Bonjour et bienvenue Loscrivo. et merci d’avoir participer. C’est presque impeccable si on remplace « diffuse » qui. contient 2 F par un autre mot qui n’en contient aucun. Seul et silencieux, à l’épreuve des autres et d’une forme d’oppression, c’est touchant.
Tant de mots encore à inventer pour nommer ce qui est en suspens, ou pour créer toujours plus de possibles, toujours plus de notes pour jouer la plus grandiose des symphonies. J’aime beaucoup la mise en page, et ce peut-être, tellement seul, que l’on en comprend davantage sa portée. Merci Archibald.
Bonsoir Stanislas, pour une fois c’est l’humain qui est placé au coeur de l’histoire et on le suit geste après geste, c’est très réussi et j’ai déjà pris mon ticket pour lire la suite.
Cette rue de la sardine grouille de vie. Elle a cette universalité que l'on espère ne jamais perdre malgré les efforts d'uniformisation. Ce livre tel que tu nous le décris nous donne envie de l'arpenter, juste pour se dire que la virtualité n'a pas encore tout avalé.
Merci beaucoup. Vers court ou long, il y a toujours un risque. Écrire un poème entier avec des vers longs sans se perdre-perdre le rythme, l'attention et la tension-me semble, si ce n'est impossible, en tout cas périlleux. Contrairement aux vers courts qui conviennent, je crois, à mon style qui se veut percutant, déroutant et taquin. Il se rapproche effectivement parfois du slam que je laisserai aux jeunes mais je suis touché par ton compliment. Certains de mes poèmes paraîtront bizarrement construits voire déconstruits. C'est exactement l'effet souhaité: adepte des contre-allées je ne cours pas après la rime parfaite, plutôt une façon de dire qui cherchera souvent (mais pas coûte que coûte) à s'extraire du lieu commun dont il faut, je pense, se méfier. Bien à toi.
J’ai eu du mal à entrer dans ton texte jusqu’à « d’abord, il y aura les autres », probablement parce que le début porte sur des généralités presque banales et que lorsque tu entre et plonge à plume jointe dans l’humain et que tu fais vibrer tout ce qu’il y a à l’intérieur de l’être alors là, c’est vraiment très efficace. Et d’avoir cité Brel ne m’étonne pas, il y a une énorme sensibilité et puissance dans ton écriture, transformant le plomb des failles en lettres d’or.
Bonjour Enzo, j’aime beaucoup ta singularité et ton style, et je trouve que ce texte est particulièrement abouti. De nombreux jeux de mots qui tombent justes, très travaillés et de belles sonorités et rythme et je me dis que tu excellerais dans l’exercice du slam. J’ai énormément aimé « le ministère de l’antérieur », le « dépôt de crainte », « François, Vincent, Paul et les autres bâtards de l’histoire. Bien joué.
Bonjour,
Un texte - et un écrit, d'une manière générale - n'a de valeur qu'à travers ses lecteurs et leur décryptage. C'est donc votre droit de le lire comme bon vous semble. Mais de vouloir y poser vos désirs personnels, c'est un peu moins possible. Il semblerait qu'il y ait eu une vraie rencontre entre les deux interlocutrices, que le narrateur - qui s'efface - a le souci de ne pas trop exposer Soeur Io. - dont le prénom est abrégé ici. Par conséquent, il n'y rien de mythologique dans cet écrit. Cela aurait pu l'être, mais ce n'était pas l'objectif de l'auteur. Là où vous voyez superficialité, il y aurait peut-être une authenticité qui se passe d'ornements et de fioritures. Peut-être. Merci de votre commentaire.
🍀
Merci beaucoup Archibald. Pour la typo, vous avez raison. Pour une raison que j'ignore, lorsque j'importe ici mes textes, ils sont estropiés. Je dois m'y prendre comme un manche sur Word, j'imagine. Je ne manquerai pas d'aller voir vos textes asap. ;-)
Bonjour. Je parlerai typographie. Les alinéas sont posé d'une façon qui semble aléatoire, certains paragraphes en ont, d'autres pas. On se demande si cela veut dire quelque chose ou pas. De plus, je les trouve un peu grands.
Pour ce qui est du contenu, d'après ce que je comprends, c'est une partie d'un tout que je n'ai pas lu. Le manque de contexte est donc normal.
Je me suis permis quelques annotations.
L’organisation des villes et la distributions des routes dans l’environnement urbain ont toute leur importance dans les bons ou mauvais souvenirs que l’on en fait des lieux et le texte le montre bien. Le récit contemplatif ne s’érode pas et sait se renouveler de tableau en tableau. J’ai particulièrement aimé « Quelle honte de tourner ainsi en rond dans un monde si petit » et « sous la voûte de plomb qui pleurait sans fin » , bravo Stanislas.
De l’importance du regard et de connaître cette notion de sérendipité pour pouvoir favoriser les plus belles découvertes car nos regards du quotidiens sont trop habitués à la répétition, aux cadres, à la reconduite des évènements pour ne pas faire attention à ces détails qui témoignent d’une toute autre histoire. On ne réfléchit jamais assez sur ce que veut dire « Point de vue », l’endroit unique, ce point, qui offre une vue et parfois même un regard totalement unique… Il ya une gymnastique de l’esprit et du regard que vous exprimez bien, qui rendent le banal en un émerveillement inattendu. Enfin, je trouve que c’était bien la place dans ce texte de faire les énumérations que vous vous êtes empêché de faire, car ce sont autant de nuances qui auraient enrichis la démonstration du propos. Merci du partage Archibald.
Bonjour Sam, grand plaisir de te retrouver dans tes thématiques de prédilections que sont la spiritualité, le monde intérieur et extérieur mais aussi l’introspection, et dans ce texte un sujet de société qui ne semble plus tabou dans l’église catholique avec le travail mené par le précédent pape. Il y a toujours de magnifiques photos dans tes textes et cette passion est bien rendu dans ton texte qui fait une belle place aux séquences descriptives qui sont des. photos en elle-même, et qui dégagent un halo de bien-être, de recueillement et surtout propice à la lecture et à l’apprentissage dans de magnifiques conditions. Un chouette nouveau décor de planté et un nouveau personnage de campé qui permettent de développer un beau récit. A plus tard et merci du partage Sam.
Il s'agit également de parler de boulimie créative due aux perturbations internes (quelles que soient leurs origines) que certains auteurs connaissent. C'est à la fois un mal et un bien car il est difficile de s'en passer, et à un caractère salvateur parce qu'elle répond à un besoin qui ne demande qu'à être comblé. Merci Léo !
Merci pour vos remarques qui me touchent. J'écris en premier lieu pour me faire plaisir, sans pression, sans obligation. J'essaye de créer des textes qui me plaisent à relire. Je suis heureux qu'ils vous agréent aussi.
Merci. Non, je ne connais pas cette personne, ayant exercé dans le Vaucluse puis en outremer très longtemps. La souffrance mentale est inspirante, semble t-il.
Un tumulte intérieur qui semble tout emporter sur son passage. Un chaos protéiforme faite d’ombre et de lumière, d’eau et de foudre, que seul les mots sauraient apaiser. J’aime le choix soigné des mots, j’aime le rythme, c’est une belle réussite que ce poème, bravo et merci Lucie.
Dans Roucas Blanc, le rythme est dynamique, il y a beaucoup à dire et la vie semble en accéléré et dans ce texte, chaque mot est pesé et lourd, annonciateur du drame qui prend place inexorablement. La mort prend possession du corps de l’âme et de tous les espoirs et s’en est bouleversant. Il y a deux hommes face au drame, le professionnel et le fils, le messager aussi, mais qui veut entendre ce que l’on ne saurait accepter. Un texte coup de poing un texte coup de coeur. Je ne m’y attendais pas en le voyant figurer dans oups qui engageait une participation plutôt sur le ton humoristique. La claque en est d’autant plus grande.
Ça y’est, les villes comme une constellation de personnages à travers leurs rues, leurs hôtels et c’est bien maîtrisé. Un voyage conscient et plaisant, contemplatif oui, mais en revanche on ne peut pas parler de road movie car il ne semble pas que les protagonistes soient embarqués dans quelque chose qui changera leur destinée, ils sont les témoins privilégiés qui prennent le meilleur de ce que la vie et leur amour a à leur offrir. Seul le reveil marron a ravivé des souvenirs ce qui a apporté une olus forte émotion car rattaché à l’humain. A suivre.