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Le Voyage Bleu
Publié le 12/09/2024
Je te ferai signe vers novembre. J’espère avancer correctement de mon côté pour le lire. À plus tard.
Dortoir d'étoiles
Publié le 12/09/2024
Je crois sincèrement que quelques passeurs de textes suffisent pour garantir la pérennité des œuvres destinées à passer le siècle. Les autres publications constituent une sorte de bruit de fond, le fracas du siècle qui meurt avec lui. Ça a son charme pour l’historien. En somme, médiocrité littéraire oui mais divertissement. Le public demande des ombres éphémères mais est-ce qu’il se soucie de la beauté quand il peut se contenter de l’agréable? Cependant, cette pérennité de la vraie beauté demeure toutefois assez illusoire même pour les monuments littéraires. Les meilleurs rouilleront et nous suivront tous. A peine quelques siècles gagnés dans le meilleur des cas sur le souffle d’un auteur qui s’éteindra même si on le juge immortel quand personne ne le lira plus de première main. Même Dante. Même Béatrice. Quelques-uns les lisent de première main et la plupart de seconde main. C’est un degré de dévaluation par rapport à la beauté réelle d’une œuvre que cette mise en monument de la littérature qui en la conservant la fait ressembler progressivement à un chien empaillé.
Astre en fusion
Publié le 12/09/2024
Cher Léo, encore une fois merci pour cette belle analyse du texte et ton expression concise de sa pensée. Mais texte souvent semble décrire des situations de désespoir, des cauchemars que nous faisons tous avec la conscience, dans l'attente d'une dégradation, j'irai jusqu'à dire dans l'attente de destruction de nos corps. Ils sont toutefois ces corps le support de nos pensées; de nos âmes, de nos sentiments, de nos espoirs, et bien entendu la source de notre bonheur. C'est pour cela que nous essayons de les conserver le plus longtemps par toutes sortes de moyens. C'est pour cela aussi que nous vivons pleinement nos vies en ayant la volonté de garder vivant le plus longtemps possible notre identité, notre être, notre place dans ce monde. Mais en même temps nous contemplons la vanité de l'existence ou « même les vers se couchent du côté de la mort. » Quelquefois je contemple ces théories audacieuses qui décrivent dans l'univers des trous noirs, des explosions de galaxies, des naissances d'étoiles ou tout autre phénomène, qui semble échapper à la mort par une forme de transformation physique dont nous n'avons pas à notre niveau humain conscience. Faut-il voir en elles une réalité qui est aussi en nous ? Je le crois. Merci cher Léo pour ces partages merveilleux à travers lesquels je tisse un peu la trame de mon écriture. Très cordialement et à très bientôt. Étienne. La pluie au bord du cœur je regarde la nuit dont la chair de vapeur entre mes doigts s'enfuit.
Champs de massacre
Publié le 12/09/2024
On dirait la vision hallucinée de voyage au bout de nuit «  des champs crevés de feu » mais ça pourrait être sans « sirène »… l’image m’évoque les « engelures aux yeux » dont on parlait pour les malheureux qui restaient figés sur le champ de bataille. La « poudre de mots » à la surface des monuments aux morts s’efface mais elle est destinée aux hommes. Qu’elles creusent bien les mains de l’angelot car en creusant le doute elles gravent probablement le salut.
Vision de ladres
Publié le 12/09/2024
Cher Léo, ravi que tu découvres de nouveaux mots, fort rares, que je puisse parfois dans les pages de vieux dictionnaire et que j 'aime insérer dans des textes car leur rareté donne au texte une authenticité liée à la langue. L'homme qui « revêt le chaos et peut-être même la cape de l'Apocalypse " ressemble à ce juif errant dont la légende rapporte qu'il traverse le monde depuis des siècles. Ce mythe m'a souvent inspiré car il porte en lui la notion d'errance que nous connaissons tous par moment. Errer est naturellement associé au peuple juif mais c'est aussi un élément de nos vies personnelles que nous devons prendre en compte pour progresser. L'errance, comme tu le soulignes très bien, est une expression presque physique du regret et qu'est-ce que le regret sinon le départ de l'errance. Quand nous commençons à regretter nous nous engageons dans un chemin dont nous ne connaissons pas la destination. Ainsi l'errance et le regret nous ramènent-ils à nous au centre même de notre vie et nous font contempler la misère que nous sommes, dans laquelle « même les anges semblent être reniés » . Que sont ces anges sinon l'expression d'une lumière qui ne se manifestera pas dans l'errance et qui par contre va mettre en évidence les ténèbres. Très belle approche du poème dont je te remercie, très belles expressions nées de ta sensibilité à la lecture, très beau témoignage de ta fidélité à lire mes textes. Merci Léo. Cordialement F. Étienne. Un anneau de lumière où rouille le destin entoure l'univers du fumet d'un festin.
Vision de ladres
Publié le 12/09/2024
Chère Myriam merci pour votre commentaire qui me touche beaucoup et votre rapprochement avec Suétone me fait sourire car au cours de mes études j'ai eu maintes fois l'occasion de me battre avec les hommes illustres ou les douze Césars ! Et il est vrai que traduire Suétone , comme tacite, est souvent ardu. On en comprend la pensée mais on cherche les mots pour la traduire, et si j'osais, je dirais que c'est là la marque des grands écrivains. On ne peut pas plagier Suatone ou Tacite, comme d'ailleurs Proust ou Chateaubriand. Merci encore Myriam pour l'attachement que vous montrez au texte que je publie. Cordialement, F. Étienne.
Champs de massacre
Publié le 12/09/2024
Cher Léo c'est encore un magnifique commentaire que tu m'offres ! Oui l'incertitude est un élément humain qui au fond dirige toute notre vie de la naissance à la mort. Rien n'est certain et que serait une vie où la certitude nous serait connue ? La souffrance de l'incertitude est directement liée à la foi. Elle est par définition un lien avec Dieu. On le voit à maintes reprises dans les Évangiles, dans dans lesquels le Christ reproche leur manque de foi à ses disciples. Que ce soit dans la barque au milieu de la tempête ou dans la question de savoir qui serait assis à la droite du Christ, l'expression de l'incertitude est un appel à la foi. Alors bien sûr elle pèse sur notre pensée elle pèse sur nos décisions elle pèse aussi sur la question de notre place dans le monde j'ai écrit quelque part dans le voyage bleu : « si tu doutes de ton doute tu peux être certain de ta certitude ». Et qu'est-ce que douter de son doute sinon refuser qu'il puisse y avoir plusieurs issues possibles à une situation ? Ainsi l'incertitude est l'aiguillon de notre vie qui nous oblige à regarder ailleurs et à dépasser notre condition humaine pour offrir notre vie à son créateur, une vie dont le mystère encore aujourd'hui nous échappe. Merci beaucoup Léo pour me donner l'occasion d'approfondir ce texte avec toi. Cordialement, F. Étienne. Une orange de sucre enrobé de silence plonge sa joue en feu dans un puits d'opulence.
Demande à la poussière
Publié le 12/09/2024
Les deux tiers restant vont renverser pas mal de choses. Merci pour ton si complet retour. Oui je suis d'accord pour les clochards célestes. Je viens d'enchaîner sur du Buckowski histoire de rester dans le thème des meilleurs écrivains du pire et j'enchainerai ensuite sur "Tendre jeudi" de Steinbeck" qui est l'un de mes auteurs préféré et peut-être même mon auteur préféré. Je vais mettre Kerouac sur ma "liste des livres à m'offrir" pour mes proches à Noel car sa lecture me semble désormais et grâce à toi inéluctable.
Dortoir d'étoiles
Publié le 12/09/2024
Cher Léo, c'est en commençant par ce dernier poème que je réponds à ton commentaire dont je te remercie profondément. Comme tu le soulignes très bien la beauté est menacée par la médiocrité de la création littéraire entre autre. Mais il y a aussi la laideur qui ne se définit pas comme le contraire de la beauté mais au contraire comme l'extrême variation de la beauté, c'est pourquoi on peut considérer qu'il n'y a pas de critères de beauté. Par contre, il y a bien une philosophie du et un ordre établi depuis les temps les plus anciens, en particuliers en Grèce ou en Égypte ou=ù certaines lois ont été appliquées pour créer des éléments de beauté. Ces lois la ce sont celles que le mouvement de l'esthétisme a philosophiquement définit. Ainsi il est difficile de dire si la beauté est un élément de société, d'humanité, de perception, ou d'émotions. Pour moi la beauté reste bien ce qui définit par l'art dans ses règles nous touche parce qu'elle touche en nous cet indéfinissable désir du bien. J'en reviens toujours à ma base platonicienne ! Merci encore Léo et à très bientôt. Cordialement, F. Étienne. Une arabesque en feu dessine sur le soir des volutes de nuit tombant d'un encensoir.
La croisée des chemins — Extrait—
Publié le 12/09/2024
Merci pour ta lecture Agathe et merci aussi pour ton retour. Ce texte est encore en travaux comme le reste... J'ai toujours 3 récits en cours de lecture, 3 projets en route et plein de fenêtres ouvertes en général. Merci de ta patience. Je crois que le site ne bugue pas, quand tu vois un problème comme ça, le problème demeure entre l'utilisatrice et le clavier. ^^^
La croisée des chemins — Extrait—
Publié le 12/09/2024
Je viens de terminer ton texte Myriam, et moi aussi je suis remplie d'émotions à te lire. j'ai trouvé ton récit captivant et vraiment très bien écrit. Les fils conducteurs, l'héroïne, le Maroc, le père, Houellebeck, sont autant d'éléments qui nous attachent à ton histoire ( authentique ou pas, c'est le talent del'actrice qui nous fait penser qu'elle l'est). vraiment un très bon moment, Merci !. Est-ce un bug du site ou deux collages intempestifs dans la première partie mais en lecture j'ai deux fois les paragraphes qui commencent "une vague de nostalgie m'envahit..." et aussi les paragraphes à partir de "j'ouvre ma fenêtre... les souvenirs etc ( 3 fois le même) ??
Demande à la poussière
Publié le 12/09/2024
Hello! J'en suis à peu près au tiers de l'écoute. Le style de cet auteur est un alcool fort et je crois que ce livre pourrait tenir uniquement rien qu'à avec le style. Un chef d'oeuvre méconnu pour moi, jusqu'à ta chronique comme beaucoup de chef d'oeuvres pour ma part... ^^ Alors, ce que je ressens à ce stade. Note de tête: plus que le côté clochard céleste chez le personnage de Bandini je vois le côté "man i am beat!" parce que ce n'est pas Allen Ginsberg non plus, je n’imagine pas le héros lire William Blake, je le trouve trop matérialiste pour être céleste ou trop fauché pour pouvoir l'être: va savoir, après tout je n'ai pas fini ce livre et c'est le seul que je lis pour l'instant de l'auteur. Il manque de l’espoir. Bref, ambiance « beat », clochard ok, céleste moins. Note de coeur: le style, la ville, les personnages: c'est immersif, on est à L.A dans le même espace temps que Bandini. C’est tellement immersif que ça donne d'ailleurs envie de faire réagir Camilla mais ça abrègerait l’histoire: j'ai pensé à divers moyens; elle pourrait par exemple envoyer un seau d'eau froide avec la complicité de son patron sur la tête de Bandini, simple mais radical/ un coup de chaussures dans la gueule (comme ça il les verrait de plus près puisqu’il les trouve moches)/ une réplique en miroir du même niveau que les siennes «  je ne parle qu’aux mecs qui peuvent m’acheter une paire neuve » qui aurait fait bien mal étant donné qu'il ne travaille pas et dépend de l'argent de sa mère. Bref, à ce stade le narrateur m’a déjà bien énervée. Note de fond: pour l'instant je préfère la note de fond que je sens chez Kerouac mais pas dans ce livre, il manque la route elle-même, le mouvement, les grands espaces, la tension entre camaraderie et solitude (Bandini me semble effroyablement seul, je trouve qu’il ne joue pas en équipe, ça correspond un peu à définition du pauvre type malheureux), il me manque le chaos de la route dans l’écriture, enfin dans l’esprit je préfère le goût de la performance sportive (non pas la reconnaissance littéraire). J’aime chez Kerouac les paris stupides et cette manière d’écrire comme on pratiquerait un sport mécanique en restant fixé sur le temps (-3 semaines), enfin je reste accrochée au caractère solaire de Dean +++ que je trouve fascinant et au goût de la vitesse et de l’aventure alors que chez Bandini je vois seulement l’envie de parvenir et un ego fragile. Mais comme on ne peut être amis qu'entre égaux, forcément en grandissant il y a quelque chose qui m'a éloignée de l’écriture de Kerouac dans sa façon de considérer le monde. Raison pour laquelle, je préfère la compagnie des voyageuses: je reçois mieux leurs écrits une fois adulte. La seule chose que je regrette dans Sur la Route, c'est d'être off the road quand je lis des années après mais je pense que tu avais bien compris. Je suis seulement frustrée de ne pouvoir m’identifier qu’à des seconds rôles un peu nuls dont je ne voudrais pas dans la vraie vie.
Demande à la poussière
Publié le 11/09/2024
C'est dingue car c'est ce que je me disais en attendant ton passage et je crois aussi te concernant que ce sera à double tranchant. Ta chronique sur Jack Kerouac l'exprime déjà très bien. Il y a dans lees auteurs de la Beat Génération une telle insouciance et liberté de ton, et bien souvent beaucoup de provocations, que ça ne peut pas laisser indifférent, et encore moins remporter tous les suffrages. N'empêche que je me dis, même si je partage peu de très nombreuses idées de cette époque, que ces ouvrages font partie de l'âge d'or de la littérature, ou l'artiste-auteur avait quoi qu'il en soit son dernier mot, qu'il plaise ou déplaise.
Dortoir d'étoiles
Publié le 11/09/2024
Le beau lutte et s'impose et s'immortalise grâce aux mots éternels, en dépit des auteurs tristement éphémères. Rien n'est jamais simple et les issues sont déconcertantes et ton poème l'illustre que trop bien. Merci Francis pour ce nouveau très beau poème.
Champs de massacre
Publié le 11/09/2024
L'incertitude est le lot de chaque humain et ton poème fait planer toute cette fragilité qui peut non seulement tout remettre en question, mais aussi n'importe qui, indépendamment de son statut. Il y a l'incertitude liée à la destinée, et celle qui est le fruit des manquements de l'Homme comme peuvent l'être les guerres, qui condamnent à mort. Ton poème est criant d'une vérité accablante.
Demande à la poussière
Publié le 10/09/2024
Comme c'est rare de rencontrer après des années de lecture l'effet que tu décris. Merci pour cette revue fraîche et enthousiaste: ça donne envie de le lire car d'emblée, je sais que le style ne me laissera pas indifférente. En revanche, ça risque d'être quitte ou double de mon côté selon l'humeur mais c'est dans ma PAL.
Vision de ladres
Publié le 10/09/2024
Je découvre la siccité et figuline, merci Francis. Cet homme revêt le chaos et peut-être même la cape de l'apocalypse... ton poème convoque le désespoir au chevet de l'humanité pour lui faire regretter jusque son dernier souffle, où même les anges semblent être reniés. C'est très fort.
Astre en fusion
Publié le 10/09/2024
De passage, entre réalité et illusion, entre conscience et rêves, entre vie et mort. Qu'importe le statut ou l'âme, lorsque le corps tire sa révérence, il a toujours le dernier mot. Ton poème exprime parfaitement bien, de façon sentencieuse, cette inéluctable fin, où même les vers ne peuvent que se coucher du côté de la mort.
Vision de ladres
Publié le 10/09/2024
C'est poignant ce que vous écrivez mais c'est parfois difficile à traduire avec mes mots comme une version de Suétone...
Tous les espoirs sont permis.
Publié le 09/09/2024
La voix disparait avec le souffle. C'est une évidence mais même en gardant une trace, la trace que l'on enregistre comme une photo finit par ne plus renvoyer qu'à la trace elle-même. Les choses s'effacent malgré tout c'est difficile. Quant à ta formation, cela semble dantesque pourtant. J'espère que le Virgile de ta formation saura te guider pour éviter qu'elle soit trop infernale. À bientôt et bonne formation ! :-)
Tous les espoirs sont permis.
Publié le 09/09/2024
Mais les récits de mon père me manquent. J'aurais du garder une trace. Grâce à "Ambre gris" mes enfants auront ce témoignage. Ils pourront le lire et même le donner à leurs enfants, s'ils en ont. ;-) A bientôt ! N.B. Je n'ai pas encore lu ta publication. Je suis en formation "DANTE" (rien à voir avec l'enfer, quoique...) J'espère pouvoir la parcourir vendredi. Avant, ce ne sera pas possible. Bise !
Vision de ladres
Publié le 09/09/2024
Merci beaucoup chers Myriam pour ce commentaire qui souligne avec attention vous lisez les textes que je publie. Merci encore de tout cœur pour votre fidélité à lire mes poèmes. Cordialement Francis Étienne
Tous les espoirs sont permis.
Publié le 09/09/2024
+1 pour les profiteroles. Le reste semble très poétique, accessoirement en accédant à la publication tu peux te dire que tu gagnes un peu de sursis outre-tombe car tes paroles peuvent vivre un peu plus longtemps sur les lèvres des vivants. :-) De plus, même en cas de cataclysme, on peut toujours compter sur un archéologue pour remettre la main sur des textes perdus. Mais j'extrapole et je vais vers la science-fiction... Amitiés. À bientôt ^^^
Tous les espoirs sont permis.
Publié le 09/09/2024
Certains disent que 61 ans, c'est trop jeune. Pourtant, j'aimerais partir avec encore le goût des profiteroles plein la bouche. Je voudrais m'éclipser avant que la salle de bal soit vide, vide et emplie d'une désagréable odeur de bière oubliée et de cendres froides.
Vision de ladres
Publié le 09/09/2024
L'illustration très réussie semble tout à fait évocatrice... Merci pour ce partage.
Gare du Nord
Publié le 09/09/2024
Merci pour ton message, ton temps et ta lecture ! C'est ce qui est chouette lorsqu'on est l'auteur, on peut extrapoler dans la direction qu'on souhaite. Le lecteur peut, lui, prendre le contre-pied. On n'a évidemment aucune idée de la vie de cette femme. Peu importe, on projette sur elle ce qui nous occupe l'esprit lorsqu'on la voit. toutefois, même en étant d'humeur massacrante, on croise parfois des anges qui apaisent, cette dame à la canne blanche en était un. ;-)
"Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur"
Publié le 08/09/2024
Bonjour Myriam, je n’avais pas vu ton commentaire avant aujourd’hui. C’est le seul livre écrit par l’auteure et c’est la consécration absolue. Harper Lee s’est toujours fait discrète et la ville même où se déroule l’action a été imaginé. À plus tard
« Terrasses » de L. Gaudé, une vision bourgeoise, étriquée et consensuelle des attentats de 2015.
Publié le 08/09/2024
Je viens de lire ta réponse à Léo. Je crois au libre arbitre. En revanche, je pense qu’on l’utilise rarement. Même si c’est de l’ordre de l’anomalie statistique cette possibilité de choix et d’arrachement à ce que l’on veut nous présenter en modèle nous appartient. Tu pouvais donc choisir de ne pas aller assister à cette lecture ou partir avant la fin. Et puis un écrivain qui écrit sur un événement auquel il n’a pas assisté commenté par quelqu’un qui ne l’a pas lu, ça ressemble un peu à une histoire drôle… je ne te taquine pas davantage. Je sors! ^^^^
Gare du Nord
Publié le 08/09/2024
J'étais à peu près au même endroit récemment. Mais là, je prends de quoi écrire dans ce joyeux bazar très inspirant et j'essaye de me dire... et si.... et si la dame robuste avait peut-être l'enfant de sa fille à charge et qu'elle pensait à la bouffe, et si elle avait renoncé à se promener tout compagnon boulet (tout fardeau est fait pour être secoué!) et j'ai de la chance parce que ce texte m'amuse beaucoup mais ta mauvaise humeur encore plus! ^^^
Tous les espoirs sont permis.
Publié le 08/09/2024
Eh oui, cet espace qui sépare la vieille Europe de la vieille Amérique, nos premiers pas dans la vie comme l'écrit Modiano, ce moment où on ne sait quand on avance si on marche sur un débris d'enfance ou sur un germe de projet... "si je connus un temps de chien certes, c'est bien le temps de mes 20 ans, cependant je pleure sa perte... ". Je trouve ça raide de vieillir surtout quand on fait du sport.