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L'abscisse et l'ordonnée
Publié le 23/11/2022
Lorsque je parlais de la "toxicité", c'était un exemple, je parlais de faire très attention au point de vue de manière générale, d'utiliser des moyens détournés pour faire passer les messages, car ce dont je suis absolument sûr, c'est que les éditeurs dans leur large majorité, n'aiment pas.. Mais là on parle de forme. Pour ce qui est du fond, je suis assez d'accord pour ce qui est de protéger son boit de gras.
L'abscisse et l'ordonnée
Publié le 23/11/2022
J'ai fait de la musique jadis et alors que nous avions cibler que nous faisions pour plaire, nous n'avons jamais trouvé d'éditeur. Donc, je ne referai pas l'erreur. L'important pour moi est de finir d'écrire ce récit et, notamment grâce à votre aide, ça me semble de plus en plus à porté de main. S'il est publié, c'est super. S'il ne l'est pas, il y aura un regret mais sans compromis. C'est quand même un point sur deux parce que s'il était publié à la suite de gros arrondissement des angles, il y aurait regret et compromis. Si un jeune musicien me disait ça, ça me ferait rigoler. Mais je ne suis plus jeune et le vrai but de ce récit est de parler à mon fils et de me soigner. Ce sont les priorités. Donc pour la toxicité, je vais maintenir mon point de vue d'autant que, pour parler diffusion, on en est à la page 60 environ. L'éventuel lecteur aura déjà pris parti et ce n'est pas ce point qui devrait provoquer un divorce d'autant que nul amour n'est parfait, c'est ce qui le rend si fragile et précieux. Je ne reviens pas sur la lourdeur de certaines phrases. J'y remédierai encore et encore si votre patience le supporte. Grosse bise ! ;-)
Le 27, introduction
Publié le 23/11/2022
pour ton investissement en temps pour m'aider. Ça me fait penser que ce que j'écris en vaut la peine. C'est vraiment précieux. Je revois ici, dans tes commentaires, ce que tu m'as dit plus tôt, à savoir que certaines de mes phrases sont trop longues, trop compliquées. J'en suis conscient et je suis d'accord. Mais voilà, j'ai un problème. L'écriture de ce récit, à cet endroit est très douloureuse et je dois aller vite pour éviter que la cruauté de l'exercice perdure trop. L'été dernier a été un calvaire. Je vais donc poursuivre sans trop retoucher. Les relectures que je ferai à la fin du chapitre de Martine tiendront compte de ce problème de lourdeur et de complexité inutile. Mes relectures sont moins pénibles. Par contre, en ce qui concerne le point particulier de "J'ai mis de l'after shave pour que ça sente bon", il y a une maladresse qui se veut être la maladresse d'un jeune fils d'ouvrier provincial. C'est quelque chose que je veux assumer et même souligner d'autant que l'after shave, on le met aussi pour limiter le feu du rasage.
Le 27, introduction
Publié le 22/11/2022
Tu n'es pas très loin, à ça ! je dirai de ce que j'appelle "la bonne page".. En ce qui concerne le fond, peu de choses à dire, il y a une vraie réflexion sur ta condition de l'époque. C'est très sympa de rentrer dans ton univers. Pour ce qui est de la forme, je te conseillerais d'épurer.. Trop de subordonnées alourdissent le propos. Attention aux "bonnes idées".. à l'emploi d'un vocabulaire des fois trop riche. Ce que l'on recherche en écriture, c'est l'équilibre. Une ou deux phrases fortes dans une page suffisent. Des phrases trop fortes, très riches, auront pour effet de perdre le lecteur qui va fixer sur le style plus que sur le propos. L'erreur que l'on peut commettre, c'est le pêché d'abondance en écriture. Il faut toujours en garder sous le coude. Apprivoise une forme de simplicité au plus proche de tes personnages. Garde une écriture authentique. Sois simple mais pas simpliste. Ne mâche pas le travail au lecteur en voulant trop expliquer. Tu dois donner un côté plus intuitif à ton texte. ex: J'ai mis de l'after shave pour sentir bon. Pour sentir bon alourdit ton texte. Le lecteur aura deviner que tu en mets pour sentir bon.
L'abscisse et l'ordonnée
Publié le 22/11/2022
J'ai beaucoup ton univers Patrice. Cette façon (qui est un peu la mienne), de conter. Bien que je pense être p'us économe de mots, plus concis. Ton style est intéressant, il y a toujours ce petit "nostalgique" que j'affectionne, sans que ce soit pathos. On aime, en tous cas, moi j'aime te lire. Fais tout de même attention à la notion de point de vue (si par belle aventure après retravail du texte), tu devais soumettre ton bébé à un oeil éditorial). Le conseil que je te donnerai, et qui est le plus difficile à appliquer, est la ligne verte du jugement. Lorsque tu parles de "toxicité" sur l'aspect éducatif, il s'agit de ton point de vue. Et s'il est vrai qu'en tant que narrateur tu détient le point de vue omniscient, je te conseille d'être moins affirmatif dans tes opinions. Souvent, soulever une question, jeter un pavé dans la marre du questionnement, permet à tes lecteurs de mieux se projeter sur un axe de réflexion. Ce que ne permet pas le jugement définitif.
Le 27, introduction
Publié le 22/11/2022
Dès que j'ai un peu de temps, j'améliore selon tes conseils, précieux. Tes interventions me manqueront mais je prendrai patience. Bise ! ;-)
Le 27, introduction
Publié le 22/11/2022
Dès que j'ai un peu de temps, j'améliore selon tes conseils, précieux. Tes interventions me manqueront mais je prendrai patience. Bise ! ;-)
Le 27, introduction
Publié le 22/11/2022
encore de belles tournures ! l'une d'elle m'amuse vraiment : "j'ai cherché parmi mes vêtements lesquels étaient les moins pires". Étant d'origine picarde, "moins pire" se disait quand j'étais gamin, et l'on se moquait parfois de moi puisqu'il s'agissait, selon certains, d'un pléonasme ! J'adore également "...m'inondant d'une énergie, d'une certitude qu'on ne peut ressentir qu'à l'adolescence." Pour les petites corrections, j'ai noté qu'il manque des virgules autour du donc dans "Autour du mois de janvier donc mon prestige dans l'école...". Dans la phrase "Moins d'une minute(...), Martine est apparue, calmement, discrètement, comme un chat s'installe près du poêle", le "comme" n'est pas immédiatement compréhensible à la lecture. J'ai du le lire trois fois pour comprendre la phrase. Peut-être que la formule "à la manière d'un chat qui..." serait plus facile. Enfin, petite coquille : "j'ai ai ouvert la portière". Des broutilles, donc :-)) Bravo Louis. (PS : je n'aurai pas le temps de lire la suite dans les toutes prochaines semaines. Boulot oblige !)
extrait "les démons" : Fermer les portes.
Publié le 21/11/2022
et je m'en rends compte. Ce sera corrigé lors des ultérieures relectures. Je dépose mes textes ici après deux ou trois relectures mais il en faudra davantage, une fois la première des trois parties terminée. ;-)
extrait "les démons" : Fermer les portes.
Publié le 21/11/2022
Salut l'ami. Un bien joli texte, comme je te le disais, une prose bien plus maîtrisée. Je rejoins Jean-luc sur les conseils qu'il te donne. Fais attention à tes formats de phrases des fois trop longs et qui peut perdre le lecteur. Je te trouve plus incisif sur un format court. Essaie de réduire ce format, et d'insérer des incises. Le reste, relire, relire, laisser reposer, et relire encore pour gommer les répétitions.
Le 27, introduction
Publié le 20/11/2022
pour tous tes commentaires toujours positifs et encourageants ! A vite ! ;-)
Le 27, introduction
Publié le 20/11/2022
pour tous tes commentaires toujours positifs et encourageants ! A vite ! ;-)
Le 27, introduction
Publié le 20/11/2022
Je n'ai eu de voiture que très tard et j'ai toujours imaginé ces scènes comme issues des seuls films américains qui abondamment mettent le véhicule comme une forme de légitimité (financière, autonome, responsable...). Tes descriptions sont toujours soignées et j'ai particulièrement aimé : "En fait, les belles mamans potentielles n'ont jamais vraiment été le problème, c'est plutôt leurs filles qui m'ont donné du fil à retordre. J'ignore ce que Martine avait dit à mon propos, sans doute que j'étais un ami, ce que sans doute ils n'ont pas vraiment cru.", toujours dans l'analyse efficace, pragmatique. Merci Patrice, à plus tard.
L'abscisse et l'ordonnée
Publié le 20/11/2022
Je n'ai jamais aimé les maths cependant la mise en application aux trajectoires de la vie et à l'humanité comme tu le fais auraient probablement pu me faire changer d'avis. Merci pour tes ajouts de bas de page très utile pour les français. J'ai particulièrement aimé : "car oui, un jeune de 18 ans a sa propre identité, ses propres besoins, son agenda dédié, ses personnelles aspirations, ses rêves intimes et espoirs exclusifs ainsi que sa connerie, ses excès et ses limites", une nouvelle fois universelle. Je partage aussi la nécessité de se casser les dents pour avancer et se forger sa propre analyse et expérience, même si ce n'est pas agréable et qu'on ne le souhaite bien évidemment jamais à personne. La vie est un éternel apprentissage, d'autant plus qu'adulte on a tendance à oublier des tonnes de fondamentaux où l'on se retrouve bien plus dans la quête du "Faire" plutôt que de celui de "je suis" qui nous reviens bien des années plus tard. Une nouvelle fois merci de réactiver toutes ces saines et passionnantes réflexions.
extrait "les démons" : Fermer les portes.
Publié le 20/11/2022
Me revoici, toujours dans une période très dense ce qui explique mes gros décalages. Pour moi également c'est partie où tu fais l'inventaire de ce qui doit être fermé est superbe, d'autant qu'il ouvre le champ à bien plus de choses dans l'esprit du lecteur qui pourrait être soldé ou encore de faire le deuil. C'est effectivement cette capacité à lâcher-prise qui mène au bonheur et préalablement à l'apaisement. Ton dernier paragraphe est aussi intéressant car il es bon de remettre dans le contexte cette absence de contraception, mais surtout de dialogue sur les questions du sexe. Dans tes textes on trouve toujours à grignoter des choses de la vie, cette fameuse universalité que tu arrives à bien activer quasiment à coup sûr. A plus tard.
L'abscisse et l'ordonnée
Publié le 20/11/2022
Ouh là, là ! dès que l'on me parle de mathématiques, je retourne dans mon trou pour me faire tout petit :-)) Ce n'est tellement pas mon truc ! Donc j'ai appris quelques chose avec la formulation que tu as faite et l'usage du mot toxicité ! à bientôt
L'abscisse et l'ordonnée
Publié le 19/11/2022
Je n'étais pas d'accord avec une seule de tes remarques, la dernière. Nous sommes tombés dans le monde mathématique. Lorsque l'utilité est négative, il s'agit de toxicité. Cette phrase se veut être une espèce d'énoncé matheux. Merci encore ! Pourvu que tu persistes. ;-)
L'abscisse et l'ordonnée
Publié le 19/11/2022
J'y regarde aujourd'hui même ! ;-) Tes commentaires me sont très précieux.
L'abscisse et l'ordonnée
Publié le 19/11/2022
Très bien sur le fond, dans le même élan que les précédents. Sur la forme, il y a des petits points à améliorer. Dans "...qui nous permettraient de rassembler la somme nécessaire au très attendu voyage des rhétos", voyage des rhétos mériterait d'être en italique ou entre guillemets. (qu'est-ce que les rhétos, d'ailleurs ?) - Pour un français, "cinquième" (l'année précédente j'étais en cinquième) et "17 ans" ça parait étrange. J'imagine que c'est différent en Belgique, et cela mériterait explication - "Monsieur Maquet. lors des examens de décembre" il y a un point mal placé - "je me suis retrouvé bombardé président": bombardé n'est pas approprié dans ce contexte - Un point virgule serait bienvenu entre démissionnaire et mais ("'infortuné démissionnaire mais, à la différence") car la phrase est longue - Dans la phrase "Cette attitude parentale...", la fin est incompréhensible ("...et de nous trouver, nous, pas eux, pas ce qu'ils auraient projeté sur nous") - Le "dès à partir de" est peu agréable à lire - Pour les derniers mots du texte, il me semble que "elle devient négative, toxique, même." me semblerait plus joli. Voili voilà. à bientôt
extrait "les démons" : Fermer les portes.
Publié le 15/11/2022
C'est indispensable pour moi. Mais je sais que c'est perfectible. J'ai amélioré la partie du texte dont tu parles avec le point virgule. Il manquait de clarté. Je n'ai pas la correction sur cet ordinateur. Je replacerai le texte avec les dernières corrections demain après-midi. Je peux parfois écrire au boulot. C'est ce que j'ai fait aujourd'hui. Et pour ne pas perdre mes améliorations je me les envoie par mail. Mais je savais que je ne pourrais plus faire de retouche aujourd'hui en fin de journée. C'est pour ça que je ne me suis pas renvoyé la version la plus récente. Merci énormément pour tes encouragements et venant d'un professionnel, ils sont très précieux. Je me demande encore ce que tout cela, mis bout à bout donnera. Mais j'y travaille aussi afin que ça reste fluide même si c'est très dense. ;-)
extrait "les démons" : Fermer les portes.
Publié le 15/11/2022
Oui, effectivement, ce que tu écris vaut vraiment la peine que tu sois "perfectionniste", car je crois que ce sera un jour publiable, si tu prends tous les temps de relectures nécessaires. Par exemple, en corrigeant l'extrait suivant, aujourd'hui je trouve vraiment qu'il a du rythme et de la portée : "C'est sûrement parce qu'elle lisait beaucoup qu'elle a pu trouver cet emploi mais, en ce temps-là, de ses hobbies, je ne savais rien. Elle était muette. J'étais sourd." Ces petites phrases courtes sont percutantes. En mettant un point virgule entre "emploi" et "mais", ce serait parfait :-)) J'ai mis longtemps à comprendre l'importance de la ponctuation, mais c'est elle qui fait la respiration du texte, son rythme. C'est d'ailleurs en lisant posément ce que l'on écrit (pourquoi pas à haute voix, d'ailleurs), plusieurs fois, que l'on mesure le poids de cette ponctuation. Il y a plusieurs décennies que je sais écrire, professionnellement parlant ; et pourtant, il y a bien peu d'années que j'arrive à mettre de la profondeur ou du rythme dans mes écrits, alors que c'est cela qui en fait l'intérêt :-)) Bonne poursuite d'écriture
extrait "les démons" : Fermer les portes.
Publié le 14/11/2022
Merci pour ton aide précieuse !!! J'ai vraiment besoin d'un regard comme le vôtre et aussi des commentaires constructifs me permettant d'améliorer ce que j'écris. De plus, je suis flatté que tu prennes du temps pour me faire des propositions car j'en déduis que tu trouves que ce que j'écris en vaut la peine. J'intègre tes propositions dès que je le peux, pas toutes bien sûr mais certaines sont une réelle plus value. Merci et bise ! ;-)
extrait "les démons" : Fermer les portes.
Publié le 14/11/2022
c'est compliqué de commenter sans pouvoir corriger lesdits commentaires ! Donc, je rajoute... que j'ai écrit "Je ne peut" au lieu de "Je ne peux"... et qu'il y a une phrase de ton texte où j'imagine aussi une ponctuation différente, et la suppression d'un des deux "époque", pour donner ceci : C'est sûrement parce qu'elle lisait beaucoup qu'elle a pu trouver cet emploi ; mais, en ce temps-là, de ses hobbies je ne savais rien. Elle était muette. J'étais sourd. Ce n'est que maintenant, après avoir échangé avec certaines de ses amies de l'époque et après avoir...
extrait "les démons" : Fermer les portes.
Publié le 14/11/2022
Encore un beau passage. J'adore vraiment, en particulier, "Je ne sais pas vous mais moi, je ferme les portes des placards, je ferme les portes intérieures de la maison, je ferme les cartons. A 59 ans, j'ai besoin que les espaces soient clos, que les questions en suspens trouvent une réponse, j'ai besoin de libérer de l'espace entre mes oreilles, j'ai besoin de tranquillité dans ma caboche." C'est très joliment dit. Sur l'ensemble du texte, il y a peut-être qq mots inutilement répétés et quelques ponctuations qui, revues, donneraient encore plus de poids au texte, me semble-t-il. Voici les qq révisions que j'imagine, mais ce n'est que mon regard, et j'espère que cela n'influe pas sur ton propre style :-)) Je ne peut malheureusement pas mettre en gras ou souligner ce que je corrige. Il faut donc comparer avec ton texte ci-dessus pour voir les mini correctifs... et c'est un peu fastidieux à faire, je reconnais : " Les grandes vacances se sont évanouies sans que je NE m'en rende trop compte, occupé que j'étais, à bosser dans un supermarché pour pouvoir payer de quoi boire des coups avec les copains, ou à vagabonder dans le sud de la France avec EUX. Cet été-là, Martine aussi travaillait, chez un marchand de livres par correspondance. C'est sûrement parce qu'elle lisait beaucoup qu'elle a pu trouver cet emploi mais, à l'époque, de ses hobbies je ne savais rien. Elle était muette. J'étais sourd. Ce n'est que maintenant, après avoir échangé avec certaines de ses amies de l'époque et après avoir laissé macérer durant plus de 40 ans les souvenirs, les questions, les espoirs, les amertumes, les incompréhensions, les mensonges, les faux-semblants, les photos, les mots mémorisés, certains parfois terribles, que je la découvre un peu plus ; que je nous découvre un peu plus ; que je parviendrai, peut-être, à enfin fermer une porte laissée trop longtemps entre-ouverte. Je ne sais pas vous, mais moi je ferme les portes des placards, je ferme les portes intérieures de la maison, je ferme les cartons. A 59 ans, j'ai besoin que les espaces soient clos, que les questions en suspens trouvent une réponse, j'ai besoin de libérer de LA PLACE entre mes oreilles, j'ai besoin de tranquillité dans ma caboche. Septembre et sa rentrée des classes SE SONT également dérouléS sans accrocs et donc sans surprises, déjà tombés que nous étions dans une forme de routine pour, j'imagine, pouvoir nous adapter l'un à l'autre. Elle avait ses exigences de discrétion auxquelles je me pliais, moi, mon dilettantisme, qu'avec patience, elle subissait. Sans doute voulions-nous, presque à tout prix, tous les deux, poursuivre... Poursuivre quoi ? Poursuivre rien, juste poursuivre. Nous ignorions, surtout moi, la fadeur des perspectives de notre, j'hésite à dire, "amour". Finalement, cette relation MI-FIGUE MI-RAISIN devait nous convenir. Nous devions faire avec. Elle savait que je ne pouvais pas moins et je savais qu'elle ne pouvait pas plus. Nous nous entre-apercevions à l'école, nous sortions ensemble de temps à autre à l'occasion d'une surboum ou d'une fête d'anniversaire et parfois nous échangions des moments de tendrex. Il y avait aussi, sans doute, un autre obstacle qui nous empêchait de franchir le cap, ce cap qui aurait peut-être pu cristalliser notre duo : la contraception. Nous étions à l'automne 1981 ; le sida n'existait pas encore vraiment pour nous ; il venait d'apparaître aux USA ; le virus n'était PAS MÊME encore identifié. Du coup, les préservatifs n'étaient pas tendance du tout. Le seul mode de contraception dont nous parlions, nous les jeunes, c'était la pilule. Mais ça ne devait pas être simple pour une jeune fille qui allait à la messe tous les dimanches matins, sans doute avec ses parents, de la réclamer. Or, je sais maintenant qu'elle allait à la messe tous les dimanches matin… sans doute avec ses parents ! Je ne pense pas que nous en ayons jamais parlé.
Ma dose.
Publié le 10/11/2022
et ce coup-ci le texte doit être vraiment pas mauvais car tu n'y trouves rien à redire sur le plan formel. Mais sache-le, j'apprécie les remarques et les propositions, les tiennes notamment. J'ai failli ajouter un chapitre dans l'histoire de Lucy, le robot, sur ton idée.
Ma dose.
Publié le 10/11/2022
Je rejoins tellement Léo et Fabien ! Il y a du vivant, de l'innocence, de l'animal et du vrai dans la narration de cet ado. Pour avoir suivi quelques milliers de jeunes (14-22 ans) durant des années, tu es dans leur narration, dans leur émotions, et donc, tout en parlant de toi tu parles bien de cette âge-là. Le coup du loup... est amusant et très révélateur, à ce propos, car les loups sont l'exact contraire des collectionneurs ou tombeurs. Ils sont MONOGAMES !!! L'exact contraire d'un Delon aussi puisqu'à la différence de ce zozo (qui a préféré son succès à son fils !), un loup mâle doit être efficace à tout niveau, et notamment familial. Or, en choisissant l'exemple du loup, c'est typiquement l'ado qui parle alors qu'à l'évidence il n'y connait rien du tout en loup ! Quant à qui te lira... là n'est pas l'important. J'ai à peu près 8000 lecteurs pour une revue que j'écris, et 6000 pour l'autre. Et pourtant, je mets encore plus d'énergie dans des écrits comme ceux ici publiés, alors qu'il n'y a que quelques rares lecteurs. Que comprendre ? Je n'en sais rien ! Mais je reprends les mots de Fabien : Écrire, écrire, écrire.. le travail, réécrire, jeter, relire, il n'y a que cela qui paie.
Sire, je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse
Publié le 10/11/2022
À ces moments de bourre totale, je connais avec les échéances de bouclage de revues ! Alors je comprends parfaitement ta situation ;-) Si je tiens à publier sur le présent site des textes plutôt aboutis ou des propos murement réfléchis, c'est que j'écris beaucoup professionnellement par ailleurs (plus pour longtemps !). Du coup, dans mon esprit, tout texte mis à la vue de tous doit être soigné, pensé et "propre" :-)) En tout cas, je te remercie infiniment de ta lecture et du regard très (trop) élogieux que tu portes sur mes écrits. As-tu lu l'échange ci-dessus que j'ai eu avec Fabien ? Un atelier sur le vrai et le faux (souffler le vrai comme le faux) ce serait pas mal, un jour, non ? Qu'en penses-tu ?
Ma dose.
Publié le 10/11/2022
Écrire est l'acte le plus insensé et le plus politique qui soit. Et puis, écrire pour qui, soi, les autres? Ça se sont souvent les opportunités qui décident. Moi pendant longtemps j'ai cru que rien de ce que j'écrivais n'était éditable.. Écrire, écrire, écrire.. le travail, réécrire, jeter, relire, il n'y a que cela qui paie. Parvenir à l'écriture la plus authentique sans les falbalas et autres gadgets censés améliorer ton récit. Tu es en très bonne voir mon ami. En témoigne la qualité de tes textes. Pour cela tu as tout mon soutien. Un grand bravo
Ma dose.
Publié le 10/11/2022
Et il a bien raison Fabien. Je suis très impliqué dans une ONG française.