Il n'est pas rare que ta poésie évoque des peintures, tout simplement parce que les mots sont aussi des touches de couleurs... c'est cette fois la sieste de Van Gogh que ton poème fait ressurgir, je l'ai affiché sur mon écran dans une autre fenêtre à côté de ton poème que j'ai lu une nouvelle fois et j'ai trouvé que c'était parfait pour contempler davantage encore les arts qui se conjuguent.
C'est un texte intense car sincère et emprunt de sagesse.Les mots sont justes, posés dans leur simple appareil, en toute vérité. Il faut avoir la mort devant soi pour comprendre que le temps qui reste doit nous conduire à la paix intérieure pour voyager un peu plus léger ensuite. Et c'est dans dans ce processus comme tu l'écris si bien que l'on s'aperçoit des poids bien inutiles que nous avons transportés pour rien... il n'est jamais trop tard pour se sourire à soi-même et ça passe par se satisfaire de ce que nous ne serons plus.Ajouter enfin qu'il est inutile de se délester pour se charger de regrets, une charge pour une autre est une transaction bien inutile... A plus tard Evelyne.
J'ai toujours pensé que la poésie avait une vertue alchimique. Cette capacité à transformer le plomb en or, les mots en art, la tristesse en une larme d'espoir qui roule et dévale le flanc de notre dignité retrouvée... il n'y a que la poésie qui sache pardonner à notre condition humaine, qui sache toujours nous raccrocher à un fond de beauté, nous confier que peut-être...
La vieillerie sous ta plume c'est le temps qui s'échappe en d'ultimes souffles poétiques. Disparaitre est ce que nous avons de commun et c'est une chose qu'il faut apprendre à apprivoiser. Nos mots filent en nos clepsydres intérieurs, ils égrènent nos âmes et témoignent de ce qui sera plus, c'est en cela qu'ils sont extrêmement précieux. Merci pour ce poème.
La musique et l'écriture c'est l'expression de l'âme et des sentiments, tout cela es bon pour le développement personnel et voici déjà une excellente de s'y mettre. Comme disait Oscar Wilde "Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec on atterrit dans les étoiles". Le bonheur suprême c'est de se contenter de ce que l'on a et d'en jouir pleinement, je médite souvent à cela lorsque je me met à rêver en plus grand, et j'y gagne à chaque fois un sourire entendu.
Chère AE Myriam, Votre bonne impression devant ce texte me ravit et je vous en remercie. Je vous remercie aussi pour vous être abonnée à mes publications aussi spontanément. Le conte fantastique me donne un grand plaisir à écrire. La rapidité et la foison des détails doivent être le maître mot, en peu de lignes, comme ces chateurs d'opéra qui n'ont que quelques secondes pour la note ! C'est assez proche d la nouvelle. Les plus belles sont à trouver chez Maupassant ou Zweig. Un jour m'y essayerai-je peut-être mais je n'y suis ni rompu ni prêt à me rompre. Merci encore pour ce merveilleux commentaire et vos désormmais fidélité. Cordialemen, F Etienne
Cher jean-luc, magnifique expression de tes impressions devant cette page et de ta richesse intérieure ! Vous lisez non pas entre les lignes mais vous lisez à la lèvre des mots. Merci pour me donner tant de plaisir à respirer un parfum de lilas, s'exhalant de vos mots. Les vers sont parfois des cuirasses sous lesquelles battent le coeur des chevaliers, et parfois ces palais dont brillent l'Andaloousie. Il n'est pas simple de leur faire la morale ! mais comme vous le savez, je suis presque aussi aguerri que Don Quichotte. Merci encore, et à très bientôt. F Etienne
Cher Léo,
La délicatesse c'est aussi la tienne pour cette belle remarque. J'aime beaucoup pierre à pierre. Ce sont des mots de ma collection aussi, et j'en ai été très touché. J'aime beaucoup ce sonnet. Il est rare que je m'exprime sur mes propres compositions, mais pour celui-ci j'ai une faiblesse. Comme tu l'as écrit il y a de l'instant et de l'éternité dans ces lignes, la couleur en particuliers me charme. Les heures que j'ai passées à saisir ces deux éclairs m'ont été offertes avec tant de délicatesse, précisément, et j'en vénère les plaies.
A bientôt, Léo, Cordialement , F Etienne De la nuit de ce jour naîtra comme un visage Une lance de feu lancé depuis Carthage.
Merci Léo, ton appréciation de haute voltige me touche tant et me rend tellement nostalgique; C'est une sorte de philtre. Les mots parfois explosent aussi. Il faut en prendre garde, mais les bombes aussi éclatent et il faut bien sûr, le savoir. J'ai souvent l'impression de me répéter avec toi, un peu comme avec un vieux copain, mais comme je n'ai pas de mémoire (ça prend trop de place), je palie avec un sourire à peine embarrassé. On a tous des défauts. L'art d'écrire s'apprend. L'art de lire n'appartient qu'à quelques uns, comme toi; C'est un privilège. Lorsque j'ai commencé à rassembler ma boîte à mots, vers dix ans, je ne savais pas pourquoi mais j'en avais la passion. Plus tard j'ai flirté échangeant des lettres d'amour avec des inconnues de mon âge, et enfin j'ai voulu écrire. Depuis tout m'est papier et tout m'est encre. Quelles confidences, ce soir ! Cordialement F Etienne. Une piastre d'or roule sur l'abreuvoir
Où viennent les troupeaux quand le temps va pleuvoir.
Je suis sincère et bienveillant, au delà, c'est trop compliqué pour moi. Je crois n'avoir agressé personne. J'ai dit mon avis. Certains s'en nourriront, d'autres pas. C'est le principe ici. Et c'est pour ça que j'aime ce site. Merci pour ta sincérité, cher Jean-Luc. ;-)
Cher Patrice, je profite de ton commentaire pour te dire ici mon avis : je te trouve un peu dur depuis quelque temps à propos des textes "longs". Après tout, souviens-toi, nous avons été plusieurs à lire « sur un écran d’ordi » de longs extraits de ton ouvrage en construction, et nous y avons pris plaisir autant que tu sembles avoir apprécié que nous y apportions notre ressenti et nos remarques. Tu sais bien que, parfois, le sens et l’émotion peuvent être anéantis « par une trancheuse à jambon », que le tout est supérieur à la somme des parties. Le Peuple des Mots autorise chaque auteur à l’expression dans la forme qu’il souhaite. Comme il autorise chaque lecteur à apporter avec bienveillance des avis et suggestions pour essayer de porter chacun de nous vers le meilleur. Or, sur ce point très précis de la « longueur » d’un écrit, ton avis (qui n'est qu'un ressenti pour ton confort de lecture), dont tu as l’honnêteté de dire qu’il n’engage que toi, n’apporte rien de constructif à une époque où l’écran devient à minima un passage obligé avant le papier, tel que toi-même t’y es soumis en un temps. Par contre, vois-tu, tu seras bienveillant avec moi si tu me dis qu’il serait plus juste ou non d’écrire « nous fumes plusieurs à lire de longs extraits », plutôt que « nous avons été plusieurs à lire de longs extraits », puisque je n’ai pas ton talent dans l’usage de la grammaire, mon gros point faible :-))
Happé depuis longtemps par la frugalité, prétentieusement peut-être par une forme d'ascétisme, me voilà subitement ébloui par un bijou... de sens ! Quelle belle rencontre avec ce luxe « d'insolence » contre-sybillin si incisivement ciselé… Délicieux camouflet à l’à-peu-près des mots, et à ceux par trop avides d’embobiner des esprits déjà par trop embobelinés. Que dirait aujourd’hui Alexandre Arnoux, lui qui écrivait déjà « Ah, ils t'ont bien embobichonné, les capitalistes, les vautours! » tandis que je biberonnais au bistrot de La Tétine ? Merci Francis pour cette subjuguante expression de ton talent.
Superbe ce texte. Il remet les questions éternelles au centre de l’écriture. La proximité d’autrefois, les camaraderies, les retrouvailles de loin en loin, les souvenirs communs, l’indifférence dont on s’étonne et la mort qui apparaît dans l’ordre des choses. Quelle poisse cette maladie et le diagnostic est d’une violence... parfois seulement 6 mois. C’est tentant d’être dans le déni de se dire que c’est juste un trouble articulatoire… Tout ça pour terminer avec une appli de CCA quand on parvient à la mettre en place et à recevoir les patients rapidement.
6 mois c’est le laps de temps pour oublier d’appeler un ami et le temps dans lequel une personne qui vient de se prendre ce diagnostic en pleine face peut s’éteindre. Comme tu dis, pour le reste c’est vous qui voyez… je trouve que ce serait dommage de s’éteindre avec des regrets.
Comment rendre le quotidien des autres plus chaotique… Ajoutent-ils des contraintes à loisir pour oublier qu’ils n’ont la main sur rien? Attendent-ils un pourboire pour faire plus vite? Mystère. En tous cas, j’apprécie beaucoup vos chroniques
Comment rendre le quotidien des autres plus chaotique… Ajoutent-ils des contraintes à loisir pour oublier qu’ils n’ont la main sur rien? Attendent-ils un pourboire pour faire plus vite? Mystère. En tous cas, j’apprécie beaucoup vos chroniques
Alons alors, voguons vers le Cap de Bonne Espérance ! ce cap gardé par un monstre marin, un cap où les Romains voyaient une des entrés de l'enfer L'errance est le propre des navigateurs. Elle les conduit presque tous vers la superstition, mais l'errance est aussi le vaisseau du poète, celui que Noé avait construit, avant le déluge, celui aussi de ceux qui voyagent. dans l'infinité. Comme ta parole est visionnaire ! Merci, Léo, merci. Comme je suis fatigué de ma nuit précédente, je répondrai demain à tes autres billets. Cordialement., F Etienne
Cher Jean-luc,
lire tes mots m'embrassse la pensée. Tant de miniatures, de confidences, tant de voix aussi, qui traversent au fond de ton regard et sur tes lignes si gracieuses. L'émerveillement qui te happe c'est celui de ton coeur seul face à ces mots, qui sont légions, et je comprends. Merci encore, Jean-luc cordialement, F Etienne
Merci Léo pour cette belle analyse ! Toujours ta profondeur de lecture m'étonnera. Tout est mirages et miroirs. Toute l'hunanité jusqu'à la fin restera aveugle. Les poètes le savent, les poètes le voient et les poètes le disent. Ainsi toute l'humanité jusqu'à la fin restera sourde aussi. Pourtant une âme comme la tienne le sait presque instinctivement. Ainsi peines ou blessures, soif ou faim, nuit ou jour, ne comptent plus vraiment quand l'oeuvre se battit. Merci, Léo, merci de tout cœur; Cordialement,
F Etienne
Bonsoir Léo,
Je suis de retour;
Tu lis dans mon oeuvre comme tu lis ma vie, avec une immense tendresse. Ton évocation de l'aspect biblique de l'écriture est fort exacte. Je porte en moi une partie de judaïsme. Depuis très longtemps. Tu en trouveras beaucoup de traces dans le Voyage bleu; Je me suis enfin décidé il y a quelques années à commencer à apprendre l'hébreu, et ça continue encore une fois par mois avec un professeur majestueux dans un groupe de huit à dix personnes. La langue me donne un étalon d'éccriture. Puis il y a aussi dans ce poème la présence d'une nostalgie lente, une autre de mes manies d'écriture. merci Léo pour ton soutien si précieux. Cordialement,
F Etienne,
Quand passera le jour comme une caravane
Surgira la lion du fond de la savane.
Pareil en corrigé. Cela me surprend que j'ai aimé ce texte. Le milieu dont il traite, je ne le connais pas, sans doute parce qu'il ne m'est pas sympathique. Mais il s'agit quand même d'êtres humains, quoi qu'on en dise... ^^ Et les relations sociales continuent à me passionner en même temps, je m'en rends compte, que le vieillesse. On ne peut guère parler de passion ici, plutôt d'obsession. Peut-être aussi que j'aime "Paris-Plage" car il me parle des femmes, autre objet de contemplation en ce qui me concerne.
Le texte n'est pas trop long et je n'ai nulle part ressenti de remplissage. C'est amusant et parfois incisif. Et puis, c'est bien rythmé, soutenu. Bravo !
Quel suspens, on ne saura pas cette fois si l’égocentrée Hélène parviendra à évacuer toute sa frustration sur une nouvelle idylle. Ton texte manie admirablement bien le champ des apparences et des décors surfaits qui donnent l’illusion du privilège. Il donne à réfléchir sur la vacuité des destinées et du temps qui passe sans se retourner, c’est aussi froid que cet été est suffoquant… merci beaucoup de ce partage, dans l’attente d’une suite.
Cela me surprend que j'ai aimé ce texte. Le milieu dont il trait, je ne le connais pas le milieu sans doute parce qu'il ne m'est pas sympathique. Mais il s'agit quand même d'êtres humains, quoi qu'on en dise... Et les relations sociales continuent à me passionner en même temps, je m'en rends compte, que le vieillesse. On ne peut guère parler de passion ici, plutôt d'obsession. Peut-être aussi que j'aime car "Paris-Plage" me parle des femmes, autre objet de contemplation en ce qui me concerne.
Le texte n'est pas trop long et je n'ai nulle part ressenti de remplissage. C'est amusant et parfois incisif. Et puis, c'est bien rythmé, soutenu. Bravo !
L’incipit de ton texte est vraiment magnifique. Un nouveau texte qui donne à voir les difficultés quotidiennes sur des actes essentiels et indispensables, il en faut du courage pour supporter tout cela.
Ce passage donne l’envie de lire tout le reste, je me remémore mes lectures du trésor des Mascareignes où tu donnais aux personnages une densité saisissante et attachante. Cet extrait est intense, tu as cette capacité rare de toucher en plein cœur les drames des autres dans celui u lecteur. On est suspendu à chaque phrase et chaque saillie de souffrance nous percute comme si l’on était dans cette même chambre où se dénoue les drames incommensurables . Vivement la sortie de ton livre.
Voici un extrait choisi d'un roman d'initiation arrivé à sa huitième et dernière (j'espère) phase d'écriture/correction, que je vais soumettre à éditeur dans quelques semaines. "Les Amants du Maestrazgo" parle de courage, d'engagement, de valeurs et d'empathie, de terre et de patrimoine rural, de guerre et d'amour, un hommage que je tiens à rendre à certains des invisibles de nos sociétés. Ces élites ignorées qui construisent nos campagnes... en silence ! Je vous en souhaite bonne lecture.