Merci beaucoup pour le commentaire et la correction des deux fautes. Un subjonctif, bien sûr. .. Absolument d’accord pour les non-rimes qui n’enlèvent rien à la poésie d’un texte et peuvent apporter au contraire de la fluidité.
Merci beaucoup pour le commentaire et la correction des deux fautes. Un subjonctif, bien sûr. .. Absolument d’accord pour les non-rimes qui n’enlèvent rien à la poésie d’un texte et peuvent apporter au contraire de la fluidité.
La montée en puissance du désir jusqu’à la libération charnelle est parfaitement décrite dans cette fulgurante passion qui décoiffe. Les sens font dynamiter le coffre du plaisir qui libère la convoitise des corps en attente. On est pris à la lecture par l’intensité du récit, à en oublier presque les personnages et les raisons initiales de leur entrevue. Une très belle participation, merci Agathe.
J’aime beaucoup le sanctuaire, que ce soit le mot et cette idée de dédier une attention particulière à non plus un ensemble impersonnel mais bien à des êtres spécifiques. Et l’idée qu’une ville puisse disposer de plusieurs sanctuaires, cela ajoute à la richesse de la cité dans sa diversité, la possibilité d’un refuge pour chacun. Ton poème, par les dangers qui planent, renforcent d’autant la quête de protection qu’offre un tel lieu. Merci Francis Etienne.
C’est un magnifique texte, il y a de la sensualité et du charnel, mais il y a surtout l’envie d’être et de vivre ensemble au fil des saisons qui se feront années. Tout en douceur et dans le temps. Et j’ai aussi trouvé incroyable « Elle a imprimé dans sa main Toutes les lignes du destin, » . Merci Agathe, ta belle plume nous avait manqué, merci de ton retour.
Merci pour ce gentil commentaire.les fleurs de joie sont des fleurs éternelles lorsqu’elles sont soignées par deux jardiniers. Mais je suis d’accord, elles ne sont pas légions et méritent qu’on les mette en poème et en chanson car c’en est une en réalité. Dans la liste proposée, ce genre n’existe pas .
Merci ! Effectivement il existe une histoire autour. Anaïs est une jeune infirmière, fragile qui souhaite opérer une reconversion professionnelle . Elle va chercher un prêt à Paris et y rencontre Yann, banquier bien trop sûr de lui. Cette rencontre amoureuse se conjuguera á une autre recentre plus problématique qui la reverra à un passé source de sa fragilité ( Roman « Ressac »)
Cher Léo,
merci encore une fois pour ce commentaire dans lequel je revêts le costume 'un marionnettiste et d'un machiniste. Je t'ai déjà expliqué que la poésie est avant tout une technique et donc c'est bien normal que tu aperçois les ficelles de mon spectacle. Il y a dans la poésie une dimension visuelle, qu'il est très souvent difficile de déceler parce qu'elle se mêle à la musicalité des mots donc comme tout bon violoniste j'en chante les moindres nuances Tu as quatorze vers pour jouer ton tour, et ce n'est pas beaucoup d'espace. D'où la nécessité de posséder une parfaite maîtrise de sa boîte à paroles. Ainsi je suis persuadé que la poésie ne nait pas de la technique, mais qu'elle nait l'âme visible, qui au bout du poème apparaîtra. Cela demande au lecteur, bien entendu, comme toi, l'acceptation totale d'ouvrir sa propre âme et dit laisser entrer la sublime lumière qui naît de notre langue. Machiniste, oui marionnettiste ô oui, mais avant tout ce solitaire poète qui défriche avec son cœur la jungle protégeant ces immenses pyramides de lumière. Merci encore Léo, ton commentaire encore une fois nous fait avancer ensemble, toi dans ta lecture et moi dans mon écriture. Cordialement F. Étienne. Des barques de soleil s'embrumant dans le ciel Décomposent la nuit en confettis de miel.
Félicitations pour ce récit d’une grande fluidité. Vous avez une belle plume mais ce n’était plus à prouver. J’ai bien ri en visualisant les trombones dans les cheveux!
C'est un récit excitant et bien écrit. Je ne suis pas un spécialiste de la littérature érotique mais j'ai quand même lu l'un ou l'autre texte. Celui-ci est comme une caresse parfaite, graduelle, lucide. En cela, la forme rejoint joliment le fond. Toutefois, la promenade aurait encore été plus plaisante si l'on avait appris un connaître un peu plus les deux personnages. Bravo ! ;-)
Merci pour ce poème sur « les amoureux qui n’ont pas d’âge ». Les derniers mots sont un véritable remède si on a le cœur triste de voir des amoureux s’épuiser à aider l’autre malade. Je penserai à « aux fleurs de joie dont les pétales ne fanent pas » la prochaine fois que je croiserai un regard amoureux épuisé.
Bonjour, j’ai passé un excellent moment en jouant aux devinettes de la gourmandise. Et puis cet « Elle m’exécuta sans tendresse » qui est un délice littéraire à lui tout seul . Merci !
J’aime beaucoup ce jour qui replie une âme dans un mouchoir de sable, et tout autant tout ce qui a conspiré précédemment à la plénitude des éléments. S’assoupir et ne plus s’appartenir, probablement l’une des plus belles libertéS. Tes vers bordent le sommeil des hommes avec une beaucoup de tact, merci Francis Etienne.
Cher Léo, magnifique comparaison que les trois coups du théâtre ! Là encore tu suis mon écriture avec une telle précision que toujours tu calques sur le texte. Et comme c'est bien vu, le silence. Le silence est l'équivalent du vide sidéral, et c'est pour ça la prière se fait dans le silence et par le silence. Prophète des changements, Œdipe aveugle, ou Ulysse retrouvant sa patrie, le silence raconte une histoire, capturent les âmes dans ses filets, et son regard fermé se fondant aux étoiles, et comme tu le dis très bien : "avant que ne s'ouvre le rideau "nous pénétrons dans l'illusion, que nous recherchons toujours sans même le savoir, pour vivre de poésie. Les mots nous transforment en magiciens, comme les grenouilles en princes. Merci Léo, merci du fond du cœur; Cordialement, F.Etienne. Passant l'aube au tamis Un astre de cristal entend les bruits amis.
Cher Léo, oui en effet le titre est celui d'un opéra de Claude Debussy, qui est l'un des compositeurs du vingtième siècle, que j'aime particulièrement. Sa musique est extrêmement fine, cela veut dire une musique en dentelle, qui n'est pas du goût de toutes les oreilles. Et en effet cet opéra, reproduisant plus ou moins le mythe de Tristan et Isolde est en permanence dans tous ces tableaux le gouffre de l'amour et le gouffre de la mort. J'ai quelquefois entendu cet opéra, et en particulier à Berlin, où j'ai séjourné Le poème essaye de reproduire cette dentelle, cette voilette, ce papier de soie que je trouve dans la musique de Claude Debussy et dans les magnifiques voix qui l'ont incarnée. Nous commençons à nous connaître Léo ! le monde de la musique d'opéra est inséparable de mon écriture. Je n'en reproduis pas la technique, mais j'y puise la profondeur des mots et de la langue. J'ai la chance de parler l'allemand, et alors qu'elle régal d'entendre la langue chanter ! La moitié du plaisir que l'on trouve vient de la musique, l'autre moitié de la beauté de la langue. Je pense à deux compositeurs, en particulier, Mozart et Richard Strauss, dont je savoure le lied « Morgen » tout autant que la scène finale du Chevalier à la rose. Par curiosité écoute ( YouTube) cette musique, et tu verras comme elle entre dans ma poésie. Encore une fois merci Léo, lorsque on échange, on change. Très cordialement, F. Étienne. Un désert de lumière au bout d'un abreuvoir Peuple l'humanité de secrets de couloir.
Bonjour, j'espère que tout va bien à Tossa Del Mar. Merci beaucoup pour ta relecture. J'ai rencontré bien de la peine avec ce moment de l'histoire car il fallait l'articuler aux précédents. Malheureusement, je ne parviens à me représenter une action qu'en écrivant les différentes scènes depuis différents points de vue. Entre ces différents "tirages", je choisis le meilleur. Pour cette raison, je passe donc beaucoup de temps en réécritures, "floues", "ratées" etc... Une expérience de cette semaine de vacances consistait à transformer les personnages en oiseaux puis à trouver une raison pour laquelle ils pourraient parler la langue des oiseaux. J'ai trouvé l'idée de l'alcool pour sauver la conversation délirante. Enfin, je le déplore mais je suis coutumière de copier-coller hasardeux, d'erreurs de fichiers et d'autres étourderies. Tout à fait tragiquement, il s'agit bien d'un état chronique. Je vais corriger dès que possible les traits d'union trop amicaux et les verbes au passé simple en guerre pour le premier plan de l'action. À bientôt!
Qu’il est bon de retrouver Venise et son carnaval fait d’opulence, de couleurs et de faste. L’ambiance est communicative et les parures irrésistibles. On sent tout le soin apporté à chaque détail, chaque élément qui serti comme des joyaux les vers de ton poème. On est pris dans le tourbillon de vie et d’insouciance et ça fait un bien fou. Encore un grand merci pour ce nouveau partage.
Ton poème est une nouvelle fois magnifique dans son ensemble mais j’ai lu et relu “ Des trésors de mémoire et des frissons de peau. C’est un monde de marbre où se rouille la vie” comme les deux faces d’une pièce qui lié inéluctablement la vie au temps qui passe, la richesse d’un vécu à la torpeur d’un devenir amoindri. Le tambour m’a fait penser au prémisse d’une déclaration de sentence irrévocable. Je ne suis jamais déçu de mes lectures très cher Francis Etienne.
J’aime d’emblée cette façon d’interpeller le lecteur sur sa part d’aventure dans tes différents tableaux toujours très riches et généreux. Je parlais dans mon précédent commentaire de théâtre et je trouve que tu es aussi un magnifique machiniste capable avec les ficelles émérites du poète de pouvoir poser un nouveau décors en une fraction de seconde, en un mot, et parfois même une virgule… le fait que lecteur se fonde dans la page donne au poète la toute puissance créative, car c’est effectivement bien celui qui tient la plume qui décide de toutes les destinées. Machiniste donc, mais aussi marionnettiste de talent, pour offrir à chaque fois un spectacle incroyable.
La faucheuse rôde et dispense avec une grande efficacité. Le lys et la dentelle qui auguraient de la légéreté fait vite place au silence qui souvent dans tes poèmes est annonciateur d’un changement, souvent funeste. Tes silences me font aussi penser à celui qui suit les 3 coups de bâtons au théâtre, juste avant que le rideau ne s’ouvre vers un nouveau monde qui va parvenir à faire surgir les émotions. Merci Francis-Etienne.
Aussitôt le titre m’a questionné et j’ai découvert ainsi qu’il s’agissait d’un opéra. Ne connaissant pas l’œuvre il me manque la référence et l’impact sur le poème mais cela ne m’a pas empêché d’en apprécié comme à chaque fois l’efficacité des images proposées, et dans ce poème toute sa dimension aérienne qui probablement donne l’écho d’une oeuvre lyrique sans fausse-note.
J’ai eu plaisir à retrouver les protagonistes et même Marie-Gabrielle pourtant couverte de défauts puisqu’elle serpente de péché en péchés. C’est cet anticonformisme qui interpelle et intrigue et le pauvre Benjamin semble bien en peine. La gourmandise est bien rendue et je trouve intéressant de l’avoir traité sous forme d’énigmes, ce qui donne une part d’interactivité au lecteur. Hâte de lire et découvrir la suite, à plus tard Myriam.
C'est tout vous ! Ça commence assez mal, je trouve. Le passé simple est pour une action courte. "Alors que j’oubliai ma journée près du lac, j’aperçus Marie-Gabrielle..." Il aurait fallu utiliser l'imparfait pour le verbe oublier. Les deux points ensuite sont aussi mal venus, une virgule, un point ou, à la rigueur, un point virgule mais pas deux points. De multiple fautes et un manque de clarté qui énervent et éloignent du texte. C'est dommage et ça nuit à l'entrée du lecteur dans l'histoire. Puis doucement, les choses s'installent et on pardonne les fautes qui piquent quand même encore ("Vers une chambre glamour dont je profiterai seule ! me lançat-elle avec agressivité.") C'est peut-être moi qui manque de patience. Et puis ensuite, cette phrase tellement réussie et sans fautes : "La partie de colin-maillard terminée, Marie-Gabrielle remit les plateaux sur la table extérieure comme on remiserait un jeu de croquet dans une sacristie." Seule Marie-Gabrielle pourrait avoir l'idée de ce parallèle idiot, léger, inconséquent, fantaisiste et finalement pas tant que ça parce qu'elle a une histoire, Marie-Gabrielle, et elle se défend avec ce qu'elle a, alors, la phrase devient presque magique et fait décoller le récit.
J'ai aussi retrouvé une ambiance pesante parfois rencontrée durant ma cour à mon amoureuse. Des moments durant lesquels je me suis demandé ce que je faisais là. "Elle m’exécuta d’un regard sans tendresse..." C'est magnifique ! Huit mots et tout est dit. Je crois en la concision de l'écriture.
J'aime bien l'observation des gens et des relations qui les unissent. J'aime bien votre texte pour cela. J'aime bien votre sensibilité sur ce sujet.
Un texte que je n’ai pas vu passer! Je l’aime d’autant plus qu’il se termine par une arrivée sur la terre ferme. Quand il arrive un accident à une plante, je crois qu’elle ne perd pas ses racines pour autant. Elle est déplacée mais elle pourra croitre ensuite dans n’importe quelle terre favorable. A nous d’amender notre sol pour qu’il soit fertile à toute plante homme.