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Textes
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Commentaires
Textes coups de cœur Textes les plus lus Recherche
La Herse
Publié le 03/06/2024
Ce texte est brutal comme le sont tous les harcèlements et toutes les violences qui font des ravages chaque jour. Il y a une alternance entre le "je" et le "elle" dont on ne sais pas si c'est pour le style ou si c'est une confusion narrative. Le titre enfin colle bien avec le texte. Il y a de grosses marges de progressions en terme d'écriture mais c'est déjà un beau courage que de partager ses écrits, bienvenue.
Cliquetis de clichés
Publié le 03/06/2024
Le jugement céleste à l'oeuvre et je ne peux m'empêcher une nouvelle fois de penser à Venise à l'évocation des masques sur le rythme d'un tambourin. Je trouve que l'aigle est particulièrement bien choisi pour arracher un dernier simulacre (l'image m'a vraiment conquis, merci beaucoup).
Les commentaires font peau neuve et autres indiscrétions
Publié le 02/06/2024
Merci pour toutes ces avancées positives et ce très beau site interactif qui permet aussi d’avancer ! Bonne fin de dimanche
Ce corps qui nous trahit
Publié le 02/06/2024
Merci Lilas pour ton commentaire. Et cette leçon donne d’autant plus à réfléchir que ces douleurs peuvent arriver avant d’être en âge de les avoir ,et c’est un peu là le problème…
Ce corps qui nous trahit
Publié le 02/06/2024
Les douleurs de l'âge nous ramènent à notre condition humaine. J'aime beaucoup ton texte qui, comme le dit Léo, donne à réfléchir. Merci Évelyne
Marécages d’orage
Publié le 02/06/2024
Cher Léo, merci encore de tout cœur pour lire dans les moindres détails ce texte : « qui a ce pouvoir d'entraîner dans sa roue pléthore d'imagination ». Parfois lorsque j'écris un texte, un poème, j'ai la sensation de parler une autre langue, que d'autres peut-être ne comprendront pas, parce que précisément je démonte la langue de sa mécanique pour la reconstruire avec celle de la poésie, mais toi, tu la comprends parfaitement, certainement parce que tu es aussi un poète. L' immense réservoir des mondes antiques est à ma disposition. L'Égypte et ses fascinants secrets m'offrent des couleurs, des étoffes et des pierres précieuses de mots. Les mystères qu'elle pratiquait rappelle la divinité de la poésie. La Grèce et ses dieux immortels, se disputant comme des charbonniers, me nourrissent de légendes et font jaillir en moi des étincelles. Rome enfin, plus proche de nous, discipline mon imagination et lui donne cette rigueur, que l'on retrouve dans la littérature du Moyen Âge et de la Renaissance. Ces trois courants sont le trépied mon écriture. Bien sûr, j'en mélange les influences, j'en mêle les effluves et j'en décore mes lignes de leur sucre. Je dois avouer que je suis sous le charme des les production hollywoodiennes de " peplum" ! Étonnamment, tu sais lire parfaitement et brillamment, tu me donnes l'occasion d'ouvrir la mécanique de mes poèmes, comme celle qui animait les automates anciens de Saint Albert, Evêque de Ratisbonne, philosophe et magicien !Merci Léo encore pourtant d'attentions et de délicatesses. Cordialement, F. Étienne . Dans un antique temple aux colonnes de marbre Le temps vient s'abreuver à la sève d'un arbre.
Bain de forêt
Publié le 02/06/2024
Excellent!!! Je viens de découvrir ce texte et de vivre un moment de suspens grandissant, jusqu'au dernier instant où l'héroïne subit peur et horreur. Le danger venant des poules, on ne peut que se poser la question : comment cet animal si commun peut-il se transformer en monstre tueur? Du bain d'arbres à la poule vengeuse, une progression très intéressante qui tient bien le lecteur en haleine!!!Je ne peux dire que bravo!
Anges de cire
Publié le 02/06/2024
Merci cher Léo pour me laisser encore une fois tes impressions autour de ce texte. Peut-être la sombre couleur de notre temps jette-t-elle une ombre sur l'écriture ? Le poète, comme l'aveugle, ressent parfois ce qu'on ne voit pas. Il n'explique pas la raison d'être, mais il expose seulement grâce à son outil poétique unique, des visions, comme des rêves, qui lui sont propres. Et comme dans tous les cauchemars, d'effroyables sensations de peur et d'impuissance se mettent en place sous sa plume. Bien sûr la poésie comme tu le dis est : « une source inaltérable d'espoir » car en découvrant le cauchemar, elle le fond sous des mots en dissolvant ainsi le sortilège, le mauvais sort et le désespoir. C'est un registre dans lequel parfois je m'enfonce, presque malgré moi, et dont la beauté souvent m'attire, comme celle d'une flamme ou du vide. Je crois déjà t'en avoir fait part, pour vraiment travailler l'écriture, il faut aussi se plonger dans des univers sombres, cruels, et déchirants. Le vocabulaire est différent, les images s'enroulent autour d'autres rouleaux, la musicalité approche la dissonance mais la cage qui renferme ces univers est toujours la poésie et en particulier le sonnet dont la rigidité ne laisse échapper aucun monstre. Cependant, je dois avouer que c'est un travail épuisant, parce qu'amer. Merci Léo encore une fois de tout mon cœur. Cordialement, F. Étienne. Sous un voile de brume une larme de cire Envahit l'horizon où le soleil soupire.
Perle d’or
Publié le 02/06/2024
Cher Léo, quel élogieux commentaire tu viens de laisser là ! La nature n'est-elle pas une permanente mise en scène du temps ? Et la lumière du jour, comme celle de la nuit, ne transforme-t-elle pas en permanence le passage d'autrefois à demain ? Nous nous arrêtons tous, juste un instant, devant un tableau de la vie et de notre propre vie, un tableau dont nous faisons la substance de nos mémoires, dans lesquels nous entassons ces images, qui parfois, se fanent mais dont nous retirons toujours l'extrême plaisir du souvenir. Qu'importe d'ailleurs leur exactitude ! C'est la substance même de la recherche de Marcel Proust, dans laquelle la réalité n'est autre que celle retrouvée, à travers une sensation, un parfum, un pavé inégal, ou une tasse de thé. Ainsi, la poésie devient une machine à remonter nos vies, avec presque autant d'émotions, que le cours de nos vies lui-même. C'est aussi pour cela, que l'on peut classer Marcel Proust parmi les poètes. Mais je m'avance peut-être un peu trop loin dans ma réflexion, que ton magnifique commentaire, encore une fois, a su si bien déclencher de sa magnifique étincelle. Merci Léo, merci encore 1000 fois. Cordialement, F. Étienne. Les ronces de la joie envahissent nos yeux Quand nous nous habillons de souvenirs joyeux.
Marécages d’orage
Publié le 02/06/2024
Il y a d'innombrables notes dans l'ombre du tympanon et de la guitare pour se jouer de l'illustre pharaon ou du légendaire Hector, jusqu'au galantin qui butine bien loin du fantassin sacrifié à la puissance de ceux qui le précédent. La vie est une musique qui fait et défait les destinées en des danses souvent douteuses, mais toujours mémorables. C'est fou tout ce qui existe en si peu de lignes et tant de poésie : l'évocation a ce pouvoir d'entraîner dans sa roue pléthore d'imagination... merci Francis Etienne.
Recyclage de deux défis vers un roman (Partie 1)
Publié le 02/06/2024
L'écriture appelle l'écriture et cette reprise issue du Trésor des Mascareignes prouve qu'il est possible de faire la part belle à l'imagination. Le lâcher prise et le goût du défi font des merveilles, belle continuation très cher Patrice.
Anges de cire
Publié le 02/06/2024
Il y a mêlé dans cette représentation pessimiste, des symboles de perfidie comme peut l'être le serpent, de souffrance et d'oppression comme le sont les esclaves battus, et l'intransigeance de la rocaille pour accueillir le blé qui nourrit et illumine corps et esprits. Mais la poésie étant une source inaltérable d'espoir, on se dit que le beau n'est jamais bien loin pour retourner la table du destin.
L'urgence d’exploiter les écrivains Pierre Raymond Dumas et Weibert Arthus
Publié le 02/06/2024
C'est toujours cette instabilité qui fait passer toutes les plus belles élaborations comme peuvent l'être les livres, séminaires et conférences, au plus grandes angoisses comme peuvent l'être le départ inattendue de personnes qui semblent compter énormément. Haïti il me semble est tout cela, l'alternance de brefs espoirs, laissant lui succéder de belles désillusions.
Perle d’or
Publié le 02/06/2024
Tout ce beau monde qui s'affaire à faire place nette au matin pour effacer l'illusion d'images extraordinaires me plait au plus haut point. Comme une répétition de théâtre, unique, qui saura ravir le public en foule au moment le plus opportun. J'aime beaucoup cette conspiration créative qui laissera le plus beau dans toutes les têtes. Merci Francis Etienne.
Perle d’or
Publié le 02/06/2024
Tout ce beau monde qui s'affaire à faire place nette au matin pour effacer l'illusion d'images extraordinaires me plait au plus haut point. Comme une répétition de théâtre, unique, qui saura ravir le public en foule au moment le plus opportun. J'aime beaucoup cette conspiration créative qui laissera le plus beau dans toutes les têtes. Merci Francis Etienne.
Palatiale beauté
Publié le 31/05/2024
Merci Léo pour me faire part du charme que tu as ressenti dans ce texte. La paix en poésie est toujours difficile à exprimer, car elle ne s'évoque pas à travers des événements ou des détails en relief, mais elle ce traduit surtout par une immobilité, une absence ou une disparition du décor. La paix est un élément très difficile à définir, car chacun a sa propre sensation de la paix. Pour les uns elle peut être un repos, pour d'autres un silence, pour d'autres encore une image. Il me semble toutefois, que certains traits pour en décrire la puissance sont nécessaires. La paix, en effet doit faire appel à la lenteur, ce que l'alexandrin à lui seul sait parfaitement exprimer, grâce à la césure et à la rime. La paix aussi doit se nourrir d'un temps suspendu, comme celui du soir par exemple. Et enfin elle doit faire surtout appel au rêve, qui n'est rien d'autre qu'une histoire avec des liens qui ne nous sont pas perceptibles, une histoire dont nous apercevons qu'une brève apparition. Alors, les conditions de la création de la paix étant réunies, nous pouvons en contempler la sérénité et la fugace réalité. C'est pourquoi, par exemple, j'ai choisi dans ce texte le masque, le jardin, le miel ou la barbiche comme accessoire de la paix. Merci encore cher Léo. Les mots ont pour toi des secrets que parfois tu partages. Merci encore. Cordialement, F. Étienne. Foulé par un baiser le cœur d'une chapelle Palpite de désir pour un bruit d'hirondelle.
Il y avait en moi un Monsieur Caché.
Publié le 31/05/2024
Merci Léo. Une fois l'envie, l'inspiration et les idées maîtresses en moi, il m'a encore fallu environ 3 heures 30 pour rédiger ce texte.
La fête des mères dans le quartier
Publié le 30/05/2024
Grands remerciements. La fête a perdu, chez nous, beaucoup de chaleur émotionnelle!
La fête des mères dans le quartier
Publié le 30/05/2024
Grands remerciements. La fête a perdu beaucoup de chaleur émotionnelle!
Bain de forêt
Publié le 30/05/2024
Hello, merci de me faire découvrir Thomas Cailley, un réalisateur que je ne connaissais pas: il me reste à trouver le film "le règne animal" pour le regarder. Ton retour sur le style et la forme est partagé par d'autres. Un oeil avisé avait déjà remarqué les redites lors du dernier atelier. Merci pour ta lecture, merci d'avoir pris le temps d'une reformulation car cela donne une idée pour le reste du texte. À bientôt. P.S: et cette fois-ci, j'assume le vice de forme en laissant le texte (je viens de découvrir le bouton "modifier").
À l’encontre du crabe
Publié le 30/05/2024
Merci Léo ! Un texte difficile à écrire car il m'a entraîné hors de ma zone de confort, mais j'ai pris beaucoup de plaisir à travailler dessus. Ç'a été l'occasion de mettre en lumière certaines blessures.
"s"
Publié le 30/05/2024
Moi même j'ai un petit cheveux sur la langue parfois, lorsque je suis énervé. Mais "s" ne sont pas sexy mais les bas nylon, si, dans mon esprit. ;-) Merci pour ton commentaire, Myriam. ;-)
Il y avait en moi un Monsieur Caché.
Publié le 30/05/2024
Double crescendo dans ce texte court mais efficace pour surprendre. De l’hésitation et la gêne à la joie intense d’avoir trouvé programme à son âme avant l’explosion des sens et de la vie, le pari est tenu !
À l’encontre du crabe
Publié le 30/05/2024
De nouveau un sublime texte où dès le départ tu sais rapidement faire naître une intrigue qui nous tiendra en haleine jusque la fin. C’est un texte physique, le corps souffre de bout en bout, montre sa vulnérabilité et faiblesse face à une nature toute puissante qui questionne sur le sens et le but d’une quête. Ce que j’aime particulièrement dans la conclusion “ATTENTION SPOILER NE LISEZ PAS LA SUiTE si vous n’avez pas encore lu le texte”, c’est que pareil à de nombreuses personnes qui ont vécu ces douloureuses disparitions sans avoir les réponses pour faire son deuil, il y a tout de même une issue : ce qui dépendra de nous et constituera les réponses, ses réponses, celles où l’on a prise et que l’on peut décider. Le reste doit être acceptation car l’on ne peut pas refaire ce qui a été et pardon car nul ne mérite d’être enchaîné à des douleurs dont il n’est en rien responsable et parfois même victime. C’est tout un cheminement difficile comme le suggère ce périple si bien écrit… vraiment un très beau texte, merci.
"s"
Publié le 30/05/2024
Coucou Un fils de Louis, Comme tu es en verve ce matin. Avant de te lire, j'étais moins persuadée l'aspect sexy du "s" soit Kaa "aie confiance..., crois en moi" soit "qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes?". "S" hypnotique certes, sexy peut-être pas. Chez moi, c'est associé à une interposition linguale à corriger, rien de sexy du tout donc. Pour ma part, en parlant du son "s", je pratique couramment "Sacha le Chat"de Laurent Gaulet avec des papys frontaux et des ado qui bégaient: un public auprès duquel ta création serait tout à fait ravageuse (et inadaptée) mais comme la petite tornade de 9h n'est pas là, tu m'as bien fait rire. Merci pour cette bouffée d'oxygène bienvenue. Je lis ta participation à l'atelier dès que j'ai un moment.
"s"
Publié le 30/05/2024
Ha ha ha ! En plus d'innombrables mots comme "cuisse", je rattache le son du "s" à celui que font les bas nylons lorsqu'elles croisent et décroisent les jambes.
Palatiale beauté
Publié le 30/05/2024
Souhaitons que le feu torrentiel n’efface pas ce visage d’ange aux couleurs de la neige, car c’est un poème empli de paix et de quiétude que l’on ne souhaite troublé par rien au monde. Un tableau sans âge qui semble éternel. Merci pour ce moment suspendu Francis Etienne.
"s"
Publié le 30/05/2024
Je ne peux m’empêcher de rattacher ce son à celui des serpents et à l’illustre Kaa du livre de la jungle “aie confianccccce” :-)