Je suis ravie que le texte vous ait plu. Concernant l’alternance des temps, elle s’est imposée d’elle-même, aussi trouble et fragmentée que les souvenirs qu’elle accompagne. Elle reflète la confusion entre mémoire et ressenti, entre ce qui a été et ce qui continue d’exister en moi.
Je vous remercie encore pour votre regard attentif.
Balade dans Paris bien plaisante à travers quelques (scènes de) films (déjà) classiques renvoyant à des atmosphères qui commencent à (nous) me manquer.
Ce texte me touche, et il est fluide, clair.
La seule chose qui perturbe ma lecture est le temps (d'abord imparfait, puis passé composé, puis présent, avec des bribes d'imparfait ici et là).
Merci pour ce texte partagé d’une belle intensité. C’est bien écrit et j’aime énormément ce début dans lequel les sentiments se mêlent à la rue comme s’ils erraient hagard dans l’immensité d’un labyrinthe dont la seule issue semble condamnée. Cela donne l’envie d’en lire plus.
Des jeux de mots et de sonorités à l’exploration du sens et des contradictions, j’aime bien ce tout sui coule à flot et qui libère plein de pensées et de questionnements sous-jacent. A plus tard Younes.
"Vous avez tout à fait raison, l'art a ce pouvoir magique de nous guérir et de nous transporter ailleurs. La poésie, en particulier, nous permet de nous libérer de nos émotions et d'exprimer l'inexprimable. C’est un véritable refuge pour l’âme."
C’est parfois avec les silences que les êtres se livrent et se reconnaissent le plus. J’aime aussi cette idée que le rire puisse défier tous les drames et plus envore la mort. A suivre, j’espère:
Ah oui, c’est très réussi, la poésie offre à ton acrostiche une portée encore plus grande et forte. C’est à la fois sensible et subtile. Bravo et merci de ta participation Myriam !
Bonjour Lucie, merci pour votre lecture. Selon moi, les virgules alourdissent le texte mais elles imposent artificiellement un rythme quand absence de rythme il y a. Il n'y a que les poètes de formation qui parviennent à s'en affranchir par la seule force poétique. Si j'arrive déjà à davantage de musicalité dans la prose au quotidien, ce sera un net progrès.
Bonjour Myriam ! C'est un joli poème qui invite à lâcher prise pour un moment hors du temps. Les virgules scindant en deux les trois premiers vers sont bien pensés pour le rythme si on relit le poème. À la première lecture ils peuvent perturber, d'où l'importance de la relecture pour comprendre le travail sur la forme. Merci pour ce texte qui nous invite à voyager léger dans un quotidien qui ne l'est pas toujours ! Ça fait du bien !
Fantastique, j’y ai pensé un trop court instant (la terre rt lr fil caché d’Arian), et je trouve encore plus forte cette configuration car il y a en plus toute l’ampleur du site et de l’Histoire qui entrent en lice. Merci de se partage qui donne un nouvel éclairage au texte… et à ce corps.
Le jugement ou le mépris est souvent le lot des personnes en rupture avec la société. Il y a eux et leur parcours, leur histoire, mais il y a aussi et surtout la société, que vaut donc cette société à laquelle il faut se conformer et donner sa vie de conformisme au risque d’être banni ou mis de côté. La vérité est que nul ne peut juger quiconque et qu’il est souvent difficile de mettre les mots justes sur ce qui totalement nous échapper. A cela, toute la fragilité des émotions et sentiments… curieux de voir ce que peut donner cet échange qui me semble pour l’heure très déséquilibré et un brin condescendant jusqu’à décider et décréter ce dont l’autre a besoin sans qu’il l’ait exprimé. A suivre. .
C'est vrai qu'il y a un lien direct qui se fait avec Anatomie comparée, je ne peux pas le cacher... Mais pour être juste, il s'agit ici d'un archéologue qui fouille une sépulture. Sans me dévoiler, c'est une profession que j'ai exercé pendant près de 10 ans et j'ai fouillé bon nombre de ces tombes. J'ai donc écrit ce texte en le faisant... D'où cette inspiration particulière.
Dans les pas d’Hemingway sur les terres cubaines… Quelle émotion partagée en tes quelques lignes, ce n’est pas rien les écrits d’écrivains globe-trotteurs. Merci Gilbert !
Je me suis immédiatement rappelé d’anatomie comparée que tu nous avais précédemment offert et j’ai trouvé très originale cette version qui rends le corps témoin du passé jusque dans sa dernière demeure. J’ai aussi pensé aux médecins légistes capables de raconter les histoires et de donner à nouveau vie de par leur connaissances et compétences. Le corps est un outil prodigieux, merci Perthro de ton partage inattendu.