Ce que mon texte illustre, c'est que ma position de genre est flexible. Autant dans "Ambre gris" je charge les filles en soquettes blanches, autant ici, c'est l'homme que j'accuse. ;-)
Je suis très sensible à la photographie, et je suis passionné de cinéma parce que ça fourmille de plans travaillés et souvent très esthétiques. Et elle est magnifique cette photo qui illustre ton texte. La force des femmes, la mythologie est sexiste car Atlas devrait être une femme, sans aucun doute possible. Il y a la charge mentale dans ton texte et bien pire, le réceptacle à toutes formes de diktat et on le perçoit de violences impardonnables.
Cette fin du voyage qui t'enseigne que ce qui a été vécu ne se représentera plus jamais à l'identique. Profiter de chaque moment pour ne rien regretter, le carpe diem de toute jeunesse qui même des décennies après continue de nous habiter. J'ai énormément aimé lire ta dernière phrase, unique. A plus tard !
Bonjour Chris,
Écrire un roman.. Une tâche passionnante et bien difficile. Je rejoins les conseils avisés de Léo, beaucoup d'idées à développer sans toutefois tomber dans les lieus communs. Du point de vue de la forme, je trouve que tes phrases sont trop longues souvent, trop chargées. Tu introduis trop de subordonnées avec le relatif "qui". Et fais attention aux répétions. Essaie de donner à ton texte un style moins académique car cela les éditeurs n'aiment pas trop. En gros, des phrases plus courtes, moins chargées en adverbes, un style ( "une patte" plus personnelle), et fais de ce sujet quelque chose d'inédit pour l'oeil avisé d'un éditeur. Et mets l'accent sur tes incises, cela donne du liant au propos, à l'intrigue. Voilà, en tous cas persévère, seul le travail paye dans ce genre d'entreprise.
Il fallait oser s'ériger ainsi face aux institutions aussi puissantes que sont la justice et l'armée pour contrer ce crime de "lèse-humanité". Je partage ton avis sur ces nécessaires piqures de rappel et je trouvais bien que ce site puisse les archiver et en assurer de façon régulière la promotion. Te dire aussi que le tout nouveau sujet d'écriture pour le mois de février vient de sortir et c'est Fabien qui régale. En qualité d'auteurs engagés, tu peux aussi si tu le souhaites proposer un sujet via l'adresse mail d'iPagination. Bon dimanche.
Grandiose écrit que celui-là. Las ! Ce regard percutant sur les "esprits de malfaisance sociale" semble perdre peu à peu de son pouvoir par les temps qui courent. Merci pour la piqure de rappel.
Né 12 ans avant mai 68, donc éduqué à l'ancienne tout en me prenant un souffle révolutionnaire en pleine figure à un âge où j'avais déjà compris les essentiels de la vie :-) Mes parents avaient des origines rurales, et j'ai vécu une partie de l'enfance en ville (un cauchemar pour moi) puis une autre à la campagne (une joie) et j'ai toujours cultivé cet aspiration à la ruralité depuis. Quand à leur niveau social, mon père était un artisan très travailleur mais très borné, et ma mère une secrétaire des études (dans une école d'ingénieurs agricoles), très travailleuse mais très soumise à son mari. Les deux aspiraient à être ce qu'ils n'étaient pas. Donc, j'ai connu une enfance étrange, pas épanouie du tout, solitaire, malgré une sœur (qui n'existait pas pour moi), très divisée entre des mondes différents :-) Rien qui ne peut se résumer ici !
Te lire me rappelle ce que Léo et toi aviez déjà dit sur l'aspect "universel" de ce qui est intégré dans "Les démons". Outre cela, je suis très heureux des échanges que ce récit amène ici. Ton expérience personnelle m'intéresse, me surprend, m'enrichit. En quelle année es-tu né ? Es-tu d'origine rurale ou citadine ? Tes parents étaient-ils de la classe laborieuse ou plutôt de celle des intellectuels ? ;-)
Je n'avais jamais vu l'idée du réchauffement climatique comme objectif et non comme effet. Le scénario me semble prometteur même si je dois reconnaître que la science fiction n'est pas mon domaine de prédilection.
Je voudrais zoomer une phrase dans ton texte qui m'a gêné : "Il vient (de) réaliser que la partie est terminée pour l'humanité. Elle va disparaître à jamais et aura de plus contribué à l'extinction de milliards d'autres êtres vivants sur la planète."
Je pense qu'une difficulté pour un auteur est de trouver le meilleur équilibre entre la rigueur et la légèreté. A mon sens, ta deuxième phrase ici est, dans cette perspective, perfectible. Par exemple : "Il vient de réaliser que la partie est terminée pour l'humanité qui, de surcroît, va disparaître en emportant avec elle la plupart des espèces animales." J'irais plus loin. La seconde phrase n'est, en réalité, pas indispensable, elle est nuisible. "Ce simple constat transforme le ciel, cette nuit, en une perspective terrifiante pour Ralph. Il vient (de) réaliser que la partie est (était) terminée pour l'humanité. Exit le prédateur suprême, une autre espèce arrive : la nature a horreur du vide !"
J'espère ne pas avoir été trop rentre dedans. ;-) J'ajoute que mes commentaires n'engagent que moi qui ne suis pas auteur. Je n'ai jamais publié un seul livre.
Cordialement ! Et bienvenue ici ! ;-)
Je n'ai pas connu les vidéos, et de très loin playboy. Par contre, en 3ème (française !) j'avais réussi à me placer sur la liste d'attente du livret rouge interdit. Un petit livret d'une 20 aines de photos noir et blanc sous une banale couverture anonyme rouge qui circulait dans le collège. Quand ce fut mon tour, je l'ai ramené à la maison. Mais au moment ou je commençais à m'ébahir, interloqué, devant ces scènes très "osées" que je n'imaginais absolument pas avant ce jour là, ma mère est monté dans ma chambre. Je n'ai eu que quelques secondes pour mettre le livret dans une poche de mon blouson. Je suis allé faire je ne sais quoi ailleurs, "mine de rien", sauf qu'en revenant un moment plus tard vers ma chambre mes deux parents m'attendaient. Cela m'a valu une redoutable et douloureuse gifle de mon père, des engueulades de ma mère qui me criait "ça n'est pas comme ça que ça se passe", et une privation de repas de midi avec interdiction de sortir de tout le week-end. Sans oublier les foudres de tout le collège ou presque puisque mes parents ont brûlé le livret.
Ce que j'ai retenu de tout ça : 1 - mes parents fouillaient dans mes poches et mes affaires 2 - ils me mentaient éperdument, car SI, c'est bien "comme ça" que ça se faisait et qu'ils le faisaient 3 - que jamais, JAMAIS, ils n'y aurait le moindre mot de mes parents sur la sexualité, ni même sur ce que je ressens ou vis 4 - qu'à partir de là... toute confiance serait définitivement rompue. Ceci dit, j'adore tes mots "de ne pas s'être lavé les mains, de salir la cuisine avec ses chaussures sales, de mettre trop de poivre, trop de sel, trop d'ail", ce que mon père pouvait parfaitement reproché à n'importe quel moment à ma mère, et cet autre extrait : "Simplement associer Martine et ma sexualité était impossible, inimaginable." qui semble reflété et résumé à lui seul toute la complexité de la sexualité dans nos têtes, à ces âges-là !
Merci, Jean-Luc ! Bientôt un autre défi ! J'adore être brûlé par certaines femmes. Les autres, je vais parvenir à les virer de mon esprit, ce n'est qu'une question de temps.
L'image du pétrole est intéressante, car c'est l'exemple type des ressources que nous "pillons' jusqu'à épuisement, en seulement quelques décennies, là où il a fallu des millions d'années pour qu'elles se forment et nous parviennent. Pareil pour le gaz, les métaux rares, les minerais précieux... Au point où nous en sommes, il me paraît impossible que nous trouvions "à temps" les ressources (énergie et matière) nécessaires pour compenser cet épuisement. Oui, nos vues sur l'espace proche n'a pas d'autre objectif que de piller sur d'autres satellites ou planètes ces ressources, mais qui sera capable d'aller vraiment vivre "là-bas" dans seulement quelques décennies alors que nous ne sommes pas même en mesure de nous entendre sur ce bijou unique que l'on appelle Terre ? Immense sujet que celui soulevé ici. Merci de l'avoir fait :-)) Sur la forme, je suis un peu comme Léo.
...et je lis des sentiments plus que des mots.
C'est superbe ce que tu a écris là.
Mais je m'inquiète un peu : ne vas tu pas te faire dévorer par cet amour quasi obsessionnel des femmes ? :-)) Humour, évidemment
Merci beaucoup Chris pour ta (je tutoie directement mais je peux vouvoyer à la demande :-), pour ta confiance car publier un texte et le livrer aux autres nécessite du courage. Je te propose un retour en deux phases, le fond et la forme. Concernant le fond, j'ai accroché à toutes les thématiques, nombreuses, traitées et j'ai apprécié que l'on parte du plus proche de nous sur le constat au plus large avec les politiques, et notamment celles des Etats-Unis dont on sait qu'elle relève plus du profit et du développement que de la préservation et de l'équité. Et même plus lointaine ment parce que tu évoques "ceux d'en haut" dont toute une littérature leur est dédiée. Donc sur le fond... je suis à fond. Sur la forme, ce qu'il y a dans ce seul texte pourrait tenir... en plusieurs livres. C'est un pré plan, qui nécessiterait à mes yeux d'autres plans de développement pour chaque livre à venir (de mon avis, partir du local, à pourquoi pas l'intergalactique) avec surtout des personnages qui deviennent notre, auxquels on peut s'identifier ou non (de très bons "méchants" animent de très bons livres et servent par antagonismes de très belles causes. Tu as les idées, tu ne fais quasiment pas ou peu de fautes (je n'en ai pas relevé en lisant à bonne allure), il ne te reste plus qu'à mes yeux à contextualiser et développer, à travers les personnages, à travers les intrigues multiples et nombreuses qui doivent survenir sur un récit au long cours. Merci d'être ici et d'avoir partagé ce premier texte qui je l'espère en amènera d'autres. A plus tard.
C'est très court et très puissant. Beaucoup d'émotion et beaucoup d'harmonie, les mots et les sentiments font corps et offre un temps suspendu aux ailes des anges, pour un souvenir qui vient d'entrer dans l'éternité. Très beau.
Une autre époque, qui sans les smartphones prenait des tours nettement plus audacieux et risqués. Et puis il y a le sexe et il y a l'amour, ton texte discerne bien ces deux notions, qui même si elles se combinent et fusionnent dans un second temps, n'ont pas du tout la même approche. Merci Patrice, je file sur ton dernier texte publié.
Je n'ai jamais pu me ranger dans une case depuis le jour où, vieil ado, j'ai finalement décidé de vivre plutôt que de passer mon temps à chercher comment me flinguer. Alors maintenant, j'espère ne jamais changer de voie pour le temps qu'il me reste :-)) J'aime bien mon "Oreste" et je n'ai pas envie qu'il tombe aux oubliettes, pas plus que Diégo qui m'amuse beaucoup. Mais s'il faut faire dans de l'hippocampe baladeur et dans de l'approche clinique... no problemo, je suis là ! C'est super bon pour la mémoire et l'esprit que de creuser quelques connaissances, de fouiller pour être crédible. Donc, je suis prêt à me faire maçon, pervers narcissique, oligarche ou voleur (bien que c'est un peu le même truc) s'il le faut. Très sincère remerciement Léo. Et ça m'a fait plaisir de parler de Gibraltar aussi, car pour de vrai... c'est un détroit envoûtant
Merci Léo pour ce message très clair et chaleureux à la fois. Ce n'est pas l'ipagination qui manque pour écrire encore de belles choses. Il faut juste souhaiter qu'il y ait un peu plus d'ipaginateurs actifs :-)) Finalement, j'ai connu deux chocs chez ipagination, donc, cette troisième période sera la bonne, à n'en pas douter ! Donc belle années à toutes les personnes qui passent par ici
J'ai aimé tout particulièrement l'ombre de l'ange, il fallait penser à associer ces deux là, contraste du divin et du terrestre, de la pureté et des zones sombres... c'est très difficile de trouver les bonnes images et d'équilibrer les descriptions, un travail méticuleux et il est toujours heureux de constater à quel point tu y travaille.
Je rejoins Jean-Luc, tout est effectivement sensoriel et d'une légèreté incroyable, du coup un seul mot me gêne "frotter", dur et trop mécanique comparé à l'ensemble.
C'est génial, quel excellent moment passé. Le je au commencement, et le voyage intérieur pour refuge, du court et bref et l'on comprend mieux la raison ensuite. Je ne m'attendais pas du tout à une approche clinique pour cet atelier, et une fois n'est pas coutume, tu parviens à me prendre complètement à contre pied et l'on avance de surprise en surprises. Lorsque j'ai vu le Chaman intervenir, j'ai irrémédiablement pensé à celui des Mascareignes mais celui-ci dans ce contexte semblait tellement plus sérieux que j'ai poursuivi en pensant que c'en était un autre, jusque la chute où j'ai affiché mon plus grand sourire, car bon sang, qu'est-ce que cet atelier au long court a été un formidable moment. Et puis enfin, et surtout, quelle incroyable trouvaille poétique que cet appel du large à l'hippocampe... vraiment excellent. Et puis une nouvelle fois, bluffé également par le niveau de documentation, cette fois médical, tu es un caméléon aux multiples expertises, chapeau.