Bonjour Patrice et merci beaucoup pour t’être essayé à l’exercice, et j’aime bien le nombre de 7 : .comme pour la création sur chaque jour de la semaine. Tu as réussi à mêler deux thèmes en un que tu as associé : la sensualité et l’amour des femmes à la liberté. Ton tout premier haïku proposé est celui que je trouve le plus proche de l’esprit de cet art si bref et intense qu’est le haïku car il s’appuie et fait référence à la nature ce qui crée une image très forte et visuelle. Concernant le second, j’aurais compté 8 syllabes sur le second vert. Mais au-delà de l’aspect technique c’est intéressant de constater que face à l’aliénation amoureuse tu évoques deux issues très opposées : devenir esclave ou alors payer le lourd prix de la séparation ou encore du renoncement. La passion fiévreuse qui se sauve ou qui courre à sa perte. Encore merci pour cette belle participation.
Je suis d'accord, ce n'est pas le lieu ici pour développer à partir du contenu. Mais je ne comprends pas ta citation "J'ai toujours pensé qu'il fallait se marier après plusieurs décennies d'union." Je n'ai écrit cela nulle part dans mon texte. A plus tard ! ;-)
Des passages intéressants "J'ai toujours pensé qu'il fallait se marier après plusieurs décennies d'union." Qui suscitent interrogations, mais ce n'est pas le lieu ici pour développer.
J'ai apprécié ce texte et les dates forcent à suivre l'histoire.
Coïncidence : j'ai écrit il y a longtemps un texte sur une LILI et ton texte m'amène à le revoir.
Ça finit de cicatriser. ;-) Merci ! J'ai la chance de vivre avec ma compagne dont je suis encore amoureux et qui m'apporte tellement ! Donc, ne vous inquiétez pas, tout va bien. Merci encore !
Oui on ressent cela au travers de toute cette lettre.
L’été dernier, ce n’est pas très loin et j’espère que de l’écrire vous a aidé et que vous allez mieux.
Bonne soirée
Ce texte, ce n'est pas rien. Suite à votre commentaire, je l'ai relu et il est perfectible mais la substance est là et bien là. Cette lettre sera la conclusion probable du récit dont j'ai entamé l'écriture depuis plus d'un an. Je suis très heureux qu'elle vous ait touchée d'autant plus que vous ignorez le contexte. Votre réaction, Evelyne, me confirme que ces mots "fonctionnent", non pas parce que je serais doué pour écrire mais parce qu'ils racontent bien l'extrême détresse dans laquelle je me trouvais l'été dernier. ;-)
Bravo, j'adore ce texte, et cette double moquerie sur deux points que, personnellement, je déteste totalement : ces imbéciles "félicitations" relatives au fait d'avoir réalisé un "va et vient têtu en duo"
et ce stupide pari de "vider son verre de bière d'une traite" (J'ai vu des jeunes s'effondrer psychologiquement à cause de ce genre pari auquel ils ne voulaient pas répondre)
C'est très bien écrit. C'est mon deuxième plus grand coup de cœur avec "Maman n'était pas très cultivée"
Merci beaucoup Évelyne d'avoir pris le temps de lire et de commenter ce texte. Je voudrais d'abord dire qu'il s'agit de littérature et non d'une analyse sociologique. C'est un élan ! C'est une pirouette ! C'est un jeu ! La métaphore entre les bateaux et les gens à terre avec la jeunesse et le troisième âge est l'idée à partir de laquelle j'ai -je vous rejoins absolument- extrapolé, exagéré, forcé le trait. Je viens de passer trois jours avec des étudiants en médecine et Waouw ! Quel bain de jouvence ! Quel rechargement de batterie ! Quelle belle énergie et quel enthousiasme ! "Vous êtes dur pour ceux qui essaient d’être soignés". Au contraire, à travers ce texte, j'encense ceux qui, malgré les affres de l'âge continuent à se battre, à se soigner. J'écris d'ailleurs qu'ils gagnent car ils persuadent les autres et se persuadent eux-mêmes. J'ajoute que donc finalement ils demeurent jeunes ou presque. "...elles ne s'en laissent pas compter. Elles redoublent au contraire d'efforts. Et elles les (les autres) persuadent presque et elles se persuadent presque. Et puisque ce qui est cru est, elles sont encore jeunes ou presque." "En tous cas, votre texte est bien écrit!" Merci ! ;-)
Merci beaucoup Évelyne d'avoir pris le temps de lire et de commenter ce texte. Je voudrais d'abord dire qu'il s'agit de littérature et non d'une analyse sociologique. C'est un élan ! C'est une pirouette ! C'est un jeu ! La métaphore entre les bateaux et les gens à terre avec la jeunesse et le troisième âge est l'idée à partir de laquelle j'ai -je vous rejoins absolument- extrapolé, exagéré, forcé le trait. Je viens de passer trois jours avec des étudiants en médecine et Waouw ! Quel bain de jouvence ! Quel rechargement de batterie ! Quelle belle énergie et quel enthousiasme !
"Vous êtes dur pour ceux qui essaient d’être soignés". Au contraire, à travers ce texte, j'encense ceux qui, malgré les affres de l'âge continuent à se battre, à se soigner. J'écris d'ailleurs qu'ils gagnent car ils persuadent les autres et se persuadent eux-mêmes. J'ajoute que donc finalement ils demeurent jeunes ou presque. "...elles ne s'en laissent pas compter. Elles redoublent au contraire d'efforts. Et elles les (les autres) persuadent presque et elles se persuadent presque. Et puisque ce qui est cru est, elles sont encore jeunes ou presque."
"En tous cas, votre texte est bien écrit!" Merci ! ;-)
J’ai trouvé votre texte sans complaisance envers la vieillesse et le vieillissement du corps. C’est certainement une époque de la vie difficile puisqu’elle précède la mort, mais je ne vois pas du tout les choses comme vous. Personnellement être entouré par des jeunes et la jeunesse me réconforte et me booste. Je ne vois pas du tout cela comme regarder un bateau et ne pas partir. Au contraire, c’est stimulant et ça ouvre des horizons qu’on peut découvrir. Pour moi, lire est une évasion que je pratique même en voyage ! ce n’est pas un pis aller.
Vous êtes dur pour ceux qui essaient d’être soignés, personnellement je trouve que c’est un respect qu’on se doit à soi- meme et aux autres.
Par ailleurs et De mon côté, j’ai toujours aimé me balader au port, voir les bateaux partir. C’est le mouvement qui créé la vie, quel que soit l’âge qu’on peut avoir.
En tous cas, votre texte est bien écrit!
Merci Jean-Luc, ma seule obsession était de prendre tout le monde à contrepied sur une chute inattendue et il est vrai que pour ce faire j'ai mis le paquet sur les "punchlines" pour distraire lectrices et lecteurs afin de leur réserver la plus drôle des surprises finales. A plus tard.
Lorsque j'ai écrit ce texte complètement fictif, je souhaitais surtout faire une accumulation de stéréotypes pour montrer à quel point ils peuvent être féroce. Cette chute oedipienne permet aussi de compléter la galerie de stéréotypes et il est vrai que j'ai écrit tout le texte pour distraire suffisamment les lectrices et lecteurs pour que la surprise de la chute soit totale. Mais je suis tout de même d'accord avec l'adage "dis-moi ce que tu consommes et je te dirais qui tu es"... Merci Evelyne pour ton retour.
Ces temps d'insouciances et de défis insensés pour appartenir au groupe a traversé toutes les générations, l'alcool facilitant l'improbable jusqu'au coup de froid généré par une vie non choisie, donc subie... ils ont raison ceux qui disent qu'il faut le temps de vivre sa jeunesse à fond pour ne rien regretter ensuite, cela permet de se ranger de façon moins contrainte et parfois même de façon salutaire. Il y a un temps pour tout, il faut juste vivre les choses dans son bon timing, à l'écoute de ses aspirations. Tes textes oscillent entre les plus belles passions et les plus grands désespoirs, le grand huit de la vie.
Le monde du travail et l'univers impitoyable des entreprises privées dont le coeur de métier est la vente. L'agressivité et la compétitivité sont bien décrite, j'ai également eu du mal à m'approprier la multiplicité des trigrammes mais si ils apportent comme le dit Jean-Luc une dose de réalisme supplémentaire.
J'aime le ton assez directorial/dictatorial de cette histoire. Cela va bien avec l'esprit qu'il peut y avoir dans certaines jungles de grosses boutiques. C'est là que je ne suis pas vraiment d'accord avec Patrice quand il fait une comparaison avec l'orgasme, puisque celui ci est précisément une finalité dans certains cas, et en tout cas dans celui des "chacals" du monde des affaires, dans de nombreux exemples. Les préliminaires sont une perte de temps et d'argent à bien des esprits.
Quant aux initiales, j'ai connu cela (et les miennes sont justement JLM !), donc... la situation décrite m'apparaît bien crédible :-) bravo. Bien vu l'usage d'un mot peu utilisé (entregent). Il manque juste un petit "s" dans la locution "de la direction de équipes".
J'aime bien les coulisses que tu décris et j'aime bien ton rentre-dedans envers les dents longues. Au début ça m'a très vite pris et j'étais dedans mais les initiales m'ont d'abord découragé. Ensuite, j'ai eu l'impression que tu fonçais à l'objectif or, à mon sens, la lecture et l'écriture, c'est un peu comme le sexe. L'orgasme est à l'horizon mais en réalité, il n'est pas la finalité. Il n'est en fait qu'un prétexte. La chute peut tout foutre en l'air mais sans préliminaires parfaits, elles sera vaine. ;-)
N.B. Je n'ai aucun grade pour te dire ce que je t'ai dit. C'est juste ce que je pense et dans cette perspective, mon avis a une valeur très relative.
Merci beaucoup pour ton retour Léo. Oui, les dates, c'est un problème. Je ne veux pas m'appesantir sur cette période alors j'essaie d'être clair en m'aidant des dates, mais ce n'est pas résolu. Je vais améliorer ça. Et je dois pouvoir faire quelque chose sur l'amateurisme aussi ! Bise ! Et heureux que tu restes moins sur ta faim. ;-)
J'ai toujours pensé qu'il fallait se marier après plusieurs décennies d'union, pour célébrer les voeux et tout ce qui s'est passé, sans aucune contraintes. Les plus beaux et costauds des mariages sont ceux-là. De belles phrases Patrice, parmi mes préférées : "du quotidien bien habillé, en un mot, de la respectabilité' / "un événement qui s'était pourtant profondément enterré sous le seuil de toute probabilité" / "c'est autre chose, ça peut être très bien, ça peut faire danser les gens, ça peut même parfois les rendre heureux". C'est plus étoffé et donc c'est bien mieux, il y a juste un "amateurisme" en double, même s'il est conscient et choisi qui me gêne. Et attention aussi trop de dates, trop rapidement et c'est à cela que l'on voit qu'il y a des gros trous à combler. A plus tard.
Bonsoir Jean- Luc, merci pour ce bel encouragement et aussi la compréhension de mon texte. Ça me touche beaucoup.
Je mettrai dorénavant un peu plus d’attention dans la ponctuation et le style.
Je vous souhaite une belle soirée !
C'est rondement mené , et le tapis se déroule admirablement jusqu'à la chute (aie !) délicieuse. Merci Léo. J'ai adoré toutes ces petites phrases , comme "Sa maigre paye s’évaporait comme son amour propre, au tripot de chez Abdelkader sis à l’angle de la rue Gambetta et Jaurès, promettant à Sandrine de finir par conjurer la roue de l’infortune.", "C’est le cœur authentique de son ticket de caisse qui ferait se précipiter le battement de mon code-barre.", "La fée du logis ayant certainement remisée la fée lation dans le placard à chaussures, car de tels actes voyez-vous, seraient crottés par la honte" et tout le reste :-)).