Merci à toi Léo surtout de commenter avec un tel enthousiasme ce joli texte, qui je l'avoue, me charme aussi. La nature qui nous entoure nous montre parfois une vie qui ressemble à la nôtre. D'abord à cause de cette
intensité de la vie qui se presse partout où nous posons nos yeux; les êtres vivants, les fleurs, les arbres, et même les reliefs ont leur propre société qui, comme la nôtre s'affaire à vivre. Parfois elles se bousculent, se dévorent, se complètent, ou s'harmonisent simplement par un phénomène de hasard, que nous aussi humains nous connaissons. C'est de cette vie-là, que j'ai voulu rendre compte dans ce texte où tout semble bouger, animé par un feu intérieur, que la poésie permet d'observer et de traduire. C'est aussi une façon d'affirmer que la création du monde est permanente, comme l'humanité d'ailleurs, et qu'elle se perpétue constamment sous nos yeux. Il suffit de les ouvrir pour voir ce qui se passe. Antidote de la mort, de la guerre, du néant, la nature « vivante » nous ouvre concrètement le concept d'éternité, que nos esprits ne comprennent pas, la nature aussi est un livre sacré. Merci encore Léo, chacun de tes commentaires est une source de joie. Merci encore. Cordialement F. Étienne. Sous la feuille d'un chêne où balbutie une ombre Une violette en fleur cache sa robe sombre.
Cher Léo, merci encore une fois pour ton magnifique commentaire et les liens que tu tisses avec Venise, liens qui sont toujours sous-jacents dans mon écriture. Il est curieux de voir que cette ville me fascine à ce point, par je ne sais quel ensorcellement, mais je pense qu'effectivement le poids de l'esthétisme de cette ville influence ma façon d'écrire. Je l'ai déjà dit c'est une ville dans laquelle se superposent l'architecture, la musique, la littérature, l'histoire de l'orient, le pouvoir, le libertinage au bon sens du terme, l'irréalité de la lumière, ce labyrinthe de canaux où toute raison se perd, et désormais, cette âme de cimetière, que le dix-neuvième siècle à cultiver à travers les grands écrivains romantiques anglais Byron, Wilkie Collins, Charles Swinburn ou les préraphaélites comme Rosetti . Ce mélange de beauté et de philosophie, de licence et de rigidité, cette image mignarde de la vie, cette puissance d'un pouvoir entièrement dévoué à l'art et à l'esthétisme sont autant d'éléments qui me troublent. C'est peut-être pour cela que l'image « d'un dernier simulacre", t'as conquise. En tout cas je te remercie de tout cœur pour avoir avec autant de sensibilité sue faire émerger de ce texte le courant le plus profond. Merci encore de tout cœur. Cordialement, F. Étienne. Des lambeaux de lumière incrustés dans de l'or Pavoisent aux balcons de la mer qui s'endort.
+1. Très belle image que celle du château de sable. À te lire, la séduction semble très enfantine finalement mais quelle mission: construire des châteaux de sable chaque jour alors qu'ils seront emportés par la marée montante.
Merci Léo. Le texte sera encore retravaillé pour gagner en élégance et en légèreté mais l'idée est là. C'est le sens d'un premier jet même si ici on ne peut plus vraiment parler de premier jet. ;-)
Les choses se corsent, la fin est inattendue et donne l’envie de lire la suite. On visualise bien les différentes séquences, comme si on visionnait une série tv à rebondissements. Il y a une théâtralité plaisante qui accentue les traits de personnalité des personnages qui jouent leur partition avec une belle efficacité. A suivre !
Trouble et émoi sur une confession qui apparaît comme sincère, et derrière tous les artifices de la séduction, la paradoxale faille, car le souhait obsessionnel d’être aimé peut cacher l’indicible crainte d’être seul. J’ai beaucoup aimé “me hisser tout en haut de mon château de sable” …
“Remplissent de couleurs un monde de regards”… quelle magnifique trouvaille. J’aime énormément ce poème d’une finesse et d’une bonté infinie. C’est léger et frais, et ça gonfle la grand voile des mots pour un voyage éternel. Merci Francis Etienne.
Oui, il y a un flow. En lisant, on entend. Je trouve que ce style permet les incohérences. Il les demande même peut-être. C'est un peu comme un locataire excédé qui balance par la fenêtre tout ce qui lui passe dans les mains. Je suis sur le trottoir d'en face et je vois les choses s'écraser, se heurter, s'embrasser ou s'embraser.
Ces traversées sont soient funeste et pleurées par les gens de cœurs ou soient haïes par les gens sinistres… c’est pourquoi j’aime d’autant cette version, celle qui donne le droit de vivre et d’être soigné, d’être respecté et préservé dans sa dignité. Merci.
Un sincère hommage qui le rend d’autant plus émouvant et magnifique. L’absence de ponctuation libère définitivement cette ode au courage et à la flamboyance…
J'aime bien les histoires humaines et aussi entrer avec ou sans effraction dans le monde des femmes, alors forcément, j'aime bien votre histoire, Myriam, d'autant plus que la drôlerie et la tristesse s'y côtoient, s'adoucissant mutuellement. ;-)
Superbe en effet grâce à l'intelligence et aux competences de votre équipe ! Merci encore pour nous améliorer la souplesse d'édition. Cordialement, F Etienne
J'aime les textes directs. Je déteste les joliesses en général. On hésite à féliciter pour un texte qui parle d'une telle violence. C'est un peu comme trouver formidable un éloge funèbre. C'est tragique.
Léo,
Merci pour la critique.
J'alterne entre le je et le elle c'est pour le style et c'est fait exprès.
Je ne suis pas une auteure confirmée.J'écris tout ce qui me vient à l'esprit.
En tout cas merci encore cela me permet d'avancer dans l'écriture.
Salima Sedira
Léo,
Merci pour la critique.
J'alterne entre le je et le elle c'est pour le style et c'est fait exprès.
Je ne suis pas une auteure confirmée.J'écris tout ce qui me vient à l'esprit.
En tout cas merci encore cela me permet d'avancer dans l'écriture.
Salima Sedira
"Internet m’a trahie et déçue , Internet m’a menti et vaincu"... internet est presque devenu une personne voir même une divinité pour certaines personnes qui pensent que tout s'exaucera par ce biais. Votre texte et ce qu'il évoque est très intéressant mais aurait mérité d'être relu et repris en certains endroits comme par exemple "Quel dilemme une impasse" car si c'est une impasse il n'y a pas de dilemme. Ou encore "Un rendez-vous un site de rencontre Pour laisser place à l’amour à mon hommage", j'aurais plutôt mis "un site de rencontre, un rendez-vous" qui est un ordre plus logique et je trouve que l'hommage ne colle pas trop sur ce passage. Sinon je m'étais fait la réflexion sur le précédent texte déjà, je trouve qu'il y a un flow intéressant à creuser et travailler...
Ce texte est brutal comme le sont tous les harcèlements et toutes les violences qui font des ravages chaque jour. Il y a une alternance entre le "je" et le "elle" dont on ne sais pas si c'est pour le style ou si c'est une confusion narrative. Le titre enfin colle bien avec le texte. Il y a de grosses marges de progressions en terme d'écriture mais c'est déjà un beau courage que de partager ses écrits, bienvenue.
Le jugement céleste à l'oeuvre et je ne peux m'empêcher une nouvelle fois de penser à Venise à l'évocation des masques sur le rythme d'un tambourin. Je trouve que l'aigle est particulièrement bien choisi pour arracher un dernier simulacre (l'image m'a vraiment conquis, merci beaucoup).
Merci Lilas pour ton commentaire.
Et cette leçon donne d’autant plus à réfléchir que ces douleurs peuvent arriver avant d’être en âge de les avoir ,et c’est un peu là le problème…
Cher Léo, merci encore de tout cœur pour lire dans les moindres détails ce texte : « qui a ce pouvoir d'entraîner dans sa roue pléthore d'imagination ». Parfois lorsque j'écris un texte, un poème, j'ai la sensation de parler une autre langue, que d'autres peut-être ne comprendront pas, parce que précisément je démonte la langue de sa mécanique pour la reconstruire avec celle de la poésie, mais toi, tu la comprends parfaitement, certainement parce que tu es aussi un poète. L' immense réservoir des mondes antiques est à ma disposition. L'Égypte et ses fascinants secrets m'offrent des couleurs, des étoffes et des pierres précieuses de mots. Les mystères qu'elle pratiquait rappelle la divinité de la poésie. La Grèce et ses dieux immortels, se disputant comme des charbonniers, me nourrissent de légendes et font jaillir en moi des étincelles. Rome enfin, plus proche de nous, discipline mon imagination et lui donne cette rigueur, que l'on retrouve dans la littérature du Moyen Âge et de la Renaissance. Ces trois courants sont le trépied mon écriture. Bien sûr, j'en mélange les influences, j'en mêle les effluves et j'en décore mes lignes de leur sucre. Je dois avouer que je suis sous le charme des les production hollywoodiennes de " peplum" ! Étonnamment, tu sais lire parfaitement et brillamment, tu me donnes l'occasion d'ouvrir la mécanique de mes poèmes, comme celle qui animait les automates anciens de Saint Albert, Evêque de Ratisbonne, philosophe et magicien !Merci Léo encore pourtant d'attentions et de délicatesses. Cordialement, F. Étienne . Dans un antique temple aux colonnes de marbre Le temps vient s'abreuver à la sève d'un arbre.
Excellent!!! Je viens de découvrir ce texte et de vivre un moment de suspens grandissant, jusqu'au dernier instant où l'héroïne subit peur et horreur. Le danger venant des poules, on ne peut que se poser la question : comment cet animal si commun peut-il se transformer en monstre tueur? Du bain d'arbres à la poule vengeuse, une progression très intéressante qui tient bien le lecteur en haleine!!!Je ne peux dire que bravo!
Merci cher Léo pour me laisser encore une fois tes impressions autour de ce texte. Peut-être la sombre couleur de notre temps jette-t-elle une ombre sur l'écriture ? Le poète, comme l'aveugle, ressent parfois ce qu'on ne voit pas. Il n'explique pas la raison d'être, mais il expose seulement grâce à son outil poétique unique, des visions, comme des rêves, qui lui sont propres. Et comme dans tous les cauchemars, d'effroyables sensations de peur et d'impuissance se mettent en place sous sa plume. Bien sûr la poésie comme tu le dis est : « une source inaltérable d'espoir » car en découvrant le cauchemar, elle le fond sous des mots en dissolvant ainsi le sortilège, le mauvais sort et le désespoir. C'est un registre dans lequel parfois je m'enfonce, presque malgré moi, et dont la beauté souvent m'attire, comme celle d'une flamme ou du vide. Je crois déjà t'en avoir fait part, pour vraiment travailler l'écriture, il faut aussi se plonger dans des univers sombres, cruels, et déchirants. Le vocabulaire est différent, les images s'enroulent autour d'autres rouleaux, la musicalité approche la dissonance mais la cage qui renferme ces univers est toujours la poésie et en particulier le sonnet dont la rigidité ne laisse échapper aucun monstre. Cependant, je dois avouer que c'est un travail épuisant, parce qu'amer. Merci Léo encore une fois de tout mon cœur. Cordialement, F. Étienne. Sous un voile de brume une larme de cire Envahit l'horizon où le soleil soupire.
Cher Léo, quel élogieux commentaire tu viens de laisser là ! La nature n'est-elle pas une permanente mise en scène du temps ? Et la lumière du jour, comme celle de la nuit, ne transforme-t-elle pas en permanence le passage d'autrefois à demain ? Nous nous arrêtons tous, juste un instant, devant un tableau de la vie et de notre propre vie, un tableau dont nous faisons la substance de nos mémoires, dans lesquels nous entassons ces images, qui parfois, se fanent mais dont nous retirons toujours l'extrême plaisir du souvenir. Qu'importe d'ailleurs leur exactitude ! C'est la substance même de la recherche de Marcel Proust, dans laquelle la réalité n'est autre que celle retrouvée, à travers une sensation, un parfum, un pavé inégal, ou une tasse de thé. Ainsi, la poésie devient une machine à remonter nos vies, avec presque autant d'émotions, que le cours de nos vies lui-même. C'est aussi pour cela, que l'on peut classer Marcel Proust parmi les poètes. Mais je m'avance peut-être un peu trop loin dans ma réflexion, que ton magnifique commentaire, encore une fois, a su si bien déclencher de sa magnifique étincelle. Merci Léo, merci encore 1000 fois. Cordialement, F. Étienne. Les ronces de la joie envahissent nos yeux Quand nous nous habillons de souvenirs joyeux.