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Herbe verte

Penché sur l’herbe grasse à mirer sa verdure, J’avais devant les yeux comme un masque troublant, Celui qui focalise en cachant la bordure Et présente à l’envie un air de faux-semblant.   Mais au détour d’un brin, je vis une échaudure Qui fit rom…
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Fer rouge

Et moi de regarder, avec tristesse, le passé,                                                                                                            Dont je porte les coups de soleil qui viennent ronger,                                           …
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Une fin marque toujours un début

UNE FIN MARQUE TOUJOURS UN DÉBUT  - À… ttention! Pas touche à mon verre de vin!  Elle était là, assise à table, au milieu des autres vieilles dames et vieux messieurs, les mains posées sur la nappe blanche, fraîchement repassée , et empesée,  tandi…
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Les règles de la composition typographique, de Désiré Greffier

"Les Règles de la composition typographique » de Désiré Greffier ont été publiées aux éditions Arnold Muller, en 1897. C’est cette version que nous vous proposons. Ce sont ces lois, créées par les maîtres et un long usage, que le typographe avec les conseils des correcteurs MM. Labouret et Lenglet, expose dans ce livre.
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La guerre des mondes, de H.G Wells

Découvrez l’un des monuments de la Science-fiction, écrit en 1898 par H.G Wells. C’est le premier roman qui va opposer l’humanité à des extraterrestres qui envahissent la Terre. Une oeuvre reprise à la radio par le réseau CBS en 1938 et adapté de multiples fois au cinéma. L’édition que nous vous proposons est celle de L. Vandamme & Co., en 1906.
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Écrire avec l’intelligence artificielle : entre fidélité et responsabilité

Charte personnelle de David Pareÿt, auteur indépendant Introduction Je m’appelle David Pareÿt. Je suis auteur indépendant et l’architecte de plusieurs voix littéraires : Juliette Darcelles, Émile Frimas, Emma Tiss et Jacques de Bétourné. J’écris p…
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Contre la montre

Contre la montre   Il y avait eu ce coup de téléphone du père : j’ai besoin de rentrer à la maison pour respirer un peu, me doucher, changer de vêtements. Tu peux venir me remplacer cette nuit ? C’était un vendredi soir. Mon service à l’hôpital s…
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L’abondance et l’abandon

Ce texte est une petite fable ironique contemporaine (style, la cigale et la fourmi) Le mot abandon était dans mon esprit un soir et abondance est à arrivé au petit matin. Les gastéropodes remplacent les points de suspension🐌🐌🐌
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"Vous par un autre"

              Depuis ma retraite, je vais photographier les oiseaux tous les jours au parc Victor Thuillat. J’y ai rencontré une drôle de femme. L’ai surnommée : « Madame Tête en l’air ». Femme d ‘âge mur.  Menue. Petite. Blonde aux yeux clairs. Lu…
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Comme un Lego

Comme un lego     C’est un amas de poutres d’acier, d’échelles  et de silhouettes en équilibre. Du manœuvre au contremaître, tous exécutent mille gestes sous le soleil, dans la pluie et le vent, comme aux temps des bâtisseurs de cathédrales.   …
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la métamorphose

C’est arrivé hier matin.   Je me suis senti « toute chose ». Vague envie de vomir, désir de courir un 800 mètres, de plonger dans le canal de l’Ourcq, pas pour me suicider, pour nager, tout simplement, à contre-courant. Pour moi qui suis si peu spo…
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La première fois

La matinée avait été rude : après un contrôle d’histoire en début de journée, deux heures de mathématiques qu’elles abhorraient, et une heure de physique qu’elles détestaient encore plus, Mya et Candice, 13 ans, avaient savouré cette pause déjeuner :…
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tu rêves du matin

  - tu rêves du matin ************************ où filtrent les zims des ampoules et cognent les noctuelles endormies où les tops des ailes battent   les pages rondes, et fermées des livres  où les braoums rose tonnerre  jaillissent  des planc…
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Furie-sur-Mer

Furie sur les Albères, cieux de colère. Les vignes lâchent la terre qui s’enfuie droit vers la mer. Restent les pierres ! Un ordinaire déjà vécu dans l’hier de nos grands-pères, et dans bien des avant-hier de nos arrière-grands-pères. J’aime quand …
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...le plus cher de nos mondes silenciés !

J’ai fait celui qui sortait prendre l’air un instant avant de se coucher, histoire que le temps passe un peu ; ce qui m’a permis de le voir se glisser nu sous ses draps, lorsque je me suis retourné, avant qu’il n’éteigne sa lumière. Il va dormir à la…
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Comprendre le «parler français» d’Haïti en temps de guerre contre les citoyens...

Sachant que dans notre pays, essentiellement fait d'impasses, le quotidien constitue une terrible succession de gestes grimaçants. A l’une des succursales de la banque préférée d'Haïti, il devient impossible de faire la route ensemble. On a cette étr…
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la fille de la place

Assise à la terrasse d'un café Le soleil très haut la fixait Je l'aperçue dans un coin de la place Prête à ne pas céder son espace La comédie était prête Les spectateurs étaient en place lL faisait beau il faisait chaud Le parvis grouillait de…
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Kafka au Boulevard Dessalines

«On ne va pas reconstruire simplement de bâtiments, mais construire un pays, un Etat, une économie sous une nouvelle forme […]» P. Duquesne, ambassadeur, membre CIRH, Nouvelliste 18 août 2011 Si vous expliquez à un haïtien que depuis quelques bonnes…
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Les larmes de l'Efrit - Extrait

Les larmes de l’Efrit   Iblis* est dans mon œil ; son nombre est sur mes lèvres Sa demeure dans mon coeur ; je serai sa fièvre   I - Prologue   J’étais content ; rompant les entraves de ce monde, J’avais bu à la coupe ; fouillé les boucles ai…
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Manipulée

Elle s’est fait manipuler tout l’été Elle est tombée malade cet été Riche elle est Je l’aime bien ma Chantal Mais elle ne le voit pas Elle ne le ressent pas Elle travaille pour eux la misérable Elle nettoie astique Il faut que cela brille Les…
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Tous les espoirs sont permis.

                         Qui a dit que le bel âge, c’était dix-huit ans ? À dix-huit ans, t’es paumé, tu doutes de tout. Tu ne sais plus où tu vas ni qui tu es, alors que la veille, vers douze ou treize ans, tu n’étais que certitude solaire. Rien n…
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Gare du Nord

Mon train arrive à Bruxelles-Nord trois minutes trop tard ! La correspondance pour Ostende se barre sous mon nez ! Ce n’est pas vraiment un scoop, les retards ferroviaires, mais aujourd’hui, le contraire m’aurait arrangé. Forcément, le prochain train…
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Vingt-trois heures de la vie d'une femme

Parfois dans le silence une main de satin Pose sur mon épaule un souvenir fugace Qu’un parfum de velours reflète dans la glace Qui brouille mon bonheur d’un bout de serpentin.   Au bord d'un espalier deux fauteuils en rotin Dont les oiseaux de nuit p…
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Girandoles d’agate

En regardant la mer avaler l’horizon Le marin effrayé par le bruit de l’écume Enfonce un premier cri dans le fer d’une enclume Dont la peau de satin exhale du poison.   Une mousse de cire au bout d’un long tison Coule comme du miel enrobé de bitume E…