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L’homme de la montagne d’en haut
Publié le 31/03/2024
Et bien quel beau cadeau dominical, ce texte est sublime sous tous ses aspects. Il m’a immédiatement fait pensé au film “Les huit montagnes” tiré du livre éponyme de l’italien Paolo Cognetti. Le film a divisé car beaucoup disent que c’est le plus beau film sur le peuple d’en haut comme tu le décrit si bien, et d’autres que c’est une escroquerie car ils ne perçoivent rien et que tout semble long. Ton texte révèle ce temps long, l’immensité et la puissance de la nature, la condition physique et la technique qu’il faut pour y cohabiter, et les silences qui sont le plein de vie. Ce que je trouve beau dans ton texte, c’est cette acceptation des différences et le respect mutuel, que la confiance et la bienveillance font leur œuvre pour toucher au graal tant recherché de la vie : le bonheur absolu. J’ai beaucoup aimé tout ton texte très bien écrit mais plus encore cette phrase : “ il arbore un immense sourire, celui du droit à être heureux !”. Et la conclusion est chancelante de beauté par sa fragilité. Merci de ton retour en texte, et avec lui toute la tenue littéraire, toute ta malice à pouvoir provoquer, mais surtout toute ta liberté de pouvoir partager tous ces sentiments et émotions. Que ce texte soit fictif ou réel n’a plus aucune importance car c’est la vérité de l’écriture qui parle, celle où l’on plonge dans le récit et que l’on y reste car il est sincère et vrai dans ce qu’il offre. Grand merci, tu nous avais manqué.
L'oubliette
Publié le 31/03/2024
Merci pour ce commentaire et surtout pour les conseils techniques. On a beau lire et relire, il y a toujours des trucs qui passent à travers.
L’homme de la montagne d’en haut
Publié le 31/03/2024
On reconnaît ton style mais ici, justement, j'ai eu l'impression qu'il était plus nu qu'habituellement. J'ai trouvé que tu te mettais plus à poil que d'habitude. Il y avait moins de distance entre toi et le lecteur. Toutefois, encore trop, je trouve. Je pense qu'écrire, c'est raconter et surtout ne pas expliquer. C'est surtout dans les mots qu'on écrit pas que se trouve le récit. Dans cette phrase "Ils ne marchent pas pour s’arrêter quand arrive la fatigue : ils marchent sans se fatiguer pour ne pas s’arrêter." Tu racontes et c'est très beau. J'ai pu traduire à ma façon. J'ai pu m'approprier. Et puis tu ajoutes " à la manière de ces mules himalayennes au pas constant." Et là, pour moi, c'est dommage. Tu casses ce que tu racontais car tu l'explique, un peu comme si Lars, sous une chute d'eau, devant le regard de son ami, s'était tout à coup senti coupable de spontanéité et avait attrapé un essuie pour cacher son sexe. On pourrait même y voir une mise en abîme : le randonneur un peu coincé, celui qui est aussi le protagoniste à la première personne, est donc aussi parfois un peu coincé dans son écriture. J'aime beaucoup le thème, très délicat, que tu abordes. J'aime les choses humaines parce qu'elles sont faillibles. Des bises ! ;-)
L'oubliette
Publié le 31/03/2024
Quand on est obligé d'aller jusqu'au bout de l'histoire parce que l'envie de savoir est la plus forte... c'est que tout est gagné :-) Bravo, car je me suis bien laissé prendre et la fin est réussie. Le coup de la porte qui se referme, au milieu du récit, laissait penser qu'il ne pourrait plus sortir, donc les rebondissements sont vraiment sympas. Par contre, une petite correction des répétitions, fautes et coquilles serait un vrai plus (par exemple : "la forteresse de Thail. C'était une forteresse" - "tours de guets" - "que tu ai répondu" - "que tu contribue" - etc.) Attention aussi aux "," - "^" ... qui manquent ici et là. De même, dans la phrase "Il se repose encore une fois la question et perd quelques secondes de concentration et son pied bute sur une racine. Il s'affale de tout son long" un point à la place du second "et" allègerait le propos en lui donnant plus de rythme :-)) En fait, le plus passionnant est l'écriture de l'histoire, mais ensuite, il faut s'obliger à lire, relire, relire encore jusqu'à s'approcher du texte le plus abouti possible pour s'améliorer encore et toujours.
L'oubliette
Publié le 30/03/2024
Merci pour ces encouragements.
L'oubliette
Publié le 29/03/2024
Et bien bienvenue et merci beaucoup Artxa, car votre texte est très bien écrit avec de bons descriptifs de paysage et de personnages. J'ai juste été déstabilisé par la transition de l'époque moyen-ageuse avec celle de nos jours, mais vous m'avez très vite récupéré. On plonge dans la seconde partie dans une enquête passionnante et rondement bien menée et l'on est pris dans vos filets de conteur qui sait y faire. Je ne me suis pas ennuyé une seconde jusque cette fin inattendue et pourtant si prophétique. J'espère lire d'autres textes et grand merci au passage pour les mots "rustaud" et "tabard" que je ne connaissais pas. J'ai aussi beaucoup aimé cette phrase : "Il portait ses cicatrices comme on porte une distinction.". Un texte coup de coeur que je recommande. A plus tard j'espère.
«On marche sur des cadavres»
Publié le 29/03/2024
Bonjour Gilbert, n'y connaissant rien en politique haitienne je m'abstiendrais donc de commenter. C'est le titre qui m'a interpellé et qui m'a replongé dans un vécu haitien, je partais des Gonaives pour Port au Prince et j'ai vu des personnes qui attendaient à l'arrêt de bus avec un cadavre à leur pieds qui gisait dans son sang. Lorsque l'horreur du quotidien finit par être banalisé pour mieux s'en protéger et ne pas virer fou. Bon courage.
Haïti et ses mulâtres: Barrières et gestes barrières
Publié le 28/03/2024
Evidemment, tu comprendras que chaque génération de politiciens utilisent «la couleur» selon les caprices d’un moment! Ironiquement, nous disions:- Obama est un blanc en Haïti ! Grands Remerciements
Haïti et ses mulâtres: Barrières et gestes barrières
Publié le 24/03/2024
Merci pour l'ajout de ces références Gilbert, je comprends mieux la banalisation à travers les âges de l'emploi de certains termes qui apparaissent aujourd'hui comme choquants et déstabilisants. Dans l'extrait qui introduit ton texte, il est dit "sensualité" alors que le maître blanc, abuse, et qu'il s'agit de viol. J'ai l'impression qu'avant tous les mouvements sociaux comme #MeToo et tout ce qui a suivi, personne ne prêtait vraiment attention aux mots employés et je crois qu'à force de les avoir lus et banalisés rien ne semblait poser problème... encore merci de révéler ces moments où l'inacceptable a fini par prendre racine. A plus tard Gilbert.
Les conflits de personnes et la couleur des acteurs dans les Forces Armées d’Haïti
Publié le 23/03/2024
Mon Cher Leo, avec quel plaisir j’ai lu ton commentaire. Cela m’a aussi permis de revisiter des textes d’hier! En fait, malgré les tragédies quotidiennes, depuis 4 ou 5 ans, chaque faction se souhaite héroïque en s’affirmant «révolutionnaire»! Le parfum des choses d’hier, des choses purement schizophréniques, retourne avec fracas dans l’atmosphère explosive. Grands Remerciements.
Les conflits de personnes et la couleur des acteurs dans les Forces Armées d’Haïti
Publié le 22/03/2024
Bonsoir Gilbert, je suis toujours très mal à l'aise avec le terme mulâtre à la place de métisse qui exprime souvent du mépris. Comment le vis-tu toi en utilisant ce terme, comme celui de négritude sur ton dernier texte ? Je te pose la question car lorsque nous nous sommes quittés il y a quelques années c'était rare que tu abordais la question de la couleur de peau, et comme sur les deux textes il en est très question (puisque même dans le titre). Je sais que les épreuves et surtout celles que traverses Haiti depuis des décennies sont lourdes de conséquences, mais est-ce bien la couleur de peau qui est responsable des actes les plus sinistres ? ou plutôt des trajectoires et des âmes corrompues par la violence ? Toute cette situation est vraiment épouvantable.
Pluie d'un rêve
Publié le 19/03/2024
Merci infiniment très cher Léo pour cet agréable regard. J'en suis très touché. Le plaisir est pour moi.
La Folie
Publié le 19/03/2024
Je viens de le relire et c'est toujours le wow qui prédomine... superbe, j'espère que tu vas revenir partager de nouveaux textes.
Pluie d'un rêve
Publié le 19/03/2024
Certains recueils de poèmes étaient à l'époque appelés des bucoliques. Et ce poème comme une mise en abyme fait se succéder tableau après tableau, la magie d'une plume enchanteresse... merci très cher Boualem pour cet instant de légèreté et de toute beauté.
J'ai rêvé que je faisais un kicker avec Benoît Poelvoorde
Publié le 17/03/2024
Génial, et deux grands artistes avec une affection particulière pour Benoît Poelvoorde car il y a derrière tout son talent et et sa bonne humeur communicative qui apparait comme permanente, énormément de failles et de fragilités et c'est ce qui fait de lui un artiste sincère et proche du public. Quel rêve et oui, la question de la présence d'Isabelle Huppert mais surtout pour moi de savoir ce qu'et le Kicker... jusqu'à ce que je m'aperçoive sur une brève recherche qu'il s'agit du babyfoot... les rêves sont vraiment incroyables de créativité. Bonne fin de dimanche ;-)
Là où je vis et sa négritude criminelle…
Publié le 13/03/2024
Grands Remerciements Cher Leo. Tout devient miraculeux dans cette partie... d'un autre monde. Heureusement, je t'avais explique le pourquoi de ma presence... "une fois, parfois"... La gestion de tout (energie, etc), releve du miracle! A tres bientot Avec de grandes excuses pour les accents!!!
Là où je vis et sa négritude criminelle…
Publié le 11/03/2024
Je viens de lire les nouvelles sur la situation en Haïti, c’est épouvantable. Fait bien attention à toi Gilbert.
Là où je vis et sa négritude criminelle…
Publié le 11/03/2024
Quel témoignage, nul n'ayant été à Haïti pourrait effectivement douter de ce chaos quasi permanent associé aux risques qui peuvent coûter jusque la vie, chaque jour... Il y a beaucoup de lieux et beaucoup d'heures, c'est documenté, un témoignage fort. Et puis cette mention faite à Aimé Césaire en début de texte porte une référence au concept de la négritude. Merci Gilbert.
Au peuple des mots...
Publié le 10/03/2024
Grands Remerciements! Avec mille excuses pour mes retards!!!
Au peuple des mots...
Publié le 10/03/2024
Grands Remerciements! Avec mille excuses pour mes retards!!!
La phrase
Publié le 10/03/2024
Ha ha ha ha ! Ça me rappelle une phrase que ma mère avait dite à mon frère. "Philippe, le mieux est l'ennemi du bien". A quoi il lui avait été facile de répondre "Et le bien est l'ennemi du mieux". Finir ! Tout est là !
La phrase
Publié le 10/03/2024
Et Véronique dirait aussi « il Faut savoir mettre un point final à un projet » ;-)
La phrase
Publié le 10/03/2024
Je suis on ne peut plus d'accord. Mais je n'en peux plus. Heureusement, je remets la presque dernière épreuve avant impression mardi. ;-)
La phrase
Publié le 10/03/2024
« Vingt fois sur le métier remettez l’ouvrage » disait Boileau. Une phrase se travaille sans cesse pour atteindre son idéal (à soi, les perceptions ne sont toujours que personnelles et ne peuvent de fait pas être unanimes), que ce soit sur le plan de sa structure, de sa technique, de son oralité aussi. Le travail paye, c’est pourquoi il faut toujours suivre le conseil de Boileau en matière d’écriture.
Avant les GPS
Publié le 07/03/2024
Merci beaucoup Léo ! J'ignore ce que peut faire un texte comme celui-là au lecteur car personnellement je revois et j'entends l'ambiance, les visages de ma mère, mon père et mon frère. Je parviendrai un jour à ce que ces impressions soit aussi concrètes dans l'esprit du lecteur que dans le mien. Mais peut-être déjà se les approprie-t-il et, à partir de son propre vécu, m'en dépossède. C'est ce que je souhaite. ;-)
Avant les GPS
Publié le 07/03/2024
C’est un délice que de se remémorer une époque révolue qui reposait essentiellement sur l’interaction avec les autres. Ce qui fait la singularité de tes meilleurs textes, ce sont ces détails universels fournis qui permettent à tous les auteurs de rallier le texte. La manivelle pour baisser la vitre d’une voiture serait pareille à la madeleine de Proust (en moins agréable hein). Et puis c’est un texte qui confine à la limite de l’absurde qui m’a beaucoup fait rire . Merci pour ce très agréable moment qui en fait pour moi un texte coup de cœur.
Nouvelle finale d'Ambre gris
Publié le 02/03/2024
Bonsoir et merci pour ce partage. C'est terrible une fin, et plus encore la fin d'une histoire d'amour. Toute cette passion en mots flamboyants pour Martine qui s'achèvent en un triste tas de cendre, si douloureux que la sincérité de cet histoire d'amour est même mis en doute. Ce délier, se détacher, c'est toute une autre histoire, qui fait plein de bons livres aussi. Comme on dit, il faut tourner les pages et apprendre à finir un chapitre pour en écrire un autre dans ce livre très remuant qu'est la vie. A plus tard.
Et elle -
Publié le 02/03/2024
Moi j'aime bien simplement parce qu'il y a toutes ces possibilités. Je ne sais toujours pas ce que veut dire "bien écrit". Mais tu sais que je suis un éternel amoureux des femmes alors forcément le thème m'accroche. C'est à double tranchant car, parce que je suis un passionné, il ne suffit pas de parlé d'une belle inconnue, il faut un angle, une approche inédite, honnête. C'est sans doute pour ça que j'ai beaucoup aimé. ;-)