Bonsoir Léo. Merci pour ces compliments, ils me touchent! Cette chanson est ancienne, une bonne dizaine d'années : je l'ai retrouvé au fin fond de mon ordinateur... D'autres suivront, promis!
Cher Léo, un pas de plus vers le monde merveilleux que tu m’offres à chacune de tes lectures, comme si le texte s’enrichissait de la brillance de ton esprit. Merci encore de tout mo cœur. Dans l’espace si concis du sonnet, on doit trouver un rythme soutenu qui ne laisse pas le temps au lecteur de flâner sur un sentier secondaire mais on doit l’éblouir par la profusion des sentiers qu’il pourrait emprunter et ainsi devancer son esprit avant qu’il n’ait eu le temps de s’attarder sur une invitation à rêver. La richesse du détail est essentielle et elle commande cette technique d’écriture que le Duc de Saint Simon utilise abondamment, comme si la surenchère de détails suffisait au récit, rendant la narration proche d’une forme de réalité presque vivante et pourtant narrée. Toutes mes lectures me servent dans le mode d’expression que j’ai choisi. On peut alors se poser la question de l’influence d’un auteur sur notre propre expression. Peut-on avoir un style propre, indépendant de nos lectures, ou au contraire cisèle-t-on notre écriture à l’outil d’un autre écrivain ? Je suis convaincu que nous puisons dans nos lectures des attitudes de composition dont nous fondons la matière « en fusion » dans notre singulière création. Ainsi sans plagier, nous nous parfumons de Proust ou de Rimbaud, comme si sous avions choisi de présenter notre travail avec l’élégance d’une femme dont le parfum invisible habille nos sens d’une admiration pour la beauté dont le moindre détail nous fascine. Merci encore Léo de me permettre de préciser autant de détails en répondant à tes si généreux commentaires. Merci encore de tout cœur, et à tout de suite. Francis-Etienne. Sous la voûte d’un ciel à la tiède douceur Jaillit parfois un rire aux lèvres d’un noceur.
Avant même de lire et d’écouter pour mon plus grand plaisir te dire que l’illustration du poisson est vraiment chouette. Et le son vraiment impeccable fait raisonner ta magnifique chanson qui conte admirablement bien le passage d’une forme de dépendance à une liberté conquise et décomplexée. Très chouette, je me la suis réécoutée 4 à 5 fois. Merci Perthro.
Bonsoir Francis-Etienne ! Je viens de découvrir le maçonnique convent et le porphyre qui associé aux larmes sont comme des pleurs de majesté et j’ai juste coincé sur inde avec un « i » minuscule que je n’identifiais pas avant de m’en remettre au dictionnaire papier dont l’indexation du mot est plus sûr que n’importe quel moteur de recherche :-) De la lumière jaillit la connaissance, des mots ils l’ancrent, et tes vers la transcende… le titre est la représentation puissante de ce qu’évoque ton poème, merci de ce partage bouillonnant.
Il y a de nombreuse formules très efficaces et toujours beaucoup de force et de densité dans ce nouveau texte, je suis juste désarçonné par l’usage entremêlé du « je », du « tu » et du « vous ».
Bonjour Aurélien et bienvenue. Un texte sans tabou sur le sujet le plus sombre de notre existence et (presque) inéluctable, à quelques dépenses inconsidérées près. Plus que le ton pragmatique et froid, ce sont les détails documentés qui nous font écarquiller les yeux en nous disant que jusqu’au bout, rien n’est laissé au hasard pour booster les apparences. A plus tard.
Mon cher Léo, quel beau commentaire qu’est le tien sous ce texte ! Il interroge sur un sujet qui semble bien passionné tout le monde, celui de l’amour. Ce thème si dominant dans toute la littérature est essentiellement un constat de la nature humaine. Il se décline sous toutes sortes de formes et occupe la vie de chacun d’entre nous. Aimer semble être nécessaire à l’enrichissement de l’homme et pourtant aimer ne se dissocie pas de milliers d’autres sentiments, comme la haine, la jalousie ou l’indifférence. Il serait bien prétentieux de vouloir en quelques vers traduire ce que l’amour peut engendrer. Ce qui a particulièrement attiré mon regard c’est la vanité de l’amour dont la vérité se fond vite dans la banalité. On ne sait pourquoi nous aimons mais en revanche on sait très vite à quel moment nous n’aimons plus. Proust, encore lui ! en maître de l’analyse de l’âme humaine, nous rappelle que l’amour naît et meurt avec l’évolution de notre vie et de notre personne. On n’aime pas essentiellement, on aime chronologiquement. Ainsi on verra Swann se détacher d’Odette de Crécy comme si devenu étranger à lui-même il ne trouvait plus aucun charme à cette femme, qui, de toute façon, « n’était pas son genre ». Peut-être l’amour n’est-il qu’une aspiration vers l’autre et que nos sens s’en bernent par peur de la solitude. De là peut-être naît cette perception de l’ironie à travers ce texte. Ironie que l’on retrouve d’ailleurs chez La Bruyère ou Sacha Guitry pour qui l’amour est une affaire de société. On pourrait longuement converser à ce sujet ! Merci encore Léo et à tout de suite. Francis-Etienne. Une larme de cire et son goût de vanille Coule le long d’un cœur pris par une coquille.
L'ennemi semble être à la fois extérieur et intérieur. Il est là à en perdre la raison. Il ne laisse aucune issue. À part, peut-être, l'accepter. Accepter de vivre avec lui, et s'adapter quand on n'a pas d'autres choix. Accepter les insomnies qu'il provoque. Merci pour ce texte qui offre plusieurs interprétations, qui donne envie de chercher à comprendre !
Bonjour à toutes et tous,
Merci Léo pour ton retour sur les trois derniers « épisodes et pour les infos "pratiques".
Je conçois ce texte comme faisant partie d’un diptyque. Le second texte, dont je n’ai pas encore écrit une seule ligne, racontera l’histoire de la vie d’une personne sans chez-soi à qui on rend hommage au cimetière de Thiais, comme tu l’as pressenti dans ton dernier message. Qui sait peut-être pour un prochain atelier et/ou pour une écriture à mon rythme au fil du temps.
Merci pour vos retours constructifs et bienveillants au fil de la « publication » des « chapitres » sur le site.
Bonne soirée et bonne nuit,
Marie-Noëlle
Tour à tour sucré, toxique, sublime et banal. une déclinaison de l’amour dans tous ses états. Entre romantisme et surréalisme, je perçois comme une forme d’ironie qui s’accroche au grand-huit des sentiments et ressentiments. C’est riche et ton poème invite à y revenir pour y percer un peu plus ses mystères encore nombreux. Bonne nuit et à plus tard.
Un bel épilogue qui permet à la boucle d’être bouclée, avec une piste ouverte sur un autre mystère, celui qui accompagne Alice par qui tout a commencé. Un grand bravo Marie-Noëlle d’avoir été au bout, c’est un sacré beau défi de relevé. Un code pour débloquer toutes les fonctionnalités liées au profil « auteure engagée » va vous être adressé par mail avant la fin du mois. Encore merci et bravo. A plus tard.
Cette Elisabeth est une chouette femme, dotée d’une belle empathie et compréhension, je lui souhaite de pouvoir à présent recevoir en retour l’amour qu’elle est en droit à présent de vivre pleinement. Je file à la suite.
Bonsoir Marie-Noëlle et bravo car on sent une meilleure aisance dans le récit comme si vous étiez rentré à votre tour véritablement dans votre histoire grâce au développement de vos personnages. On comprends mieux la psychologie des personnages et l’on en apprends enfin bien plus sur l’intrigue. une chose a attiré mon attention : "Après un court moment de silence où chacun n’entend que le souffle de l’autre au bout du fil, ils raccrochent. » que ce soit pour Alicia et Elisabeth… à suivre.
Cher ami Léo, encore un commentaire qui me ravit tant ta sensibilité à l’écriture est grande. Ce texte est encore né de la veine sombre de ma plume. On ne peut pas mentir quand on écrit avec le cœur. Les coins sombres de l’âme parfois glissent au-devant de notre regard pour l’imprégner des images que notre pudeur cache au fond de nos regards. Je suis persuadé que la poésie se doit de tout montrer et d’enrôler le lecteur dans une démarche de contemplation forcée. On ne choisit l’extrême fluidité de l’expression que permet la composition d’un sonnet que pour contempler la lumière. Le poète se doit de pendre et dépeindre le monde tel qu’il le voit et le ressent. Tout n’est qu’une image de la réalité et si cette image est cruelle, c’est que la réalité qu’elle reflète est cruelle, et si cette image est belle, c’est que la réalité dont elle est issue est belle. L’ombre, comme dans les tableaux du Caravage, est nécessaire à la couleur et surtout à la création de l’image en entier. Merci Léo, tes mots sou mes textes sont de précieuses perles de l’esprit, de ton esprit si vif. A très bientôt, ou plutôt à plus tard. Francis-Etienne. Des vasques de safran où repose un soupir offrent un gouffre d’or où l’art vient se tapir.
Cher ami Léo, merci encore pour ce commentaire si juste d’un texte qui semble bien être une reprise ou une forme de suite du texte précédent. La noirceur et les sarcasmes font partie de la trame de ce texte. Je l’ai écrit sous des impressions noires nées de la contemplation d’une photographie prise dans un camp de concentration. La cruauté de l’imagination dépasse l’écriture et l’expression poétique. Le gouffre de souffrance qui irradiait de cette photographie m’a touché au point d’en perdre le regard. Comme tu le sais, j’ai vécu à Berlin. Or ma sensibilité a été exposée à des bribes d’histoire dont j’ai tiré cette composition. Le régime communiste de l’Allemagne de l’est ne pas laisser indifférent et j’ai traversé des expériences, quoique banales, qui m’ont marqué du sceau du souvenir et de la mémoire. Comment ne pas faire le lien avec une histoire antérieure si cruelle, si abjecte et si brutale ? Je eu la chance de voir, à Berlin, le film intitulé « L’œuf du serpent » d’Ingmar Bergman qui m’a tellement bouleversé que j’ai quitté Berlin pour plusieurs mois. Ce film a hanté ma mémoire et me poursuit encore. Peut-être transparaît-il encore dans cette forme de l’écriture ? On ne peut jamais dire à quel point une impression violente risque d’influencer toute une vie, toute une œuvre, toute une vision du monde. Voilà une confession que je me devais de faire en réponse à ton si juste commentaire. Merci Léo, et à tout de suite. Francis-Etienne. Les mots déchirent l’âme avec leur sombre griffe Comme un triste pantin que le vent ébouriffe.
Mon cher Léo, quelle belle et intrigante question que celle de cet étranger, dont tu as d’un premier coup d’œil reconnut l’étrangeté. Oui bien sûr à chacun de lire en lui une identité qu’il rapprochera de sa sensibilité et bien entendu chacun filera le texte à sa quenouille. Mais au fond qui est cet étranger qui traverse comme un souffle irréel tout le texte ? Il partage le sort tragique de l’humanité, il en découd les ourlets et tire les fils de laine. Il est aussi celui qui trompe l’espoir, celui qui rassemble les larmes de tous ceux qui souffrent, celui qui masque presque son visage mais que l’on reconnaît dans l’ivrogne, dont la voix érayée traverse le silence et la nuit comme le faisaient les colporteurs d’antan pour vendre du rêve et de l’absence. Mais comment ne pas se rapporter à notre propre désespoir quand nous ne faisons plus confiance en nous et aux autres ? Comment ne pas lire dans ce dernier vers la fin d’une humanité qui s’enfonce dans la tromperie, le faux semblant et le vide dont les hommes remplissent jour après jour leur âmes faibles et lâches ? Je suis pessimiste mais exprimer ce que nous ressentons tous à un moment ou un autre n’est pas dramatique, puisque tout commence et finit dans le soleil des premiers vers ? Merci, Léo, pour un commentaire qui ouvre tant de fenêtres sur la vie et son cortège d’images. A plus tard, Francis-Etienne. Du marbre de la nuit et de son éclat d’or Une feuille de vent sculpte un bout de trésor.
Entre la lumière sacrée et la noirceur du dernier tercet qui absorbe jusque l’humain… il y a tout au long de ton poème une menace qui plane, dans le premier quatrain autour des éléments et dans le second le poids d’une ambiance qui va errer dans le premier tercet… c’est ce déplacement de la menace jusqu’à l’obscurité finale que je trouve brillamment mené. Merci Francis-Etienne.
Une nouvelle fois une formule que j’ai trouvé vraiment superbe : "" Le premier matin, l’aube ne se leva pas : elle nous fut jetée en pleine figure. ». Je crois aussi que le service militaire apportait de bonnes choses sur le plan du respect et de la cohésion sociale. C’était pour de nombreux jeunes sans repères ni projets, l’opportunité de trouver un cadre parfois salutaire, découvrir des métiers et des responsabilités, et pour tous les jeunes sans le sou de pouvoir passer son permis de conduire, de faire des connaissances et de créer un premier réseau, de rencontrer d’autres jeunes venus des quatre coins de France, pour des jeunes en rupture scolaire de pouvoir s’illustrer autrement et trouver une place nouvelle, le dépassement de soi et de fonction…
J’ai commencé à lire « Ainsi parlait Zarathoustra » ou il est question justement de remplacer les dieux, pas de se prendre pour, mais d’être à leur place. Je ferai un retour dès que je l’aurai fini car il y a bien des choses à en dire… A plus tard loscrivo.