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Gourmandise

Franchement, je ne sais pas si Hanouna est gourmand. Il ne l’est peut-être pas. Peut-être bien qu’il ne pèche pas par gourmandise parce que justement, ce péché est le moins condamnable. Il est même plutôt sympa. On en parle comme d’un péché mignon, p…
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Variation sur Vénus - Extrait

Variations sur Vénus   J’oublierai tout de toi. La nudité, les fards, Tes pâleurs de morte ressuscitée chaque soir Les jouissances d’une jeunesse stupide et viciée, Nos ardeurs stériles et ta beauté fanée Nos larmes et nos humeurs sèchent dans …
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Arménie réunie

Déguerpir vite ! Les amis d'hier sont devenus les pires ennemis. Partir de Smyrne. Quoi emporter ? Ses souvenirs... Et quelques colliers à monnayer. Ils disent : "vous êtes de tumeurs internes, Il faut vous éradiquer". Familles grecques et ar…
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Ania et Saïd

          Je m’appelle Ania. Derrière mon guichet, derrière mon uniforme, derrière mon plexi, rien ne peut m’arriver, tout est sous contrôle. La salle est récente et propre, bien propre aussi parce qu’elle est vide. Au sol, c’est du béton lissé, les …
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Macbeth, de William Shakespeare

NOTICE SUR MACBETH En l’année 1034, Duncan succéda sur le trône d’Écosse à son grand-père Malcolm. Il tenait son droit de sa mère Béatrix, fille aînée de Malcolm : la cadette, Doada, était mère de Macbeth, qui se trouvait ainsi cousin-germain de Duncan. Le père de Macbeth était Finleg, thane de Glamis, désigné sous le nom de Sinell dans la tragédie et dans la chronique de Hollinshed, d’après l’autorité d’Hector Boèce, à qui a été emprunté le récit des événements concernant Duncan et Macbeth. Comme Shakespeare a suivi de point en point la chronique de Hollinshed, les faits contenus dans cette chronique sont nécessaires à rappeler ; ils ont d’ailleurs en eux-mêmes un intérêt véritable. Macbeth s&rsq…
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Philosophie sans fil

Quand au creux de nos mains nous voyons l’existence Rouiller nos doigts fourbus d’un sommeil éternel C’est que nos yeux usés à fuir dans un tunnel Epongent de leurs cils des larmes sans substance.   Notre mémoire noie au cœur de l’inconstance Des reg…
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Les quatre filles du docteur Marsch, de Louisa May Alcott

Nous vous proposons la version publiée pour la première fois en France en 1880 aux éditions J. Hetzel sous le titre Les Quatre filles du docteur Marsch, traduit et adapté par Pierre-Jules Hetzel sous son nom de plume de P.-J. Stahl, dans la collection « Bibliothèque d'éducation et de récréation »
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Les toilettes

  C'est la première histoire que je partage avec vous, écrite il y a deux ans. Elle porte un regard sur les différences culturelles que j'ai vécues et ressenties.   « Les toilettes »   Je suis entrée dans les toilettes et j’ai fermé la porte. Un…
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Nonnie, Mistigiri et moi

Nonnie, mistigri et moi.       Ça s’est passé dans les années 70. Avec moins de trente-cinq kilos pour mes dix ans accomplis, j’adorais aller au cinéma. La salle que je fréquentais n’était pas spécialement grandiose, mais je m’y sentais bien. Je …
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Ecrivains et style, d’Arthur Schopenhauer

Extrait du livre issu du site dédié au penseur : « On ne peut jamais lire trop peu de mauvaises choses, et jamais assez ce qui est bon. Les mauvais livres sont un poison intellectuel ; ils détruisent l’esprit. Parce que les gens, au lieu de lire ce qu’il y a de meilleur dans toutes les époques, ne lisent que les dernières nouveautés, les écrivains restent dans le cercle étroit des idées en circulation, et l’époque s’embourbe toujours plus profondément dans sa propre fange. »
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La Havane pour amoureux et lecteurs d’Hemingway…

La Havane: le plus bel endroit du monde lorsqu’on se partage un dimanche après-midi une glace Coppelia sous la pluie! Je ne me rappelle plus le titre de l’article, mais c’est Alejo Carpentier qui m’a amené vers Ernest Hemingway. Considérant l’immen…
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Au-delà d'un songe

De la bouche d’un orgue à la gorge douceâtre Coule le sang cuivré d’une divine voix Dont les sanglots séchés déversent sur la croix Des volutes d’encens à la vertu saumâtre.   Comme un flambeau doré sur le mur d’un théâtre La lumière grésille à l’ode…
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Sur le Rebord du Monde

            L’étourdissement de la vengeance, toujours, joue contre la course du temps. Et je m’étais précipité: avalant une gorgée de violence pour chaque seconde de patience exécrée. L’attente est la flamme tortionnaire des empressés: elle con…
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Être ou ne pas ÊTRE

   Conférence-Spectacle : ÊTRE OU NE PAS ÊTRE (projet pour le Off du festival d'Avignon) MATERIEL : -scène au noir -flûte -régie : lumières programmables -voix off pré enregistrée -fleur artificielle : très belle avec tige « plantée » sur scène -ten…
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Vingt-trois heures dix-sept

Vingt-trois heures dix sept. 23h17, c’était l’heure de l’arrivée. On était vendredi, ça tombait vraiment bien, elle arriverait juste pour le week-end. Il sortit assez tôt du bureau.
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Dieu, les hommes et l'Indépassable liberté

                                    Face à la mer, une rencontre peu anodine, entre une Sœur chrétienne et une rationnelle invétérée, par 40° Celsius.     Férue de livres, d’espaces de lecture et de silence studieux, elle se …
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Les contemplations, de Victor Hugo (Autrefois)

Autrefois est la première grande partie du recueil Les Contemplations de Victor Hugo, publié en 1856. Elle regroupe les trois premiers livres : Aurore, L’Âme en fleur, et Les Luttes et les rêves. Écrits avant 1843, ces poèmes sont empreints de jeunesse, de lumière, de souvenirs heureux, et marquent un cheminement intérieur d’éveil artistique, amoureux et social.
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Personne

Je n'ai plus les mots, j'ai perdu ma seconde peau, je ne sais plus qui je suis. Qu'est-ce que je fais ici ?              Je m'appelle personne. Je n'ai pas de nom. Dans ma tête rien ne résonne. J'entends juste cette phrase qui revient en boucle : Et …
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La poésie

    La poésie est une part de vérité,   De simplicité enthousiaste de créativité,   Elle est un art débordé d'imagination,   Une innovation.   La poésie perdure pour captiver l'attention,   Sert de cadre de perception,   D'un répit de r…
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Le dernier jour d’un condamné, de Victor Hugo

Le Dernier Jour d’un condamné de Victor Hugo est le récit, à la première personne, des pensées d’un homme en attente de son exécution. Sans nom ni crime précisé, il exprime ses peurs, regrets et révoltes. Par ce témoignage intime, Hugo dénonce l’inhumanité de la peine de mort et invite le lecteur à éprouver compassion et réflexion sur la justice et le droit à la vie.
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Un mot

Mon oreille à ta bouche. Un mot s'en échappe. Et dès lors, un sourire béat me parcourt. A la douce innocence. A la délicieuse syllabe.Un mot qui flotte dans notre bulle.Un do majeur à la symphonie de mon coeur. Ma bouche à tes yeux. Un mot hésitant.…
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Les murs manquants

Les murs manquants Quand les murs se plaignent, les tableaux s’indignent et la potiche du couloir réclame sa liberté, il devient urgent de négocier une paix intérieure. Petite comédie domestique, où l’absurde se fait miroir de nos certitudes encadr…
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Les filles chuchotent

Les filles chuchotent  Dans la cour Le ballon vole encore Jusque dans la rue   Le maître crie Je ne l'entends pas Le collège envié Nous appelle   Les billes sautent Sur les grilles Les jambes sautent Au-dessus de la corde   Les fresque…
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Vivre… Enfer ou volupté !

Vivre… Enfer ou Volupté  !   Vivre !  Quel mot doux ! Être vivant, respirer, sentir et ressentir… Émotions, envies, passions et amour ! J’entends dans ce mot : Ivre ! L’ivresse d’être !  Que d’une cellule, nous devenons un être  pensant, av…
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Le Prince, de Nicolas Machiavel

Il faut lire Le Prince de Machiavel pour comprendre les mécanismes du pouvoir et de la politique avec une lucidité saisissante. Ce traité intemporel dévoile la tension entre morale et efficacité, offrant une réflexion audacieuse sur l’art de gouverner et la nature humaine. Traduction par Jean Vincent Périès. Texte établi par Ch. Louandre, Charpentier, 1855