Les yeux remplis de ciel… je suis resté figé là pour des siècles et des siècles tant c’est beau. Tout prête au recueillement et à la paix des âmes, généreusement ponctué par une strophe sucrée. Flotter et s’en remettre à la beauté, un bien bel échappatoire. Merci Francis Etienne.
Un poème mystérieux et sombre nourrit par un passé et une gloire déchue. Aucun château fort n’est imprenable là où le cœur des Hommes doute et s’en remet à ses peurs. C’est puissant.
Ce poème est plein de sonorités plaisantes qui envoûtent et sème la fantaisie jusqu’au plus sérieux des connétables. La poésie c’est parfois comme une baguette magique défectueuse qui livre d’inattendus sorts qui émerveillent au possible. Merci à toi Francis Etienne l’enchanteur.
“ nous avons le devoir de découvrir qui nous sommes avant que d’autres nous l’imposent”, j’ai beaucoup aimé. Tu as une vraie facilité à écrire et surtout décrire cette jeunesse en proie aux doutes, entre légéreté et gravité. Je n’ai pu m’empêché de penser à à ton histoire très réussie également du Sunset Palace, car derrière les gamineries, il y a surtout des gros sujets qui sont abordés, et une nouvelle fois et c’est tant mieux, sur l’invisible violence des mots et du jugement de l’autre. A suivre, merci.
Il y a le promeneur qui contemple l’étendue de ton monde, de l’intérieur, et je l’envie. Car il est fascinant d’onduler entre la plénitude totale et le danger qui couve, c’est le tout plein de vie qui s’écoule dans ta clepsydre poétique. Merci Francis Etienne.
Vive l’immaturité car comme tu le soulignes si bien, ce sont souvent celles et ceux en politique qui devraient être le plus sérieux du monde, qui sont pourtant tristement risibles. Ton entame m’a fait pensé à Raymon Devos sur le rien, ça m’a bien fait sourire. À plus tard.
Faut-il graisser les godillots? La question de Weil me semblait d’actualité brûlante déjà il y a deux ans. Là c’est Souvenirs d’un européen que j’ai relu plus récemment. Le moment où déjà plus âgé, le narrateur se trouve Place Saint Marc: il voit passer un groupe de jeunes en godillots qui la traverse au pas de course en hurlant des chants. Ils étaient jeunes ceux-là aussi. Est-ce une question d’âge? Les idées ont elles un âge ou bien les questions restent-elles les mêmes? A bientôt.
Faut-il graisser les godillots? La question de Weil me semblait d’actualité brûlante déjà il y a deux ans. Là c’est Souvenirs d’un européen que j’ai relu plus récemment. Le moment où déjà plus âgé, le narrateur se trouve Place Saint Marc: il voit passer un groupe de jeunes en godillots qui la traverse au pas de course en hurlant des chants. Ils étaient jeunes ceux-là aussi. Est-ce une question d’âge? Les idées ont elles un âge ou bien les questions restent-elles les mêmes? A bientôt.
Faut-il graisser les godillots? La question de Weil me semblait d’actualité brûlante déjà il y a deux ans. Là c’est Souvenirs d’un européen que j’ai relu plus récemment. Le moment où déjà plus âgé, le narrateur se trouve Place Saint Marc: il voit passer un groupe de jeunes en godillots qui la traverse au pas de course en hurlant des chants. Ils étaient jeunes ceux-là aussi. Est-ce une question d’âge? Les idées ont elles un âge ou bien les questions restent-elles les mêmes? A bientôt.
Merci pour ta lecture. Je veux raconter les histoires de Sara pour un petit garçon de 11 ans qui se débat avec des questions compliquées dès sa fin de CM2. Au rythme où j’écris il aura 14 ans bientôt. Les références aux trouvailles, aux films à la musique aux virées sur tiktok sont celles qu’il me rapporte. Si malgré la longueur et les références ado que je ne maîtrise pas de première main, cet extrait t’as parlé, je suis contente. Je vais lire tes textes.
J'aime beaucoup ce texte qui nous rassemble encore Myriam. J'ai d'abord noté ton " jolie garce". Je ne sais pas si tu avais lu mon texte "Le dragon de Komodo". Elle en est la protagoniste. C'est intéressant de voir ici que mon point de vue d'homme sur la question rejoint le tien.
Ensuite il y a cette phrase "En tout cas, nous n’aurons pas quatorze ans toute la vie : nous avons le devoir de découvrir qui nous sommes avant que d’autres nous l’imposent. Cet été pourra changer notre avenir : dans dix ans nous ne serons plus les mêmes." Elle m'a rappelé le thème que j'ai développé dans "Ambre gris", l'impact de notre adolescence et notre capacité de résilience face aux diktats sociales.
J'ai aussi beaucoup aimé ce moment où les filles se parlent dans le noir. Tu aurais pu m'emmener plus loin encore, je crois. On se rappelle tous ces moments où on parle tout bas dans le noir, joie de la résistance envers l'autorité.
;-)
Cher Léo, merci pour cette confidence sous ce poème. L'écriture parfois reflète nos plus profonds désirs, auxquels nous accordons un peu plus de place dans notre vie quotidienne remplie de devoirs, de besoins, ou tout simplement d'ennui. Je suis persuadé que chacun en cultive au plus profond de soi, une sorte de rêve de bonheur, dont la principale matière est l'espoir. Cela est très différent du désir et cela ressemble beaucoup plus à la contemplation poétique du bonheur. J'ai beaucoup aimé ton expression : « le grand huit des sentiments harnache de sa sangle d'or le plus facétieux des espoirs. » Quelle délicate sensibilité à la richesse de la langue que d'exprimer ainsi une réalité que rien ne saurait décrire sinon la suite de ces mots ! Il y a là l'expression d'une remarquable attention au poids de mot. Et merci aussi pour ta joyeuse découverte de « l'alacrité » dont tu sembles me remercier comme d'un précieux cadeau ! Il faut parfois aller dans les placards pour y trouver de vieux chapeaux dont le charme nous enchante, comme si les posant sur notre tête nous quittions le temps avec une autre élégance. Merci encore Léo. Très cordialement, F. Étienne. On égrène parfois des rumeurs de cymbales Comme on boit le satin de nos vieilles timbales.
Cher Léo, c'est moi qui dois te dire un grand merci ! Oui la poésie est l'art de gribouiller l'enfance, on n'y retrouve cette extraordinaire faculté de s'émerveiller devant le monde que l'on découvre. Un enfant joue avec une feuille ou un cailloux sans même en reconnaître l'identité. L'objet devient uniquement un support à son imagination, qui a cet âge, ne peut rien concevoir qui ne sorte de son imagination, car la découverte et la connaissance du monde vient assez tardivement dans l'évolution de sa personnalité. Et curieusement, plus il grandit, plus il choisit la connaissance à l'imagination. Or la poésie, comme peut-être beaucoup d'autres formes d'art, est un des rares moyens de retrouver le plaisir de l'imagination de nos enfances. Alors, comme tu le dis très bien : « vivre et contempler avec les yeux de poète pour ne pas perdre une miette » . Comme je suis très heureux de partager, en particulier avec toi, c luxe de la vie, car tu es instinctivement un enfant qui joue avec les mots, comme on peut jouer avec des cubes, des mécanos, ou des lego ! Merci encore une fois Léo. Cordialement, F Étienne. Un ange au paradis joue à saute-mouton Sur un nuage assis sur un bout de coton.
Cher Léo, merci encore pour ton commentaire dans lequel tu soulignes avec justesse « l'opportunisme et les audaces » des mots. Il est bien vrai que les mots sont des couleurs, que l'on peut faire varier à l'infini, en les mélangeant, en les opposant, ou tout simplement en les mettant en valeur l'éclat. Le cinéma travaille exactement de la même façon mais avec des images. Selon l'angle sous lequel on présente une situation, un objet, un personnage, un détail, un récit se construit. Et le cinéma qui recherche l'esthétisme, comme par exemple celui de Luchino ou Visconti, ou de Joseph Losey, fabrique un discours poétique qui comme tu le dis « nous soustrait des convenances et de la nuit ». Je pense en particulier à « Mort à Venise » ou à «The servant ». Et ainsi on peut diversifier la vision poétique du monde, jusqu'à l'extrême, comme par exemple dans l'univers de Hitchcock. Le récit toujours mystérieux et dramatique est chez lui constamment soutenu par de la poésie. Voilà donc encore une belle réflexion que tu m'autorises et je t'en remercie. À tout de suite. Cordialement, F. Étienne. Le seul souffle des mots attise dans les cœurs Les parfums enivrant de suaves liqueurs.
Cher Léo, merci beaucoup encore une fois pour ce joli commentaire, qui fait de la poésie « une gardienne des clés ». J'aime beaucoup cette expression, qui relie l'écriture poétique à la mythologie, dans laquelle la poésie est toujours représentée par une muse. Elle est, qui plus est, omniprésente depuis le début de l'humanité j'imagine, ou du moins depuis le début du langage. Et c'est toujours un mystère qui habite en nous, tous, car quelque soit la forme de la poésie, elle répond à un besoin de beauté. Elle est directement liée à la musique et souvent elle lui a été associée sous diverses formes, dont la plus récente bien entendu est la chanson. Le courant français le plus connu est certainement celui des troubadours, mais on pourrait également citer la tragédie grecque, dont les choeurs étaient chantés, ou la psalmodie du Moyen Âge catholique. Et il est indiscutable que la musique que la poésie crée ressemble à de la musique et que comme tu le dis : « les notes restent gravés à tout jamais. » Merci encore pour me donner l'opportunité de bavarder avec toi autour de ces textes. Cordialement, F Étienne . Sous l'or en fusion d'une branche de ciel Le soir mèle son sang au feu d'un arc-en-ciel
Cher Léo, merci beaucoup encore une fois pour ce joli commentaire, qui fait de la poésie « une gardienne des clés ». J'aime beaucoup cette expression, qui relie l'écriture poétique à la mythologie, dans laquelle la poésie est toujours représentée par une muse. Elle est, qui plus est, omniprésente depuis le début de l'humanité j'imagine, ou du moins depuis le début du langage. Et c'est toujours un mystère qui habite en nous, tous, car quelque soit la forme de la poésie, elle répond à un besoin de beauté. Elle est directement liée à la musique et souvent elle lui a été associée sous diverses formes, dont la plus récente bien entendu est la chanson. Le courant français le plus connu est certainement celui des troubadours, mais on pourrait également citer la tragédie grecque, dont les Choreus étaient chantés, ou la psalmodie du Moyen Âge catholique. Et il est indiscutable que la musique que la poésie crée ressemble à de la musique et que comme tu le dis : « les notes restent gravés à tout jamais. » Merci encore pour me donner l'opportunité de bavarder avec toi autour de ces textes. Cordialement, F Étienne . Sous l'or en fusion d'une branche de ciel Le soir mêle son sang au feu d'un arc-en-ciel
Lorsque le beau fait un bout de chemin avec la tristesse alors tout semble conspirer à s’accorder un nouveau souffle et une nouvelle chance. Le grand huit des sentiments, harnache de sa sangle d’or, le plus facétieux des espoirs (je suis ravi et enchanté d’avoir croisé la route de l’alacrité qui m’était jusqu’alors inconnue). À plus tard Francis Etienne.
Que les notes emplissent les cœurs de chacun et leur procure un peu de réconfort. L’art est un échappatoire qui n’a pas de prix… riche est celui qui s’en nourrit et sourit.
Nouveau drame devenu un nouveau symbole moderne d’un racisme d’une autre époque et pourtant, tout semble s’accorder pour que demain soit toujours plus honteux et violent, le monde vacille.
“La poésie est l’art de gribouiller l’enfance”, j’aime énormément ce renversement qui offre dès ses premiers mots un magnifique voyage en arrière, insouciant et tonitruant comme peuvent l’être les de la vicissitudes de la vie, jusqu’au dernier sommeil. Vivre et contempler avec des yeux de poètes pour ne pas en perdre une miette et ne rien regretter. Nouveau grand merci Francis Etienne.
Ce blanch!ment final est une nouvelle page blanche pour offrir aux mots un nouveau terrain d’expression. C’est ce que j’aime des mots, leur opportunisme et leur audace, toujours prêts à planter de nouveaux décors pour nous soustraire des convenances et de l’ennui.
Les injustices, les incertitudes et la peur amènent au sentiments de colère et de vengeance, oubliant que cela ne donne jamais de bonnes choses. C’est profondément triste…
Tout semble éphémère et lointain, immortalisé par le souvenir et la beauté des évocations, la poésie en gardienne des clés. Oui, comme des notes qui restent gravées à tout jamais… merci Francis Etienne.
Fut une époque c’était un grand rendez-vous ou peut-être étais-ce le dimanche qui était sacralisé, d’où l’expression des habits du dimanche. Merci pour ce retour en arrière.
« Aérien, fulgurant, et mathématique » ! Comme tu sais bien saisir ces rythmes si différents que j'emploie, bien qu'exprimés dans la monotonie de l'alexandrin ! Mathématique, oui le texte est une forme de formule, calculée, compliquée, qui aboutit à la décision. J'aime ouvrir la pensée, comme on ouvre un cerveau chirurgicalement, pour montrer comment fonctionne, à mes yeux, la volonté, le calcul, ou la construction d'un acte. J'ai toujours été fasciné par ses représentations du corps humain, qui montrent une partie des organes, recouverte par la peau par endroit de sorte qu'en me regardant on voit à l'intérieur du corps. C'est la même chose avec ces illustrations qui montrent à la fois l'extérieur et l'intérieur d'un château, d'une église, ou de quelconque édifice dont on découvre la vie intérieure et intime. Ces illustrations, courantes autrefois dans les écoles primaires, se présentaient sous forme de grands panneaux que le maître accrochait au tableau pendant une semaine pour imprégner en nous la connaissance qu'il voulait que nous acquérions. Ainsi je me souviens du village gaulois, de la villa romaine, du château fort, ou du souper du roi à Versailles. Nous enrichissons notre vocabulaire sous l'autorité du maître qui avec une baguette nous montrait les braies, ou les autels, ou les créneaux ou encore les miroirs. Ainsi naissait en moi ce lien particulier entre le mot et l'image. Pauvre maître il ne savait pas qu'il semait en moi le poison de la poésie ! Mais voilà bien trop de confidences, cher Léo. Je m'en excuse et je te remercie de tout mon cœur pour ces magnifiques dialogues, sous « les tableaux d'une exposition ». Très cordialement. F. Étienne. Au pied de la montagne où se couche la nuit Déjà s'endort le temps presque sans aucun bruit.