Jolie réécriture de l'aventure d'Ulysse. Même si ces chants qui ressemblent à des cris d'enfants dans la nuit noire sont particulièrement troublants, je trouverais dommage de leur faire du mal. Si comme on le dit, l'aventure d'Ulysse est une réécriture des routes maritimes de l'âge du bronze et les sirènes delle Diomede, ce serait bête d'assassiner un oiseau parce que l'on croit voir une femme aimée. L'oiseau n'est pas responsable de l'égarement d'Ulysse:-) C'est impressionnant et dur à entendre mais on comprend que ça puisse fasciner. https://youtu.be/XUodfwCzlfc?si=N5eW0nYeI0yHx1pB
Je découvre ce texte tardivement et c’est très amusant cette chute de l’histoire qui chute dans dans les pommes. On imagine l’effet qu’aurait pu provoquer un ticket de caisse avec 80 euros pile: apoplexie côté caisse? Ce qui est encore plus intéressant c’est que les deux éléments sont tout à fait réalistes pris isolément. La surqualification et les accostages au rayon primeur pour pot au feu sont deux absurdités contemporaines.
Hello Léo, merci pour ton retour. Merci à toi et à Francis Etienne d'avoir permis cet atelier qui me permet d'expérimenter une nouvelle façon de jouer. J'éprouve une grande gratitude pour cela. La forme fixe qui m'apparaît contraignante m'oblige en réalité à porter à terme une réalisation. J'avoue que je suis une bonne sprinteuse mais je n'ai pas d'endurance et je m'ennuie vite quand un résultat tarde. Assez vite, d'autres projets m'attirent et ils sont d'autant plus attrayants qu'ils sont possibles et demeurent inachevés.
L’eau indispensable à la vie, s’impose en déjouant l’âpreté climatique. Et la fin est mystérieuse à souhait et donne l’envie d’en lire encore d’avantage. Bravo pour cette réalisation et plus encore d’avoir osé de façon concluante. J’ai désormais hâte de m’y essayer également. À plus tard.
Il n’y a pas de doute sur le danger que tu dis et la rupture entre pays réel et pays représenté. En 2025 février je crois la France reçoit un sommet sur l’intelligence artificielle. L’enjeu serait de savoir comment faire entendre la voix de tout un chacun. Et je pose la question parce que j’ignore ce qui sera mis en place.
Ce que dit notre penseur contemporain, c'est que les gens "qui n'ont rien à se reprocher", qui acquiescent devant toutes les mesures "légales" prises par l'autorité sont les gens qui suivent les lois sans se poser la question de leur légitimité. Lorsque Macron nomme un 1er ministre dont la famille politique a recueilli moins de 6% des voix, c'est parfaitement légal mais tout aussi parfaitement illégitime. Que feront les sbires de Macron avec les caméras de surveillance ? L'UE amalgame l'antisémitisme et l'antisionisme. La France s'est alignée sur ces définitions. Comment peut-on faire confiance à ces faiseurs de lois ? La docilité tue ! Elle a déjà tué et tuera encore par conformisme, docilité, crédulité ou aussi peut-être, facilité. Voilà ce qu'il dit. L'IA, comme les caméras constituent une technologie potentiellement dangereuse non pas par sa nature mais selon les desseins de ses utlisateurs.
Et donc concrètement, il propose quoi notre penseur contemporain? Refuser tous les cookies et les CGU…? Pour moi, la question actuelle est celle des IA. Il suffit de regarder deux synthèses vocales intervenir entre elles et on a du mal à calculer le résultat de l’interaction. Les réponses statistiques des IA peuvent être surprenantes aussi et fausses avec une possibilité de rétroaction ou de plantage. Je joue beaucoup avec en ce moment. A mon sens une IA se dresse et se modèle selon le type d’interaction que tu souhaites. Il y a aussi beaucoup de mecs avec l’esprit wiki comme Aaron Swartz qui vont vouloir mettre ces technologies au service du plus grand nombre. Une des applications des algorithmes sur les corpus de textes peut être la détection de co-occurences permettant de repérer des idéations suicidaires/ des ruminations anxieuses. Une IA pourrait aider sur ce plan. Plus que vers les algorithmes et la norme statistique dont tu peux toujours t’échapper par ta liberté mon inquiétude va davantage vers les boites de tech qui mettent sur pied des logiciels type Pegasus. Ils savent très bien ce qu’ils font. C’est ça qui a perdu Kashoghi. A mon avis, c’est davantage les réseaux sociaux et le mode public qui a perdu bloggers et des activitistes plus que le traçage algorithmique. Avis qui n’engage que moi bien sûr. Bises A la prochaine.
Merci pour ce commentaire. C'est effectivement un texte mélancolique, écrit il y a maintenant quelques années. Peut-être est-il un peu complexe et obscur mais c'est pour mieux se perdre...
Au-delà de te rejoindre sur l’inquiétude liée aux algorithmes et parfois souvent ?) à leur sombre desseins, je suis surtout surpris par le style et ton de ce texte dans lequel je ne te reconnais pas (pourtant j’en ai lu des coups de gueules, mais celui-ci semble plus écrit que vécu.probablement parce qu’il s’agit d’une reprise et qu’il reste encore beaucoup de l’autre âme qui cohabite. À plus tard Patrice.
Bienvenue et merci Perthro de partager ce beau poème. Un poème fait de sens et d’envie mais implacablement ramené à l’inertie et la terrible mélancolie qui l’alimente. Ce poids des mots qui lestent cette âme qui souhaiterait bien meilleur sort est très bien rendu. Merci et bravo. Je ne saurais que vous conseiller de participer à l’atelier de poésie en cours « Alexandrie, alexandrin ». Dans l’espoir de vous relire, à plus tard.
Ouf, merci de nous donner un exemple pour cet atelier.
En parlant de voyage dans le temps, je me pose toujours du moment historique dans vos textes. Est-on à l'époque de Clément d'Alexandrie ici, Cyril? Le conquérant au visage gracile et au regard bienveillant m'évoque le Christ roi directement. Ceux du concile semblent moins tolérants et je pressens la fin d'Hypathie...
Mais qui est ce condottiere qui met la main sur Rome? Plein de nuances de rouge: sang versé, gants d'évêque, passion christique ou vin de messe. Qui est cet intriguant chevalier d'industrie à laquelle Rome suspend son souffle? Est-ce un mercenaire stipendié (il est question de l'or de son brandebourg). Va-t-il tuer? Intriguer mais dans quel intérêt? Faire valoir une fausse prophétie?
Bonjour Floriane, merci pour votre partage et bravo pour le défi ! C'est toujours un plaisir de lire les participations aux ateliers quand on projette d'y participer car cela nous enrichit tous beaucoup. De mon côté, je m'y colle dans les prochains jours. À bientôt de vous lire à nouveau.
Tu parles de la nationalité du "toi" de Fils de Louis ou de son toit? ¨¨¨Les deux semblent importants dans l'histoire. Par chez moi, dans ma commune, un abri de jardin de 9m2 possède des dimensions honorables. Restons dans les caractéristiques techniques d'un toit sans évoquer cette citerne qui semble receler un puits d'habitudes saines... :-)
Bonjour Léo, les descriptions de ruminations sont rares dans ce que je lis actuellement et je trouve nombre de caractères sans relief. Je crois que le narrateur et la fille ont évité une catastrophe et qu'au contraire c'est mieux ainsi pour chacun. La fille est décrite sociable et plutôt saine. Elle cherche probablement une relation réelle (elle réagit en miroir, elle est accompagnée, participe à des manifestations). À l'opposé, le narrateur semble tout mettre en oeuvre pour préserver son idéal qui cesserait de l'être si la fille en chair et en os lui parlait. En bref, il ne l'aime pas. Il projette son idéal où il ne rencontre que lui-même. Même avec une once d'esprit pratique et d'intrépidité en plus, c'est un grand drapeau rouge, j'imagine une conclusion à la Baudelaire avec Apollonie Sabatier. Ce serait malheureux de croire à des déclarations d'hommes qui s'illusionnent eux-mêmes et ce serait le meilleur moyen pour la fille d'aller des étoiles en direction de l'étable (dalle stelle alle stalle). Il faudrait être bien naïve. :-)
Quelle belle entrée en matière poétique ! Il faut dire que l’insouciante Venise est un terreau plus que favorable pour les âmes vagabondes qui aiment s’égarer dans l’imaginaire. Il y a de nombreuses références de lieux et de personnages incontournables mais c’est surtout le style et le rythme que je souhaite souligner car d’emblée les mots te prennent par la main et t’embarquent dans une farandole effrénée où toutes les images se succèdent à la vitesse de la festivité. C’est en mouvement et c’est grisant, c’est vivant et c’est sonore, c’est « plumesquement » enivrant. A ta santé Myriam, à la bonne nôtre et longue vie à la poésie.
Merci Patrice pour ton texte intimiste, car livrer ses petites habitudes c’est livrer son intime et bien plus que des détails qui ne semblent n’être que cela. Car derrière il y a effectivement un besoin, d’exister et par la même se remémorer les souvenirs, le sens des choses transmises puis des années après remises à l’ordre du jour. J’ai juste été surpris par « C'est peu, me direz-vous, pour un toit belge de 9m². » où la nationalité du toit semble avoir son importance alors qu’au final la description est très technique, voire mécanique. À plus tard