Ton poème est baigné de lumière mais troublé par un présage funeste. Connaissant ta passion pour Venise je me suis demandé si ton poème ne sublimait pas le faste passé de cette cité. La flotte vénitienne était réputé et ton magnifique titre m’a fait pensé au pont des soupirs et je me suis mis à pensé que toutes les larmes versées auraient pu alimenter les canaux. Bonsoir très cher Francis-Etienne.
Bravo ma Vivi! Comme toujours, ton écriture est pleine de lumière, légère, plaisante à lire, avec une pointe de je ne sais quoi qui la rend profonde. J'arrive presque à te voir, belle personne que tu es🌸 Au plaisir de te lire bientôt 🌸
Quand c’est flou, je suis floué,
le flou est volontaire, presque un voile poétique qui laisse entrevoir la profondeur sans jamais tout livrer.
Va-et-vient entre refuge et blessure, entre beauté et douleur.
Very nice
Cher Léo, encore un commentaire qui me touche beaucoup parce que tu sais lire dans ce texte la trame de fond et bien entendu ma passion pour le monde mythologique dans lequel je puisse une grande partie de mon inspiration. Ce sont en effet des images qui construisent l'univers et c'est à travers elles que nous relions tous les fils de toutes nos cultures. Ici ce sont des divinités, là des demi-dieux, là encore des héros, mais dans le fond c'est de notre humanité dont nous parlent ces merveilleuses images. Nous y retrouvons nos faiblesses, nos espoirs, mais surtout nous y retrouvons la magie d'une poésie dans les racines beignent dans l'Antiquité qui nous a précédés. La construction d'un poème puise sa richesse dans divers univers mais nous retrouvons toujours ce qui vit le plus intensément en nous, et dans ce poème ci, c'est la mythologie qui, sous le voile du rêve et de la beauté, entraîne le lecteur au large de notre siècle. Et nous rendons grâce à toute notre enfance et adolescence pour avoir porté jusqu'à aujourd'hui la joie immense que l'on retrouve quand on lit un texte qui parle de Zeus ou de Séléné. L'importance dans l'écriture repose uniquement sur la joie qui la génère. Et c'est toujours un privilège de partager avec cette joie de l'écriture avec toi ; merci encore Léo pour l'attention que tu portes au texte que je publie. A très bientôt, à tout de suite, amicalement, Francis-Étienne. A la barbe du temps une hirondelles en flamme Trace autour du soleil des morceaux d'oriflamme.
Pardon, je me suis mal exprimé : oui, Obéron en est bien issu, j'avais beaucoup aimé cette pièce quand je l'avais lu il y a fort longtemps et elle m'avait inspiré ce texte. Mais, si je me souviens bien, ma première rencontre avec Obéron, avant Shakespeare, vient de Corto Maltese et l'album Les Celtiques...
Perdre la faculté de dormir frappe souvent celui, ou celle, qui est lucide. Pour la récupérer, le chemin est ardu, mais à la fin on retrouve le sommeil du juste et vos mots nous y aident.
A l'allure d'un scarabée du désert j'avance, avec une sage économie de mots(car le trop plein, de nos jours, nous égare) ,d'une écriture parfois prudente, souvent cabossée, sur un terrain miné. Merci pour votre appréciation.
Bonsoir Léo. Ah... Le songe d'une nuit d'été... Par contre, Chiron et Charon n'y sont pas présents comme tu le constateras. Disons que les mondes imaginaires comme historiques m'ont toujours inspiré, je dois bien l'avouer. Ce texte a néanmoins près de 15 ans. Il fait donc parti de mon monde historique intérieur. Merci pour ton commentaire!
De temps en temps, l'été notamment, je reviens à une écriture un peu plus ''simple'' qui s'écoule comme les... gouttes de pluie. Quant à Piccioni, ça coulait de source, dans le même ton. Heureux que l'ensemble apporte quelque apaisement. Merci.
Il y a dans ton poème une forme de puissance ou d’emprise maléfique jusque dans la noirceur des ruelles et j’ai pensé à un film gothique qui m’est venu en tête et dont j’ai vu la toute dernière adaptation cinématographique récemment, celui de Nosfératu et puisque l’on parle de vampire et de port j’ai pensé aussi au Démeter. Ces êtres sans reflets se nourrissant de la vie des autres, et dans ton poème jusqu’au désespoir. Sanguinaires et raffinés, complexes. A plus tard Francis-Etienne.
L’étoile est le symbole du guide céleste, et les étoiles permettent ainsi pour de nombreux navigateurs de ne jamais perdre le cap, comme le suggère si bien ton texte.
Ah merci Perthro car une nouvelle fois tu charges ma besace de bien de nouvelles joies. Celle tout d’abord de découvrir Obéron que je ne connaissais pas. Celle de retrouver le plus sage des Centaures qui a éduquer tant de figures héroïques (une sorte de passeur de savoir) et de m’apercevoir sans m’en être fait la réflexion avant, que Charon à une lettre près, est aussi le passeur, vers le dernier monde connu. Je mets « Le songe d’une nuit d’été » sur ma pile à lire.
La dévastation des coeurs et des âmes, où la poésie ce meut épitaphe « Ci-gît l’espoir des hommes déchus »… des images incroyables comme ces arbres de métal qui offrent à la foudre de quoi se déchaîné ou cet escargot qui compense sa lenteur par plus de temps de vie, la découverte de mendigot… tout semble vain et sous le joug de la corruption, de la putréfaction, de la folie. Saisissant de noirceur. Impressionnant Francis-Etienne.
C’est vraiment chouette et je viens de me mettre à l’écoute pour prolonger le plaisir des mots celui des notes, Piero Piccioni, d’une belle volupté. Merci du partage qui fait se prolonger l’été à l’heure des tristes pluies…
« Il est grand temps de rallumer les étoiles » écrivait Guillaume Apollinaire et ton magnifique texte les a fait virevolter de bout en bout. Un grand merci Allegoria d’avoir partagé ta plume à ce défi de l’été qui trouve en ton texte de nombreuses recettes pour un changement positif et altruiste. Une révolution par la créativité, l’amour et le sens des autres. Qu’il est bon de se plonger dans aussi belle harmonie, encore merci.
Luminara n’a jamais aussi bien porté son nom que dans ce chapitre où la nuit devient la scène d’un époustouflant spectacle qui a pour plus grand luxe, de terminer en beauté sur les premiers pas de l’aurore. On ne peut pas rêver de mieux pour parfaire cette grande fête de l’Humanité et de l’univers tout entier.
Un magnifique Festival qui mets en exergue (exergue : Inscription placée dans une œuvre d’art) le champ des possibles d’une telle communion d’âmes. J’ai été ému de lire "partageant leurs pensées et expériences, créant un espace de vulnérabilité et d’authenticité »… la vulnérabilité dans ce contexte comme une force régénératrice.
D’être à êtres et de coeur en coeurs, la beauté mais aussi la bonté se font lumière se propageant à la vitesse qu’on lui connait. j’ai dans cette transmission salvatrice, en tête cette fameuse « création » de Michel Ange sur le plafond de la Chapelle Sixtine… de cette époque qui s’allie si bien avec ton texte, la Renaissance.
Tout s’entremêle avec une grande élégance, tout semble simple et pourtant ce sont les mouvements, la prodigieuse nature, les émotions et la pleine conscience qui parviennent à faire oeuvre commune où chaque élément a sa place et chaque place son élément de l’instant, promis à un renouvellement permanent… j’ai pensé à Fantasia et me disait qu’après les illustrations, la musique pourrait être conviée également au sacre de ta plume.
De l’infiniment petit à l’immensément grand qu’est la créativité et de tous les champs et disciplines qui s’ouvrent à elle. Je me dit à ce moment, que ce serait magnifique de trouver une artiste qui puisse faire l’illustrations de chacun des tableaux que tu proposes.
Tout en harmonie, à la fois complète et multidimensionnelle, Elysia semble être la ramification de ce que l’on pourrait appeler unité. Je souscris également à l’appel à la contemplation et je me souviens enfant m’être émerveillé sur cette goutte d’eau suspendue à ce brin d’herbe, et de cette magnifique récompense qui consacre les regards qui prennent le temps et accordent de l’importance aux plus petites choses qui émerveillent les plus grandes.
Un texte puissant où toutes les certitudes vacillent et tous les espoirs semblent s’amenuiser, jusqu’à rendre le dernier souffle, en des ultimes mots. très émouvant.