racontes et c'est très beau. J'ai pu traduire à ma façon. J'ai pu m'approprier. Et puis tu ajoutes " à la manière de ces mules himalayennes au pas constant." Et là, pour moi, c'est dommage. Tu casses ce que tu racontais car tu l'explique, un peu comme si Lars, sous une chute d'eau, devant le regard de son ami, s'était tout à coup senti coupable de spontanéité et avait attrapé un essuie pour cacher son sexe. On pourrait même y voir une mise en abîme : le randonneur un peu coincé, celui qui est aussi le protagoniste à la première personne, est donc aussi parfois un peu coincé dans son écriture. J'aime beaucoup le thème, très délicat, que tu abordes. J'aime les choses humaines parce qu'elles sont faillibles.
Des bises ! ;-)
Quand on est obligé d'aller jusqu'au bout de l'histoire parce que l'envie de savoir est la plus forte... c'est que tout est gagné :-) Bravo, car je me suis bien laissé prendre et la fin est réussie. Le coup de la porte qui se referme, au milieu du récit, laissait penser qu'il ne pourrait plus sortir, donc les rebondissements sont vraiment sympas.
Par contre, une petite correction des répétitions, fautes et coquilles serait un vrai plus (par exemple : "la forteresse de Thail. C'était une forteresse" - "tours de guets" - "que tu ai répondu" - "que tu contribue" - etc.)
Attention aussi aux "," - "^" ... qui manquent ici et là.
De même, dans la phrase "Il se repose encore une fois la question et perd quelques secondes de concentration et son pied bute sur une racine. Il s'affale de tout son long" un point à la place du second "et" allègerait le propos en lui donnant plus de rythme :-))
En fait, le plus passionnant est l'écriture de l'histoire, mais ensuite, il faut s'obliger à lire, relire, relire encore jusqu'à s'approcher du texte le plus abouti possible pour s'améliorer encore et toujours.
Et bien bienvenue et merci beaucoup Artxa, car votre texte est très bien écrit avec de bons descriptifs de paysage et de personnages. J'ai juste été déstabilisé par la transition de l'époque moyen-ageuse avec celle de nos jours, mais vous m'avez très vite récupéré. On plonge dans la seconde partie dans une enquête passionnante et rondement bien menée et l'on est pris dans vos filets de conteur qui sait y faire. Je ne me suis pas ennuyé une seconde jusque cette fin inattendue et pourtant si prophétique. J'espère lire d'autres textes et grand merci au passage pour les mots "rustaud" et "tabard" que je ne connaissais pas. J'ai aussi beaucoup aimé cette phrase : "Il portait ses cicatrices comme on porte une distinction.". Un texte coup de coeur que je recommande. A plus tard j'espère.
Bonjour Gilbert, n'y connaissant rien en politique haitienne je m'abstiendrais donc de commenter. C'est le titre qui m'a interpellé et qui m'a replongé dans un vécu haitien, je partais des Gonaives pour Port au Prince et j'ai vu des personnes qui attendaient à l'arrêt de bus avec un cadavre à leur pieds qui gisait dans son sang. Lorsque l'horreur du quotidien finit par être banalisé pour mieux s'en protéger et ne pas virer fou. Bon courage.
Evidemment, tu comprendras que chaque génération de politiciens utilisent «la couleur» selon les caprices d’un moment! Ironiquement, nous disions:- Obama est un blanc en Haïti !
Grands Remerciements
Merci pour l'ajout de ces références Gilbert, je comprends mieux la banalisation à travers les âges de l'emploi de certains termes qui apparaissent aujourd'hui comme choquants et déstabilisants. Dans l'extrait qui introduit ton texte, il est dit "sensualité" alors que le maître blanc, abuse, et qu'il s'agit de viol. J'ai l'impression qu'avant tous les mouvements sociaux comme #MeToo et tout ce qui a suivi, personne ne prêtait vraiment attention aux mots employés et je crois qu'à force de les avoir lus et banalisés rien ne semblait poser problème... encore merci de révéler ces moments où l'inacceptable a fini par prendre racine. A plus tard Gilbert.
Mon Cher Leo, avec quel plaisir j’ai lu ton commentaire. Cela m’a aussi permis de revisiter des textes d’hier! En fait, malgré les tragédies quotidiennes, depuis 4 ou 5 ans, chaque faction se souhaite héroïque en s’affirmant «révolutionnaire»! Le parfum des choses d’hier, des choses purement schizophréniques, retourne avec fracas dans l’atmosphère explosive. Grands Remerciements.
Bonsoir Gilbert, je suis toujours très mal à l'aise avec le terme mulâtre à la place de métisse qui exprime souvent du mépris. Comment le vis-tu toi en utilisant ce terme, comme celui de négritude sur ton dernier texte ? Je te pose la question car lorsque nous nous sommes quittés il y a quelques années c'était rare que tu abordais la question de la couleur de peau, et comme sur les deux textes il en est très question (puisque même dans le titre). Je sais que les épreuves et surtout celles que traverses Haiti depuis des décennies sont lourdes de conséquences, mais est-ce bien la couleur de peau qui est responsable des actes les plus sinistres ? ou plutôt des trajectoires et des âmes corrompues par la violence ? Toute cette situation est vraiment épouvantable.