Très prenant, angoissant même. Il ne faut pas avoir un penchant coupable car il est habilement stimulé. J’ai vraiment aimé. Finale surprenante. J’ai déjà quelques personnes en tête avec qui j’aimerais boucler quelques malentendus.
Cher Léo , merci beaucoup encore une fois pour ton commentaire qui bien entendu me fait un immense plaisir particulièrement dans la solitude de l'écriture dans laquelle je vis. C'est toujours un dialogue qui me fait avancer vers la certitude que l'art est la mise en valeur d'une vie profonde qui est indispensable à la survie, celle qui ne s'occupe que de la vie quotidienne. Tu le confirmes à chaque commentaire que tu fais parce que tu trouves dans l'écriture des éléments de réflexion, de plaisir , et de joie qui sont évidemment l'expression complète de la vie que tu trouves au fond de chacun de mes textes. Oui, le tableau de notre avenir est toujours assombri par des incertitudes et surtout par la volonté de désintégrer notre société et à travers elle de nos espoirs. Je n'ai jamais été très optimiste mais je n'ai jamais été non plus très pessimiste. L'art par contre oscille entre des extrêmes beaucoup plus éloignées parce qu'il analyse, traduit et décrit avec beaucoup plus de précisions notre humanité . C'est la raison pour laquelle il est très important de lire de la poésie, d'écouter de la musique , de peindre , ou bien de parcourir les Galerie des musées. On peut ainsi se plonger dans cette couche de l'humanité qui nous porte depuis des siècles et que l'on appelle la culture. Malheureusement aujourd'hui des vagues hostiles poussent les hommes et en particulier les jeunes générations vers l'ignorance voire le refus de cette richesse profonde qui est en nous tous. Mais en bon humaniste que je suis je reste persuadé de la progression de l'humanité vers sa libération du cœur et de l'esprit. Et c'est là que la poésie trouve sa véritable place. Merci encore Léo de tout mon cœur pour ton écoute et pour tes magnifiques lectures dont tu tires de si riches commentaires. À tout de suite Léo. Cordialement, Francis Etienne. La lumière fondue au fond d'un trou d'argile Brille sous le vernis du sèvres si fragile.
Derrière tous les motifs de désespoirs il ne faut pas baisser les bras car il y aura toujours à un instant ou l’autre une petite étincelle ou lumière pour tout relancer et susciter de véritables espoirs. Ton poème est intense car lorsque l’on regarde les actualités de nos sociétés on a cette impression que tout sombre et s’obscurcit. C’est un magnifique poème qui exprime la renaissance, à liere et relire. Merci Francis Etienne.
Il y a comme un voile de mystère qui enveloppe cette richesse digne des plus grands trésors contenue dans l’écrin de ton poème. Derrière toute la beauté, l’on perçoit une forme de conspiration (chuchotements, secrets et arcanes) déroutante car elle vient perturber l’état de contemplation dans laquelle on aimerait se plonger. Ce qui est formidable dans ta poésie, c’est sa capacité à faire naître de vives émotions, dans tous les registres qui composent l’humain, dans toute la complexité qui le caractérise. Merci Francis Etienne.
Quel incroyable rendu. Des vers percutants qui excavent bien toute la douleur et l’aliénation mêlant peurs et solitudes d’un monarque en fin de règne, de puissance et de gloire. Où lorsque le vide béant se dérobe sous les pieds. Un vertige d’une vive mélancolie que l’on doit à ton incroyable sensibilité.
Lorsque vous parlez de Sophocle et de Pasolini, bien des souvenirs de ces deux chef d'œuvres me reviennent. Combien d'heures ai-je placé à traduire le texte grec de Sophocle et en particulier Antigone. Bien entendu le film de Pasolini que je suis allé voir en courant s'est terminé avec bien entendu ce choc face à l'écran. À l'époque, je suis sorti de la salle irrité par le film, parce que je pensais que l'usage de l'image et la perception des personnages était démesurément distordus. Bien des années plus tard j'ai revu le film mais mon opinion avait changé. Peut-être étais-je trop jeune la première fois. Le personnage d’Œdipe m' a toujours fasciné car il représente à lui seul le destin que les Grecs ont traduit par moira qui sont aussi des divinités. Je me souviens de ce professeur de grec en faculté, qui avait passé plus d'un trimestre sur ce seul mot. Peut-être que l'exemple que j'ai retenu de tout cet enseignement c'est celui bien entendu d’Œdipe. C'est le destin d’un homme dont le fameux complexe ne l'a jamais affecté. C'est le destin qui s'est mis en jeu ou plutôt qui s'est appliqué. Merci en tout cas pour ce magnifique commentaire qui me touche beaucoup dont je vous remercie de tout cœur . très cordialement Francis Etienne
Merci infiniment Francis Etienne et à double titre pour ton apport et aide généreuse pour accompagner ces développements. Je suis en train de lire « A rebours de Huysmans » sur mon téléphone en allant au travail et cela fonctionne parfaitement bien. A suivre Lorenzaccio. A plus tard.
Quel magnifique travail ! Cette news letter est un délice de surprises. Et merci pour l'e,trée de Proust dans les livres. Que tout le monde lise au moins une page ou deux pour se déguiser en lecteur, car si le narrateur est là, le lecteur lui se cache au fond de chacun d'entre nous. Merci Leo pour ces annonces pleines de jouets... Cordialement, Francis Etienne Ah j'oubliais de dire combien je savoure le livre sur la typographie. On pourrait en envoyer un exemplaire à notre prétendue élite politique !
Œdipe cherchait un coupable aux malheurs qui s'abattaient sur Thèbes, il a réalisé que le devin Tirésias avait raison. C'était lui, Œdipe. On ressent le choc de cette prise de conscience, les mots sont percutants, et ils m'ont ramené à l'étude de l'œuvre de Sophocle, et à son adaptation cinématographique par Pier Paolo Pasolini avec plaisir. Merci Francis Etienne !
Le poète est l’artiste suprême qui sait composer avec l’univers, le monde et ses images et rien ne lui est interdit. C’est cette liberté qui le place au dessus de tout, et c’est en cela qu’il est celui par qui se crée de nouveaux mondes et impulsent de nouvelles âmes. Il est ce magicien qui a la nature, les couleurs et chaque bribe de création pour en faire quelque chose de vaste et d’inattendu. Longue vie aux poètes et merci à toi Francis Etienne qui en est un magnifique.
Où l’humain et le temps se confondent et disparaissent sous la célébration du sable, de la mer, de la pluie et de la nuit qui s’activent pour proposer un nouveau décor. Rien ne disparaît, tout se réagence, et rien ne sera plu pareil. Cela n’est pas une fin, mais le cycle de la vie orchestrée par l’éternelle nature, témoin de chaque renouveau.
Merci cher Léo. Mme G. reviendra. C'est selon le dynamisme de la mer. Là, je suis en face de la jonction Méditerranée-Atlantique et ça agit :))
🍀
Amitiés
Bonsoir. Merci pour ton appréciation. Un an avec soucis c'est copyright Grimaldi (rire). Quant à divulgâcher il commence à circuler ici et là mais n'en suis pas l'inventeur.
Des images d’un autre temps et de nouveau des vifs mystères des mondes intérieurs colle tu sais si bien les faire émerger. J’ai été toutefois surpris car je m’attendais à retrouver cette douce mamie et son amie psy. A plus tard Sam.
Qu’elle est belle est héroïque cette frêle fleur qui pourtant fait des pas de géant, d’une force insoupçonnée, aux racines digne , des pieds à l'âme. Je suis totalement sous le charme de cette empêcheuse de faner en rond. Grand merci Lucie.
Feuilleter le ciel, quel magnifique passe-temps ! Il y a de l’insouciance et une forme de relâchement total, comme on se laisserait aller à lézarder au soleil, en profitant enfin des jours heureux que l’on nous avait prophétiquement promis. Qu’il est bon de se laisser glisser le long des vers. A plus tard et merci de ce moment paisible Francis Etienne.
Entre le chant du coeur et celui de l’indignation qui refuse d’abdiquer. J’ai particulièrement ailé « j'ai pris un an avec soucis.« fallait le trouver lais aussi divulgâcher que je découvre. Merci Enzo !
Lorsque la nature se fait coquette, ne lésine pas à se faire belle pour maquiller les failles et des souffrances indicibles, comme une ballerine serrant les dents à faire des pointes sous le poids des âges contrariés. J’ai une ilage qui me vient avec Sisyphe qui laisserait s’échapper cette roche qui dévalerait et ravagerait tout sur son passage après tant d’efforts. A plus tard Francis Etienne, et merci surtout.
La ville et son indolence, tel un monde déchu , glisse dans les plis de ton rideau poétique, celui-là même qui aux trois coups fait place à une nouvelle scène, dans laquelle une figure féminine va tout ravir de son charisme… (et je m’aperçois de cette phrase incroyablement longue qui ne souhaitait plus s’arrêter de peur d’être rattrapé et happé par la vacuité urbaine). C’est toujours un plaisir de te lire et plus encore lorsqu’arrive le week-end où l’on peut en toute sérénité et calme se plonger dans la portée de tes mots. A plus tard Francis Etienne.
Cher Léo, merci encore une fois pour un beau commentaire dans lequel tu te réjouis d'avoir trouvé un nouveau mot, un mot que j'aime bien, parce qu'il est laid, à la fois en tant que sonorité (je ne peux pas m'empêcher de penser au mot propriétaire et à son fameux loyer à payer !) mais encore en temps que désignant un personnage dont l'habit fait le moine. Or la poésie est aussi l'art d'incruster dans la beauté des points de laideur, et de les faire briller comme de véritables joyaux. J'aime beaucoup ton expression : « être plongé dans le beau et immédiatement agrippé par le rude. » C'est exactement ce que je recherche, et c'est ce que je fais à travers le choix des mots et des images. La poésie n'est pas la béatification du beau mais elle reste bien le reflet de la réalité. Et nous sommes tous pris par « un métronome interdisant paix et repos ». Nous savons bien que les moments merveilleux que nous passons sur terre sont tous limités et surtout ce ce fameux métronome nous use. Merci Léo pour ce commentaire qui me touche, et qui m'a permis de m'enfoncer encore un peu dans ma recherche et surtout qui fait mouche sur ce texte. Merci encore de tout cœur Léo, et à plus tard. Cordialement Francis Étienne. Les rênes du cocher étranglent dans la nuit Un reste de sommeil qui lentement s'enfuit.
Bonsoir Sam, et merci pour ce nouveau texte plus en paix et en sagesse que le précédent (qui était intéressant. Bravo pour toute la partie descriptive qui permets de prendre place dans cette bulle de bienveillance (ce qui ne semble pas évident dans les institutions du 4ème âge). La description c’est toujours le point que je néglige dans mes écrits. Nous prenons place dans ce qui semble être une belle amitié et une écoute active et généreuse. Vivement découvrir l’intrigue de ce nouveau récit. A plus tard.
Entre beauté et douleur, innocence et servitude (je découvre par ailleurs ce qu’est un caudataire), on est malmené, car plongé dans le beau et immédiatement agrippé par le rude, comme un balancier, ou un métronome calé sur la musicalité de ta belle poésie interdisant paix et repos. A plus tard Francis Etienne.