Un très beau texte, plein de tendresse.
“Chou” semble être quelqu’un – ou peut-être un chat ? – qu’on aime profondément, avec respect et douceur.
J’ai été touché par la façon dont le texte glisse doucement vers quelque chose de plus intime, plus douloureux.
Une sorte de déclaration d’amour silencieuse, pudique, et très émotive.
Merci pour ce partage.
J'ai bien connu les baïnes sur les plages landaises… Je ne connaissais pas la débâcle glaciaire par contre. Je garde donc l'expression sous le coude ou la plume.
Quant à la fameuse "écriture quantique", cela me ramène à loin, du temps où mon éditrice était venue me chercher pour "je ne sais pas pourquoi, mais j'aime votre structure, quel que soit le thème". Serait-ce le style que l'on se cherche ? En tout cas, merci pour ce retour.
J’ai découvert dans votre texte le terme Cymophobie et j’ai aussi pensé au terme connexe baïnes qui sont des « courants d’arrachements », provoquant également la noyade. Il y a de cette violence dans la rupture que vous évoquez, rupture de la surveillance et arrachement de cette confiance à celles et ceux qui sont censés anticiper et protéger. Et, je ne sais si vous le savez, mais la débâcle qui signifie « déroute » est aussi un phénomène météorologique de rupture brusque (de la couverture de glace). Je ne saurais l’expliquer pour l’instant, mais il y a dans vos écrits aux thématiques tellement différentes une forme d’unité formelle malgré les apparences, peut-être s’agit-il de la fameuse écriture quantique qui m’a traversé l’esprit. Bonne soirée.
Le "quantique", nouvelle promesse d'un avenir émergeant. Serons-nous encore là pour en mesurer le potentiel prévu et les effets ?
Merci également pour ce retour.
J’ai d’abord cru que Proust s’était levé du côté du chien, en pyjama et en retard, pour aller retrouver une mémoire oubliée dans un café froid. Mais non c’est une prose d’aujourd’hui, suspendue, douce, un peu perdue et très humaine. Merci pour cette dérive sensible, entre les papiers à classer et les pensées qui s’échappent.
J’adore « À la recherche » 😀
Je m’aperçois à l’instant d’une faute d’orthographe énorme ! (Corrigée)
Merci Léo pour cette note harmonieuse glissée sous mes mots.
J’aime ce que tu dis sur le lien entre musicalité et mots : est-ce la musique qui précède les mots, ou les mots qui fabriquent une musique ? Comme toi, je penche pour le mystère, pour cette zone trouble où naissent les paradoxes et les poèmes.
Oui, les mots sont des notes, parfois même des battements d’ailes. Et quand ils s’envolent, ils emportent un peu de nous, un peu de silence aussi, dans le ciel des lecteurs.
À très bientôt Léo, et merci d’avoir écouté la partition invisible que ce poème tentait de jouer.
Michel
Quelle fin… digne des plus grandes tragédies antiques, j’avais pensé plus tôt à Maupassant et voici que j’ai pensé également à Tarantino, et la BO de fin conclut ce qui pourrait être un court-métrage de grande qualité. de nombreuses références qui souligne la richesse de ton écrit et la puissance des images et ambiances que tu as su recréé. Je me doutais que cela finirait mal mais à ce point… la flamme s’en est finalement définitivement éteinte. C’était impeccable Stanislas, ça change tout lorsque tu incorpores une intrigue à ton récit. Un grand Bravo.
Merci Léo pour ce commentaire riche, fin et un peu vertigineux.
Tu as parfaitement saisi une des strates invisibles de mon texte : ce jeu de reflets, ce double miroir où chacun, qu’il soit exposé ou regardant, cherche une image, une confirmation, ou parfois même une consolation.
Je trouve très juste ton idée que l’audience façonne aussi l’image de celui qu’elle observe. On parle tant de l’influence dans un seul sens, alors qu’en réalité, le lien est plus poreux, plus mouvant. Peut-être sommes-nous tous un peu influençables… et influenceurs à notre manière, à force de mots, de silences, de réactions.
Et quant à ta dernière phrase « si on est heureux dans l’ombre et le reflet d’autrui… c’est toujours ça de pris » Elle m’a touché. Oui. Parfois, c’est peu, mais c’est déjà ça. Et parfois, ce peu-là est tout ce qu’il nous reste pour avancer.
Encore merci pour ton regard.
Michel
Influenceur signifie qu’il y a des influençables mais je me dis aussi que le public à travers l'audience sur des épisodes, via ses commentaires etc.. façonne aussi l’image de l’autre : une forme de miroir à double face, ou chacun finit par voir une version idéalisée de soi dans l’autre. Mais est-on vraiment heureux dans l’ombre et le reflet d’autrui ? Si oui, c’est toujours ça de pris et grand bien leur fasse.
Les mots semblables à des notes d’une majestueuse symphonie… est-ce la musicalité que viennent les mots ou des mots une musicalité. Comme pour le dilemme de l’oeuf est de la poule la créativité est aussi affaire de paradoxes. Merci pour ce partage, à plus tard Michel.
Merci de vos mots, cher Léo. L'atelier m'intéresse en effet, si les horaires sont souples. Je suis assez disponible et ce jusqu'au 28 juillet.
Amitiés,
Sam
Jusqu’à l’écho quantique, source de tant de possibilités, sonder l’immensité des possibles par l’infiniment petit, superposé, intriqué, indéterminé, dual etc… une nouvelle façon d’appréhender le monde et son existence, vertige de l’humanité. Merci de ce nouveau partage.
Il y a une vraie intrigue avec de nouveau des éléments qui la font progresser à chaque fois, avec des énigmes qui suscitent intérêt et réflexion. Ce qu’il y a d’intéressant également, c’est que ces deux entités semblent aussi dépendantes l’une de l’autre, au destin qui semble irrémédiablement lié. Sortir de sa souffrance et de sa solitude pour en explorer une autre, pas sûr que cela soit sain et puisse être salutaire mais elle a au moins le mérite en certains instants de faire briller une petite flamme d’espoir, même si cette flamme est bien trop chancelante pour l’instant pour assurer qu’elle puisse croître et aider à s’en sortir. A suivre. Merci Stanislas.
Bonjour Sam, un grand plaisir de te retrouver dans ce texte qui ouvre un éventail d’éléments apaisants et qui semblent porteurs. Les chats et leur ronron thérapie sont effectivement de bons partenaires de quiétudes, de plus en plus de thérapies humaines sont reliées avec des animaux. Ensuite l’accompagnement humain avec de nombreuses spécialités qui se complètent, mais de ce champ la confiance doit être de mise. Et puis il y a les étapes de la résilience, longues et parfois tortueuses même si j’ai découvert il y a peu que la résilience pouvait être un piège à grandes échelles : pourquoi agir dans des programmes de sociétés qui ont un coût certain, puisque les humains finissent par se débrouiller tous seuls (ce qui n’est absolument pas vrai pour les plus vulnérables et sans le sou). Les mots sont un outil de délivrance et d’émancipation certains, à de nombreuses conditions toutefois. À plus tard et merci Sam pour ton témoignage, à plus tard. Ps : on a un atelier en cours sur 7 jours pour tout changer qui pourrait t’intéresser je pense.
La force, la puissance des mots par rapport à cette confession '' je suis vulnérable ". D'ailleurs, il faut un sacré courage pour l'exprimer. Je reconnais que mon premier commentaire était un peu trop implicite!
Me voici également fan de ce Léon le tigre qui a le sens du spectacle et qui sait susciter l’adhésion auprès de son public. L’univers du cirque est un monde à part entière, un univers qui est bien rendu dans ce texte. Merci Ajra.
Merci Léo pour ce retour. J'avais écrit ce texte pour participer au défi "Le 7ème jour… un récit pour tout changer", je l'ai donc mis sur le fil concerné. J'ai continué et terminé ce premier chapitre.