Les yeux overseas
Les hanches de la Terre
Depuis la veille, c’était l’effervescence. Des bagages, des robes en trop, et lui qui râle, qui joue les mauvais bougres, les têtes de mules – Mais non, t’as pas besoin de tout ça, pas tout ça, c’est pas indispensable, dis ? Elle empilait des jupes et des blue-jeans, des tee-shirts, des chemisiers, une douzaine au moins. Bien sûr que si, c’était indispensable. Puis elle le regardait, non, c’était vrai, elle n’avait pas besoin de tout – Alors aide moi à choisir, j’emmène quoi et j’emmène pas quoi ? Et lui, ahuri devant les vêtements étalés sur le lit, ne savait pas choisir. Peut-être valait-il mieux tout emmener. Après tout.
Bon, ce serait mieux de vérifier encore une dernière fois. Alors… Dans le petit sac de voyage, les passeports – OK, le…