Pour le genre il y a malentendu. Paul (M) a cassé sa pipe (F), il était unique. On comprend nécessairement que c'est Paul qui est unique. Paul (M) a cassé son vélo (M), il était unique. le sujet et le complément sont du même genre. On ne sait par conséquenet pas qu'est-ce qui est unique, Paul ou son vélo. Donc, si dans un roman j'avais du écrire cette phrase, j'aurais écrit "Paul a cassé sa bicyclette. Il est unique." ;-)
Bonjour
Merci pour ce commentaire argumenté et surtout cet atelier qui m'a beaucoup plu et auquel j'ai pris plaisir à participer.
Je répondrai simplement que les répétitions sont volontaires ainsi je n'ai pas voulu de prénom à la maman d'aislinn car celui ci importe peu. C'est la maman de cette petite fille avant tout. De même je tenais à ce que ce texte parle de la relation entre une mère et sa fille (peut être parce que je suis moi même maman ? Peut être aussi parce que j'ai trop vu, au cours de mon expérience professionnelle, de couples se séparer laissant des mamans solos s'occuper seules de leur enfant en situation de handicap?) toujours est il que voilà le pourquoi du choix des genres identiques et des répétitions volontaires. Merci de m'avoir lue et d'avoir pris le temps de me donner ton avis.
A bientôt
C'est vraiment une très belle histoire qui fait mieux comprendre la problématique de l'autisme. Bravo pour ça ! Si j'ai bien compris tu as extrapolé un personnage que tu avais toi-même créé pour ton propre roman "Le monde des rêves". Pourquoi pas ?
Je parle en mon nom. Ce n'est que mon avis. Je ne suis pas connu ni ne peux me vanter d'études littéraires poussées.
Comme la précédente participante, tu as sous-exploité (c'est un vilain mot), tu as insuffisamment travaillé la forme qui est très lourde, pas toujours claire et souvent emphatique. Je me permets de te donner un conseil : Fais confiance au lecteur. Il ne faut pas tout lui dire. Il faut le laisser imaginer des choses. Écrire, ce n'est pas expliquer. Écrire, c'est raconter. Le lecteur ne souhaite pas absorber un précis de chimie, il veut qu'on l'emmène en voyage avec de l'air, de l'espace, de l'ouverture. Il veut s'évader. Tous les détails qui ne sont pas absolument indispensables sont superflus. J'ai l'habitude de dire que les choses les mieux écrites sont celles qui ne le sont pas. Il faut placer le lecteur sur une rampe de lancement, allumer la mèche et puis le laisser partir sans lui expliquer ce qu'il est sensé ressentir ensuite.
Et puis, surprendre. Si tu as envie d'écrire dans un certain sens, pose-toi la question de ce que ça donnerait dans une autre. Voici un exemple de description que j'ai rédigé pour mon travail en cours. "La salle de spectacle apparut. C’était un cabaret comme on imagine les cabarets. Un bar derrière, devant une scène et entre les deux, des tables rondes nappées et des chaises confortables (...)" Sur deux lignes je n'arrête pas de bousculer le lecteur. D'abord il y a la répétition de cabaret qui marche très bien dans ce contexte. Ensuite "Un bar derrière, devant une scène", la préposition n'est pas placée au même endroit en plus de rendre la description presque drôle tellement elle est ramassée, grossière. "Entre les deux" parce qu'il n'est pas nécessaire de reprendre les noms. Le lecteur est emmené. Ensuite, je parle de tables nappées, précision qui me permettra plus tard dans le texte de ne pas devoir y revenir et ainsi de ne pas alourdir.
Sur un plan encore plus formel, pour alléger, il faut aussi soigner l'ordre des mots afin de pouvoir recourir aux pronoms et ainsi ne pas devoir répéter le sujet ou chercher des synonymes ou le remplacer par "ce dernier", etc.
Il y a aussi le choix du genre. Si les sujets et les compléments sont du même genre, ce sera compliqué d'utiliser un pronom. S'arranger pour que les genres soient différents permet parfois d'utiliser bêtement un pronom. Très léger et limpide dans ce cas.
Voilà, je suis content que tu aies participé à ce défi. Et ça me fait plaisir de te recroiser ici. Je te demande pardon par avance si mes mots ont pu te heurter. Bise !
C’est une belle liste ! C’est une bonne initiative que d’avouer sa peur de rater, de ne pas faire assez bien. Il faut essayer de voir et exploiter le bon côté du perfectionnisme.
Je comprends que cela soit un sujet sensible, je vais faire attention. C’est courageux de ta part de l’écrire, de mettre des mots, même s’ils sont maladroits, dessus. C’est un bon début. Vivre toute sa vie avec des séquelles n’est pas simple mais le fait de leur trouver une utilité positive, de rebondir aide beaucoup. Le soutien des uns envers les autres également. Ne l’oublions pas.
Il n’y a pas plus grandes solitudes que celles qui nous laissent à penser, comme à travers les réseaux sociaux, que le plus important s’y trouve et que plus rien n’existe à côté.
J’aime bien cette histoire de train en fin de parcours, harassé pas les responsabilités, fatigué du train-train quotidien. Je trouve que les deux premiers paragraphes se cherchent à travers une ponctuation hasardeuse et un ton qui a du mal à coller à ses deux personnages principaux : le train et le jeune. J’aime aussi la relation entre la musique et la littérature même s’il ne faut pas déléguer à une bande son extérieure la musicalité des mots qui doivent s’imposer par eux-mêmes, ne pas être dans l’ombre de pour prendre sa propre lumière et s'émanciper. À plus tard David.
Je n'ai pas ton courage. La forme d'harcèlement n'est plus la même mais cela perdure adulte. Alors on s'arme de mots, on apprends a rendre les coups et au fond de soi on est fier de ce que l'on est devenu. Je suis et je serais toujours ce petit garçon. Je l'aime follement.
Je raconterai peut être d'autres moments et je ne sais pas si ça peut aider mais peut être qu'il est important de dire que l'on peut vivre après un infini trou noir.
Un poème qui m’émeut, moi qui ai souffert de harcèlement scolaire, et qui suis engagée contre. Le fait que le lecteur pense que tout se passe bien dans la cour de récré avant de comprendre que quelqu’un va mal rappelle qu’une douleur est bien souvent invisible aux yeux des autres. La structure est très bien pensé.
Je vous remercie pour votre témoignage, il est précieux dans un monde qui réduit tout patient psychiatrique à la folie. J’ai une question : savez-vous s’il est proposé de l’aide aux handicapés mentaux pour mettre des mots sur leurs souffrances (un atelier d’écriture par exemple) ? Cela peut m’intéresser. J’ai moi-même des difficultés mentales, mais la chance de parvenir à nommer ce qui me fait mal, et j’aimerais la leur donner aussi.
Prenant .
Il y a oui des gens qui souffrent en psychiatrie et qui ne sont pas fous, et bien des fous non enfermés et bien intégrés en apparence.
Depuis peu des collègues conteuses m'invitent à conter pour des handicapés mentaux.
Je me suis posée mille questions.
Juste une première expérience jusque là.
J'ai été impressionnée par leurs capacités d'écoute et de réactions, parfois imprévisibles.
Un ambulancier en a ramené un à l'établissement qui pleurait toutes les larmes de son corps. Il a ému tout le monde. Personne ne l'a forcé. Il fallait attendre son propre accord.
Un poème émouvant dans laquelle la vie et le mouvement par le jeu restent finalement bien vains pour couvrir la brutalité des cris, et l’austérité du lieu. Un écrit bien mené.
Métro, boulot, dodo, entrecoupés de mirages cathodiques pour prendre des shoots d’illusions qui essaieront de tenir le plus longtemps possible sur le voile d’une rétine avide d’illusion pour fuir la vacuité d’une existence vouée à l’échec puisque l’on y meurt à la fin. Le divertissement reste effectivement l’un des voiles les plus au point pour masquer la gravité de la condition humaine. Une belle écriture qui mérite d’être travaillée, bienvenue et à bientôt j’espère.
Bonjour Sophiak, une liste qui semble mener à l’émancipation. Ce qui m’a interpellé dès le début c’est l’usage successif de « Partir » puis « fuir », dans cet ordre, comme si partir en premier était en partie nécessaire pour comprendre qu’il y avait une forme de danger qu’il fallait fuir. Merci pour cette belle participation au défi d’écriture et de devenir une auteure impliquée, à plus tard.
L'automne m'évoque les vendanges, la casse des noix et la cueillette des champignons. La douceur de septembre, le charme d'octobre, la majesté de novembre avec les premières neiges.
Bonjour Valérie ! Je suis contente que ce poème vous parle. En même temps c'est mon but en tant qu'autrice : écrire pour parler à tout le monde, et ce, avec mes moyens. Au plaisir de vous revoir !
Apprécié ce texte d'autant plus que mes enfants m'ont apporté un nouveau chat très mignon mais très sauvage. Il va bien réussir à m'apprivoiser ! Ce qui me plait, il me réveille à 6h 45. Je vais être obligée de me coucher plus tôt.
Bien que piètre danseuse, m'y suis vue aussi, la grâce en moins.
Un texte qui donne envie de danser quoiqu' il arrive.
Des funambules courageux dansant sur le fil fragile de leurs existences.