pour parvenir à poursuivre l'écriture de mon récit thérapeutique -mais ne le sont-ils pas tous ?
J'avance grâce à toi, grâce à vous. C'est ridicule car cette rédaction ne sera probablement lue que par mon fils et quelques amis mais j'ai quand même besoin qu'on m'encourage, comme quoi, je ne suis pas encore tout à fait adulte. Je t'embrasse, Fabien. ;-)
Bonjour Patrice.
Un texte touchant au plus proche de la vérité des personnages. Moi il me parle et me ramène à mes années adolescentes ou je me retrouve dans ton personnage, à peine né, imparfait, ne sachant ni qui il est, ni ce que l'on attend de lui. Tu tiens ta patte..Plus de concision, plus de lourdeurs dans le texte. Tu respectes bien le point de vue omniscient du narrateur personnage principal sans être pour autant dans l'ostentation. J'aime bien ton format de phrase, ça coule parfaitement.. Et puis ce petit plus nostalgique (sans sombrer dans le pathos), fonctionne bien. Des mots simples servent au mieux l'émotion. Pour moi, à quelques détails, ton texte est très abouti, tant dans le fond que la forme.
Merci Léo. Contente également de retrouver les ateliers :) Je suis contente que tu ais aimé ce texte. En panne d'inspiration au départ, je me suis finalement beaucoup amusée à l'écrire ;)
A bientôt
ce qui tendrait à me faire penser que je ne m'exprime pas si mal, peut-être même de mieux en mieux, si j'en crois Fabien. Merci, Léo ! Mais quelle est ton activité professionnelle qui t'a tant dévoré ces derniers jours ?
;-)
Tu utilise la métaphore de la drogue pour mettre en avant la dépendance à l'amour, sans savoir comment l'on va se payer la prochaine dose, ni son intensité, ni même si prochaine dose il y aura... ce sont toutes ces incertitudes de l'après qui rendent si fragile l'instantané et qui rendent plus durables l'addiction. J'aime cette force et cette intégrité de rester soi, pour mieux devenir différent, si différent des stéréotypes. "Devenez-vous, tous les autres sont déjà pris", disais je ne sais plus qui... merci Patrice.
Je sors d'un tourbillon professionnel éprouvant mais très plaisant, et me voici plongé dans une nouvelle forme de tornade, littéraire cette fois, la tienne. Ta démonstration en oeil du cyclone qui dévaste tout sur son passage, à commencer par les raccourcis et les absurdes étiquetages dont l'humain mais surtout la société raffole tant. Cette succession de style et de genre balaye et emporte avec elle de nombreux clichés : ça fait des dégâts mais comme c'est pour mieux reconstruire derrière... je suis autant fasciné que peuvent l'être les chasseurs de tornades qui s'approchent de ce qui leur échappe totalement, dans l'espoir d'en avoir la pleine maîtrise un jour. Et tu u me surprend toujours par ton angle d'approche, toujours mûrement réfléchis. Tu es un phénomène Jean-Luc, merci de toi, comme disait l'amie Gisèle Prévoteau, du précédent site.
Bienvenue sur le site et merci pour ce premier texte bien écrit. Quelles mésaventures successives ! Lorsque l'on pense à l'indépendance du chat, c'est bel et bien un petit enfer qui l'entoure, aux pièges nombreux qu'il faut déjouer avec malice mais surtout anticipation. Et on comprends bien mieux pourquoi ces créatures ont le chic pour se cacher dans des endroits les plus improbables. A plus tard Lola.
Quel plaisir de te retrouver et de te lire à nouveau. Et sur ce thème qui t'es cher en plus. Tu as réussi à me plonger dans la même confusion que les protagonistes en utilisant des leviers efficaces comme les intentions et l'apparence. C'est très bien mené et cela nous mène à une conclusion que j'aime énormément, oui, il y a aussi de très nombreuses personnes sensibles et respectueuses qui méritent de vivre de très belles choses. Et puis j'aime bien que cela en reste là, sans savoir s'ils retrouveront leur corps, ça renforce l'importance de l'âme plus qu'un corps... À plus tard.
Me revoici enfin après un marathon professionnel éprouvant. Merci pour ton texte qui aborde la question des doutes et de la culpabilisation. L'amour n'est pas un long fleuve tranquille, et trouver son alter égo est pareille à la quête du Graal, presqu'un mythe... il faut oser pour dépasser ses doutes, ce sont les actes qui permettent de savoir, mais aussi et surtout la communication, parler permet vraiment de lever les plus grandes difficultés. J'ai un dicton que j'aime beaucoup (je ne sais plus de qui il est : "Je ne perds jamais : soit je gagne, soit j'apprends !". A plus tard Patrice.
c'est tout à fait cela Jean-Luc. Ce ne sont pas les idées qui sont dangereuses, ( a-t'on encore le droit de penser selon son libre arbitre?), mais l'utilisation, le rattrapage systématique qui en est fait dans cette société surmédiatisée où le faux-cuisme est légion, Où l'on ne sait plus comment agir et parler sans s'attirer les foudres des mouvements lobistes bien pensants. Merci de nous faire partager ton intime.. J'ai la force de penser que nous sommes bien des "frères humains" envers et contre tout dans une drôle de "balade des pendus". Oui ce sujet pourrait faire thème pour un atelier. Et je te conseille d'en toucher deux mots à Léo et de le lui proposer. Je suis sûr qu'il y sera sensible. Bien à toi l'ami.
Nous sommes profondément sur la même longueur d’onde, Èfsé :-)) De manière étonnante d’ailleurs quand tu fais allusion à l’animal, l’écolo, le chasseur. En effet, je suis formé à l’écologie scientifique, et j’ai enseigné durant 22 ans ses fondements à de futurs garde-chasses et techniciens des fédérations de chasse, alors que j’ai une réelle aversion de la chasse. Contre mes préférences, j’ai choisi d’agir sur le ver pour préserver le fruit, et donc en quelque sorte accepter de tuer l’animal pour préserver la faune. Rude école, mais si importante à mon esprit pour lutter contre l’hypocrisie qui guette chacun de nous. Habité par l’écologie, je ne suis pourtant pas écolo car je sais trop combien d’entre eux n’ont aucun bagage en écologie, souvent même encore moins que les chasseurs, c’est dire (car eux, tout bêtement, ont souvent des connaissances réelles de terrain) ! Grand merci, en tout cas, Fabien. Juste un mot encore sur le « souffler le vrai comme le faux » qui ferait un formidable thème d’écriture. Nous vivons la mort certaine de cet attribut du langage (allusion à Thomas Hobbes) depuis que nous acceptons que des résultats d’élection démocratiques bafoués aux plus hauts niveaux, que des pourritures humaines réécrivent l’histoire en en effaçant les fondements et les repères, qu’un enfant puissent être suicidé par des pseudonymes haineux ou bêtes. Mais le bon vieux temps portait déjà ces germes-là. Ainsi m’a grand-mère s’est-elle pendue, épuisée par les rumeurs (sur la mort de son époux) véhiculées par le pire internet de l’époque : le commérage ! Me privant de la connaître.
Bonjour Jean-Luc,
et merci de ce texte, vraiment. J'aime les animaux. Ce que je veux dire c'est qu'il ne me viendrait jamais à l'idée de prendre un fusil pour en tuer un. Et pourtant, je préfèrerai toujours le bon chasseur au mauvais écolo. Cet atelier, dans ces deux textes (voulus bien sûr à charge, tu l'auras identifié, avec des lignes attendus et délibérément délavé par les lieux communs),a pour but de casser les idées reçues, de sortir des poncifs machistes ou féministes. Tu as mis le doigt dessus avec ce brio que j'apprécie chez toi, l'acide mêlé à la vérité crue. L'absurdité sociétale et stigmatisante git dans la mélasse manichéenne de la pensée que les lobies ont crée pour nous, moutons d'un Panurge dépassé. Bien sûr qu'avant n'était pas mieux qu'aujourd'hui. La seule différence, c'est qu'avant les dieux Internet et réseaux sociaux n'étaient pas là pour souffler le vrai comme le faux sur nos conscience influençables. Merci l'ami.
juste un petit ajout sur la manière de répondre à un commentaire : mieux vaut le faire en cliquant sur l'onglet "répondre" (ce que je viens de faire) que sur "laisser un commentaire", car cela informe directement le commentateur qu'il y a une réponse. Par exemple, le "A Fabien" ci dessous n'est pas directement une réponse à Fabien mais un nouveau commentaire. Fabien ne pourra donc le lire que s'il revient sur cette page, alors que sur son espace personnelle, une "réponse" apparaîtrait directement dans sa rubrique "gérer mes notifications" et il serait donc directement informé d'un retour ! Il en fut de même pour moi, et c'est uniquement parce que je suis revenu sur cette page que j'ai su que Vickie plume avait lu mon commentaire et y avait répondu ;-)
Il m'a fallu bien des années pour réussir (presque) complétement les relectures :-)) Je mets le pluriel car c'est finalement cela à quoi il faut arriver, me semble-t-il. Outre le temps d'écriture, où la composition d'une nouvelle phrase gagne à passer par la lecture préalable de celle que l'on vient de terminer, les relectures suivantes et qui s'étalent autant que possible dans le temps permettent de se concentrer pour chacune d'elle sur des points différents (l'accord des temps pour l'une, les omissions pour l'autre, les fautes d'orthographe pour une suivante, où la ponctuation...). Je n'ai nulle autre prétention que d'expliquer comment je parviens à fonctionner depuis pas mal d'années dans mon travail de rédacteur et journaliste pour un groupe de presse, alors que je n'ai jamais eu la moindre formation initiale à ce niveau et que j'ai un parcours scientifique et non littéraire. Pour les écrits-plaisirs, comme sur ipagination, je m'oblige à revenir également sur mes textes publiés même bien après coup, car c'est toujours une opportunité de trouver un mot plus exacte, une tournure plus juste ou plus amusante ou subtile que celle écrite en première publication. Qu'importe si personne d'autre que moi n'y prête attention puisque c'est un exercice qui m'a permis d'aller beaucoup plus loin dans l'écriture et me permet toujours de produire de manière plus aboutie, et avec plus d'audace, indépendamment du style (qui est propre à chacun). Voilà juste mon témoignage, si ça peut aider (je n'ai visiblement pas été enseignant auprès d'étudiants à une époque pour rien, pour professer ainsi !!!) :-)) - « Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage, / Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage. » (Nicolas BOILEAU)
Binjour Vickie. Eh bien quelle aventure des corps et des esprits. J'ai beaucoup aimé ce méli-mélo. Et surtout, une fois surpassés les stéréotypes attendus, il est intéressant de voir comme l'esprit peut s'ouvrir. Et si c'était une partie de la solution pour que nombre d'hommes respectent les femmes, et que les femmes n'aient pas d'emblée une vision négative des hommes, changer de sexe pour quelques heures. Sentir dans sa nouvelle chair tout ce qui n'est pas nous.. Merci Vickie
Merci Louis :-) À dire vrai, quand j'ai vu l'atelier de novembre proposé par Fabien (le Efsé de mon texte), j'ai failli laisser tomber car franchement je n'avais pas un soupçon d'inspiration pour me mettre dans la peaux d'une fille "bien roulée" en quête de respect et de liberté sexuelle ! Mais en lisant et relisant les postulats proposés, je me suis dit que m'exprimer sur le sujet autrement pouvait avoir un sens. Et voilà ! Après, la manière dont c'est abordé vise à valoriser l'humain plus que les genres, évidemment, ce que tu as parfaitement compris. Quant à l'usage de mots moins connus, tu as raison de passer outre car leur sens se devinent de toute façon dans leur contexte :-)) Si tu as lu ma participation à l'atelier sur les robots, tu as vu que je peux aussi écrire avec un vocabulaire 100% habituel :-)) En tout cas, si je t'ai fait sourire, ici, alors ça me va. Merci
Bonjour Jean-Luc, j'ai passé une très belle lecture. La relation forcée entre le vieil homme et le robot était drôle. Elle ne peut nous empêcher de sourire.
Preuve de ce que je viens d’écrire précédemment… j’y ai fait quatre boulettes, malgré une première lecture : 1 - il manque une virgule après « à tout âge » 2 - « quelque » est toujours singulier dans l’expression « quelque temps » 3 - « un même écrit » serait beaucoup moins absurde que « un même écris » 4 - et la grammaire se porte mieux en écrivant « avoir enfin trouvé » plutôt que « avoir enfin trouver » ! Comme quoi il faut toujours appliquer à soi-même ce que l’on dit à autrui
Si l'authenticité du cœur ne se discute pas et fait l'âme des propos, il est vrai que son expression nécessite un constant travail, à tout âge et quel que soit "l'expérience" ! C'est très bien de laisser "décanter" quelques temps, car la maturation se fait toujours quand on aime écrire. Mais c'est très bien aussi de ne jamais oublier d'y revenir, autant que nécessaire. Plutôt que "corriger", je dirais que ces temps où l'on revient sur un même écris (une fois, deux fois, trois fois...) fini un jour par procurer le plaisir d'avoir enfin trouver le juste mot, la juste formulation, l'exact style que l'on souhaite "imprimer". Ce n'est pas un constat, mais une évidence qui s'impose d'elle-même. Dès lors, l'expression s'efface totalement dans la magnificence qu'elle apporte à l'authenticité du cœur ! Tout est gagné à cet instant :-)
J'ai bien ri et je ne sais pas vraiment pourquoi. J'ai commencé à entendre des voix après le "Aaarg" sur les 4 "oui". A partir de là, j'ai entendu un drôle qui s'exclamait debout sur une table rustique dans un estaminet au cours du 17e siècle. Ensuite des inserts de mots très très contemporains ont encore ajouté à mon hilarité.
Au début, j'ai voulu décoder mais après la recherche du sens du troisième mot inconnu, j'ai stoppé. Lire le monde diplomatique, est une récréation à côté des tes phrases. Donc, j'ai continué à la barbare ou comme un skieur qui se prend une porte sur deux, mais je suis quand même arrivé à l'arrivée et je crois avoir compris, un peu confusément, de façon diffuse, l'idée. Et je crois que je suis assez d'accord mais je n'oserais le jurer !
Merci beaucoup ! J'ai apprécié !
Bonjour, je vous remercie pour vos conseils. Ils vont me permettre de m'améliorer dans mon expression. Je vais corriger le texte prochainement .
Cordialement
Je suis tellement navré de ne pas te rendre la pareille. Mais je vois que tu viens de publier un nouveau texte, alors peut-être pourrais-je cette fois ! Merci mille fois pour ton avis qui fait que, tous les deux, nous gagnons, peut-être surtout moi ? ;-)
Je dois avouer que je suis d'une froideur sans nom face à la narration des plaisirs intimes, fussent-ils aussi joliment écrits qu'ici. Mais, si je perds à le dire, j'ai gagné à le lire... car j'ai adoré la fin. Un magnifique paragraphe marqué profondément de sens. Bravo Louis tu est doublement gagnant su ce coup.
Merci Jean Luc de m'avoir lue et je suis contente que vous ayez aimé.
Pour ce qui est de la relecture, j'avais relu mais je recommencerai à tête reposée.
Merci en tout cas pour votre commentaire.
Quelle plongée dans "la vie de l'autre" ! Très belle succession de rebondissements et de jeux en je, d'elle en il, en elle, en elles... en lui aussi, avec la belle conclusion que l'on sent finalement délicieusement venir. Je dis bravo car je n'ai aucune inspiration sur ce thème là, que je transforme en d'autres mots, à ma manière. Je regrette juste l'absence de la dernière relecture assidue, celle qui supprimerait les petits oublis et erreurs de frappe. Exemple : "...pourquo,i étant donné que je me fichais totalement de gars..." ou "...et sortit de l’appartement à la hâte de mon appartement...". Voili, voilà :-)
Bonjour Drid. Très bonne idée que de se mettre un peu à la place du chat, une belle manière pour le comprendre et mieux regarder nos propres comportements à l'égard de nos animaux "de compagnie" :-)) J'aime cette histoire. Pourtant, elle gagnerait en limpidité et en plaisir offert au lecteur avec un travail supplémentaire sur l'expression, parfois un peu lourde. Exemple : "...assis, sur une étagère en hauteur. Il regarda par-dessus l'étagère et vit..." pourrait être allégé ainsi "... assis en hauteur, sur une étagère, par-dessus laquelle il vit...". De même, est peu compréhensible l'extrait suivant "Oh oh ! Maman était fâchée, très fâchée, c'était un cadeau de sa sœur lors de son retour du Japon. Elle cherchait toujours à le caresser, mais elle sentait tellement le parfum que s'approcher d'elle à moins de deux mètres étaient insupportable".