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Que reste t'il hélas
Publié le 21/10/2024
Franchement bravo pour ce sonnet à la demande de magnifique facture. A part « Qui résonnait : un sanctuaire, une cannisse ? » il me semble dans l’attente du retour de Francis Etienne que tout est impeccable techniquement, que ce soit dans le bon usage des césures et la justesse des pieds.mais brève de technicités, surtout que je ne suis que novice en cet exercice, c’est aussi le fond que j’ai beaucoup aimé. Qu’en est-il du faste et des civilisations passées ? La modernité semble comme tu le dis si bien aller de l’avant pour le meilleur et souvent pour le pire. Avec un dernier vers qui emporte tout sur son passage. Chapeau l’artiste, tu es vraiment épatant.
Las d'errances
Publié le 21/10/2024
J’ai vraiment passé un excellent moment de lecture Alain. Il y a toute la froideur des villes, l’invisibilité de celles et ceux qui y déambulent anonymes, la noirceur de l’âme que même la pluie en devient crade. Ça dégueule du quotidien avarié et ça crache juste ensuite les flammes de la détresse. L’enfer c’est soi dans un océan d’autres riens. Avec une chute tragique que l’on pressent venir, imparable. Est-ce que ça fait longtemps que tu as écrit ce texte ? En tout cas bravo car ce n’est pas simple de partager des textes aussi difficiles.
Trahison de raison
Publié le 21/10/2024
Cher Léo, merci beaucoup pour ce magnifique commentaire autour de ce texte. L'intensité dramatique se joue dans l'accumulation de détails funèbres, prévisibles et c'est vrai que l'on attend le dénouement que l'on connaît déjà. Comme tu le sais je suis très intéressé par l'histoire de France et j'y trouve souvent des figures dont le destin a été tragique et souvent inattendu. Les assassinats, les empoisonnements, les emprisonnements, sont les rouages de notre histoire. Et l'église, en particulier, soit parce qu'elle s'est rapprochée du pouvoir soit, parce qu'elle s'en est éloignée a été souvent l'exemple de ce type de drame. Souvenons-nous de ce saint assassiné en l'Angleterre par Henri VIII: Thomas More! Il semble qu'il y ait attaché au pouvoir une malédiction qui se traduit souvent par Un meurtre. Et ce qui m'intéressait dans ce poème c'est de mettre en valeur à la fois la naïveté du personnage central et en même temps sa lucidité, comme si il marchait de lui-même vers sa propre exécution, peut-être encore trompé par ses illusions ou par son fanatisme. Et on voit que c'est une constante dans l'histoire du monde et particulièrement de l'histoire de France jusqu'à nos jours où le pouvoir aujourd'hui est aveuglé par l'orgueil et afflige le pays de mensonges, qui un jour ou l'autre, seront mis au compte du procès des menteurs. Les hommes politiques de notre temps, ignorant l'histoire, ignorent aussi les grands couteaux de l'histoire. Aujourd'hui on ne guillotine plus mais on pourrait facilement aller vers des jugements patiaux et ce sera sera alors trop tard pour eux . Je ne m'intéresse pas du tout à la politique mais j'observe la politique de nos jours au regard de l'histoire passé, mais laissons là ce sujet si éloigné de notre belle poésie. Merci encore Léo pour ce commentaire qui enrichit le texte d'un galon de beauté. À plus tard. Cordialement, Francis Étienne. L'ourlet d'un pan de mur cache à peine le temps Qu'une aube de lin blanc laisse flotter au vent.
Il Pianista
Publié le 21/10/2024
Bonsoir Lucie, j’ai pris connaissance de l’élément complémentaire. Je trouve ton poème très harmonieux et l’Italien, comme des notes de musiques, se marient parfaitement bien avec la douceur et la beauté du propos. Merci également d’avoir mis la traduction de l’italien en français, c’est confortable pour le lecteur et cela donne à lire toute la précision des mots employés, qui concourent à cette belle harmonie. Bravo Lucie.
Ce matin là
Publié le 21/10/2024
Et bien moi je salue ton très beau texte, car ton écriture sait capter l’attention et la mener par le bout du nez car, connaissant l’objectif de l’atelier je savais qu’un autre était aux manettes mais très loin d’imaginer que ce serait un objet. Je trouve que ce point de vue épousé par ce qui tient éveillé et fait tenir est un parfait angle d’attaque pour, sur un texte très court parvenir à livrer énormément d’informations ; sur un fond intimiste, sur un ton sensible, sur une force et une détermination des plus fragiles. C’est tellement bien fait que je comprends la frustration d’un fils de Louis, mais elle tient au fait de coller avec la consigne de l’atelier. Je trouve et c’est un grand plaisir de le lire, que les livres ont une grande importance… dis moi ce que tu lis et je te dirais qui tu es. Dans « Gérer mes lectures » tu verras qu’il est possible de chroniqueur des livres, si tu as un peu de temps, ce serait avec grand plaisir que nous pourrions y découvrir tes recommandations et en plus ça débloque aussi des badges). À plus tard et encore bravo pour cette mise à nue réalisé avec classe.
Trahison de raison
Publié le 21/10/2024
Lorsque le pouvoir et la trahison annoncent les chutes les plus inattendues. Le malheur est la sentence d’un drame digne des plus grandes tragédies. C’est particulièrement efficace grâce à cette tension qui occupe de bout en bout ce récit funeste. Bravo, encore.
HEY YOU_2
Publié le 21/10/2024
Super ! J'attends lundi ! ;-) A bientôt, Engome. ;-)
HEY YOU_2
Publié le 21/10/2024
J'ai condensé finalement, je n'en publierai que 3 (en les renommant 1, 2 et 3). Je publierai donc le 1, lundi prochain. J'ai effacé les autres textes de qualité inégale: La barre est vraiment haute ici :)
Ce matin là
Publié le 21/10/2024
Bonjour un fils de Louis, tu as raison. Merci pour ton retour. Si on veut faire du neuf, c'est vers l'ancien qu'il faut se tourner. Rien ne se crée vraiment, rien ne se perd non plus: tout se transforme (Lavoisier). L'intertextualité est partout et les textes, au delà des auteurs, se répondent entre eux. Merci pour ce texte de Prevert.
Le bonheur d’aimer
Publié le 21/10/2024
Cher Alain, c'est avec grande joie que j'ai découvert votre poème dont le lyrisme m'a particulièrement touché. On y sent palpiter l'émotion, la sensualité, et la sincérité. Il reprend bien entendu le thème d'une déclaration d'amour mais il est original, par les formules parfois touchantes, parfois attendrissantes, et parfois anxieuses de votre écriture. Bravo et merci surtout d'avoir participer à cet atelier avec autant de ferveur et de qualité. Comme vous le savez, je vais maintenant aborder l'aspect technique des alexandrins sans les reprendre un par un mais avec des remarques qui peuvent s'appliquer à plusieurs d'entre eux . En premier lieu la plupart de vos alexandrins sont très corrects comprenant le nombre exact de syllabes. Toutefois certains ne respectent pas la césure, qui je vous le rappelle, est obligatoire et qui se place après la sixième syllabe. « Moi qui n'avais pour seul ami / que le vent » césure après la huitième syllabe. « Je t'ai rencontré. / Tu as transformé ma vie » césure après la cinquième syllabe. « De ma triste vie / tu as fait un paradis. » Césure après la cinquième syllabe. « À chaque instant, / mes folles pensées vont vers toi » césure après la cinquième syllabe. Et ainsi de suite on retrouve assez souvent ce détail. Ensuite vous avez construit des vers quelques-uns seulement dont le nombre de syllabes est incorrect. « Moi qui bâtissais tant de châteaux de craie » onze syllabes seulement. « Tu as fait de mon temps cette suite de bonheurs » treize syllabes, probablement à cause de cette que vous avez compté pour une syllabe. « Où le vent attise ma détresse » dix syllabes seulement. « Si par malheur un jour ton cœur se lasse de moi. » Treize syllabes. « Et jamais rien, ni personne ne l'en empêchera. » quatorze syllabes. Voilà quelques exemples qu'il sera très facile de rectifier. Dans l'ensemble les rimes sont correctes et parfois particulièrement riches ce qui rajouta à votre poème une enluminure sonore, vous avez fait rimer moi et pas dans le dernier quatrain, et la poésie classique refuse ce type de rimes, mais ce n'est pas très grave. Un dernier point concernant les vers se terminant par une rime féminine. Ils doivent effectivement compter treize syllabes et non pas douze, le muet étant considéré en fin vers comme inexistant, toutefois lorsqu'on compose l'alexandrin il faut scander ce E, sinon on risque de compter douze pieds avec ce E muet, ce qui n'est pas correct. Je relève également un détail un peu difficile à repérer qui est celui d'un E muet suivi d'une consonne. Le E muet doit être prononcé et par conséquent rajoute une syllabe. Pour éviter que ce E muet ne soit compté comme syllabes il faut le faire suivre par une voyelle, dans laquelle il se fond « sans toi ma vie n'est rien qu'une mer de tristesse » vous êtes obligé de prononcer le E muet de vie et ainsi compter le mot comme de syllabes vi-e, ce qui rallonge le vers d'une syllabe et le rend faux. « À chaque instant, mes folles pensées vont vers toi. » Pensées sera comptée comme pen-sé-es donc méfiez-vous de tous les participes passés au féminin pluriel comme par exemple : je les ai aimées, ces fraises. J'espère que mes longues explications ne vous découragera pas de continuer à écrire des alexandrins et je suis certain que vous pouvez parfaire votre écriture avec juste quelques petits efforts. Je vous y encourage car vous avez le rythme de l'alexandrin, vous avez l'inspiration d'un poète, et la sensibilité d'un être humain à fleur de peau. Continuez avec plaisir et courage. Encore merci pour votre participation qui m'a beaucoup touché. Comme vous le savez tout participant reçoit un « voyage bleu » que je vous enverrai dès que vous aurez communiqué à Léo votre adresse postale. Et en attendant le plaisir de vous faire parvenir cet ouvrage je vous salue très cordialement. F. Étienne
le Chant d'Isis
Publié le 21/10/2024
Cher Philippe, C'est avec sincérité que j'ai exprimé mon admiration pour votre facilité à construire des alexandrins, et je vous assure, de nos jours, il n'y a pas beaucoup d'écrivains qui sachent manier l'alexandrin. Donc bravo et sincèrement de tout mon cœur et je vous remercie pour votre poème dans la perfection et le style m'a enchanté comme je vous l'ai dit. Pour en revenir à une question technique, le e muet suivi d'une consonne est comme le hiatus une faute courante, mais il est facile de la corriger en faisant suivre ce muet d'une voyelle, ce qui réduit les deux syllabes à une syllabe. Je sais bien que pendant la composition on peut relâcher parfois la vigilance ! Et comme vous le dîtes même les plus grands poètes ont eu à faire face a ce point. En ce qui concerne l'envoi du « voyage bleu ». Je vous propose soit d'envoyer un commentaire à Léo, soit directement de me donner votre adresse dans un commentaire mais c'est moins discret. Il n'y a pas de fonction particulière qui permette de transmettre en toute discrétion une adresse. Léo étant le médiateur du site il vous répondra tout de suite. Encore une fois merci pour ce travail remarquable et bien entendu je ne peux que vous encouragez à continuer à écrire avec ce brio et ce classicisme qui m'ont enchanté. Cordialement, F. Étienne
Il Pianista
Publié le 21/10/2024
J'ai également ajouté un élément supplémentaire dans ma biographie que je voudrais, si cela ne vous dérange pas, que vous preniez en compte. Je vous remercie !
Vendanges
Publié le 21/10/2024
Le commentaire a été supprimé
le Chant d'Isis
Publié le 21/10/2024
Un grand merci MTC Francis Etienne pour ce message, pour cette analyse pour le moins encourageante venant d'un grand spécialiste. J'ai bien peur de ne plus pouvoir trouver de couvre-chef à ma taille pour quelques semaines. Et merci également pour la belle leçon sur le E muet qui a recouvré la parole. Je m'interdis toujours l'apposition de deux voyelles pour éviter l'hiatus (ou le hiatus, l'incertitude demeure) mais dura lex sed lex et de plus la lecture à l'oral "la vi-e" étant de nos jours insupportable, soit on reformule (mais c'est compliqué car ça interdit toutes les terminaisons en ue ie, ée) soit on accepte le hiatus. Alors va pour le hiatus certains passent inaperçus d'autres sont incontournables (il y a) et puis il faut bien admettre qu'on le retrouve chez les plus grands ("Pâle comme la flamme attachée à son cierge") merci donc de cette précision dont je tiendrai compte dorénavant. Je n'ai pas trouvé de solution pour renseigner mon adresse perso mais je n'ai peut-être pas encore accès à toutes les fonctionnalités. Et, je me répète, mais merci encore une fois pour vos encouragements et votre accueil.
HEY YOU_2
Publié le 21/10/2024
J'ai décidé d'attendre le "Hey you 1" ;-) A bientôt !
Le bonheur d’aimer
Publié le 21/10/2024
Je dois dire que je ne suis pas un fan des alexandrins ni d'aucune forme contrainte. Mais vous avez réussi, malgré le corset formel, à écrire des choses touchantes. Au plaisir ! ;-)
Vendanges
Publié le 21/10/2024
Je dis toujours que c'est lorsque je sens le créateur dans "mon équipe" que je peux adhérer à ce qu'il a créé. Vous parlez des mains d'un travailleur, alors ça me parle. ;-)
Ce matin là
Publié le 21/10/2024
C'est dommage ! C'était vraiment chouette, touchant, sensible, formellement perfectible, mais l'essentiel y était. Il y avait ces deux personnes. On les voyait comme dans le déjeuner du matin de Prévert. Pourquoi faudrait-il toujours surprendre avec un gros machin, un pelle de conducteur de train ? Le lecteur n'est pas nécessairement un abrutis. Tu l'as compris je dis toujours ce que je pense et je n'ai aucune compétence spécialisée dans le domaine. Au plaisir ! ;-) Déjeuner du matin (Prévert) Il a mis le café Dans la tasse Il a mis le lait Dans la tasse de café Il a mis le sucre Dans le café au lait Avec la petite cuiller Il a tourné Il a bu le café au lait Et il a reposé la tasse Sans me parler Il a allumé Une cigarette Il a fait des ronds Avec la fumée Il a mis les cendres Dans le cendrier Sans me parler Sans me regarder Il s’est levé Il a mis Son chapeau sur sa tête Il a mis Son manteau de pluie Parce qu’il pleuvait Et il est parti Sous la pluie Sans une parole Sans me regarder Et moi j’ai pris Ma tête dans mes mains Et j’ai pleuré.
"Vous par un autre": Elle
Publié le 21/10/2024
Age is a number :) J'ai adoré suivre cette lectrice espiègle dans ses déambulations livresques.
Vendanges
Publié le 21/10/2024
Le commentaire a été supprimé
Cheval roux
Publié le 20/10/2024
Merci beaucoup tout un poème a fabriquer d'après votre sublime commentaire... Cheval roux est un vecteur personnel pour dire à une personne qu'elle me manque... versus Celte.
Vendanges
Publié le 20/10/2024
Très belle anaphore que de remettre en ces mains ce qu'elles sont, font, changent, façonnent. Les vendanges renforcent le lien des femmes et des hommes à la Terre, ce lien si fort et intense que tu décris très bien et puis ce temps qui passe aussi, de saisons en courses effrénées... merci Jeannine.
Poudre de mots
Publié le 20/10/2024
Cher Léo, merci pour l'accueil que tu as fait à ce texte en prose. Il est vrai que je suis plus enclin à publier des sonnets que des textes en prose et en particulier des nouvelles, parce que je ne suis pas certain de leur qualité. Mais j'ose les faire lire ! Tes remarques sur ce texte sont absolument pertinentes, et il est bien vrai que le personnage central lorsqu'il entre dans le monde de la fantaisie et du rêve, trouve un rythme très différent. Il passe de la peur et de l'angoisse aux délices propres à tous les contes. Le féerique de la deuxième partie avec ces éléments traditionnels de reines, de géants, de mets extraordinaires, de jardin de château transforme le protagoniste en héros. Le mystère de l'anneau rajoute un lien avec la réalité. Bien sûr la banalité de l'histoire peut cacher quelque chose de plus. Lorsque l'enfant ramasse le livre, les lettres qui volent comme des papillons sont le véritable point d'orgue de la magie du rêve et de la réalité. D'ailleurs lorsque le duc de Froissart écrit ses mémoires, il parle de cet incident, mais ses mémoires sont classés à côté du « petit livre vert », comme si les mémoires s'étaient engendrés du petit livre. Je te remercie aussi pour avoir souligné la lourdeur de certaines phrases. Comme tu le sais mon style est très influencé par Marcel Proust et quelquefois, même dans les nouvelles, j'écris à la limite du « Marcel Proust ». Je sais que pour un lecteur c'est toujours difficile de suivre une phrase de cette longueur, car elle ralentit la fluidité du discours et pèse sur la fluidité de la lecture. On trouve chez Marcel Proust des phrases qui comptent plusieurs relatives, plusieurs subordonnés de circonstances et des enclaves de gérondif, ce qui pour le lecteur est un véritable marathon littéraire. Toutefois, je trouve, peut-être à tort, que ces longues phrases enfoncent le récit dans une profondeur dont quelquefois la nouvelle peut avoir besoin ou du moins à laquelle, elle peut faire appel. Et tu l'as remarqué toi-même, après ces longues phrases, le narrateur a pénétré l'ouvrage « comme s'il était comme un poisson dans l'eau » ainsi en utilisant la phrase « proustienne » le texte s'enrichit d'un ton différent, que le lecteur remarque à peine, mais que toi tu as bien remarqué ! Merci pour ces remarques dont je ferai bon usage dans mes prochains textes grâce à toi. Merci encore pour ta fidélité et pardon pour mon retard à répondre, mais un à un je reprends l'ensemble de tes commentaires. Cordialement, F. Étienne. Au tremblement des mots on reconnaît souvent des branches d'aubépine et les murs d'un couvent.
Malédiction des mythes
Publié le 20/10/2024
Cher Léo, merci encore pour ce commentaire si juste et si intéressant. Oui tu as bien raison l'écriture elle aussi peut-être corrompue, et elle l'est lorsqu'elle n'utilise pas toute la souplesse et la délicatesse qu'elle devrait posséder. Une écriture mal maîtrisée et considérablement dangereuse. C'est bien entendu ce que je reproche à la production littéraire française actuelle, qui ne compte pas de grands écrivains. Ce sont tout au plus des journalistes qui s'attachent à un quotidien, ou un caractère particulier du monde qui nous entoure. Or l'écriture qu'ils emploient n'a pas de relief ni de profondeur. Elle est au mieux une sorte de caméra qui regarde le monde. Cette écriture-la est très dangereuse parce qu'elle détruit la véritable écriture. J'aimerais qu'on me cite un écrivain français qui est l'étoffe de Flaubert, Stendhal, Colette ou Peggy. Aujourd'hui la littérature a migré dans d'autres pays, comme le Japon, où les États-Unis où l'on trouve des écrivains dont l'œuvre restera dans le fleuve de la littérature mondiale. Écrire n'est pas décrire. Écrire suppose un instrument d'écriture comme un outil et un style d'écriture comme un morceau de bois sculpté ou un tableau peint. L'intérêt de la littérature c'est précisément la beauté de la langue utilisée, un peu comme dans l'opéra la beauté s'incarne dans une voix. On peut alors découvrir cette dimension d'écriture qu'est le caractère particulier de une écriture. Seul un écrivain peut écrire sur n'importe quel thème de la vie en le façonnant de son style, de sa plume, et de sa connaissance de la langue. Je me délecte encore et encore à lire Saint-Simon, le duc, ou Madame de Sévigné, précisément parce que leur outil linguistique est d'un raffinement rare et d'une maîtrise complète de la langue. Ils ne sont pas les seuls ! Merci cher Léo pour ton commentaire et pardonne-moi pour la lenteur dans mes réponses, que je regrette. Cordialement. F. Étienne Sous la rougeur du soir un nuage songeur Longe le bord de l'eau comme un vieux vendangeur.
Poudre de mots
Publié le 20/10/2024
Cher Jeannine B merci pour votre commentaire et votre enthousiasme après la lecture de ce texte. Je vous remercie aussi de vous être abonné à mes parutions. Très cordialement, F. Étienne
Malédiction des mythes
Publié le 20/10/2024
Le commentaire a été supprimé
Le bonheur d’aimer
Publié le 20/10/2024
Le commentaire a été supprimé
Poudre de mots
Publié le 20/10/2024
Le commentaire a été supprimé
Pluie d'un rêve
Publié le 20/10/2024
Le commentaire a été supprimé
Le bonheur d’aimer
Publié le 20/10/2024
Bonjour et bienvenue Alain, et grand merci pour cette très belle participation à l'atelier. Un poème qui semble universelle tans l'amour est à certaines phases de la vie une quête de chacun. Un poème qui parle mais aussi qui redouble d'efficacité avec l'usage de l'anaphore. Merci pour votre très belle entrée sur le site.