Bonjour et merci Quentin pour ce nouveau texte partagé qui poursuit et dans le style et dans sa grande habileté à embarquer d’emblée le lecteur dans une histoire mystérieuse captivante, dont l’issue n’est délivrée que dans les toutes dernières lignes. Les descriptions sont efficaces, en quelque lignes l’ambiance est posée et les protagonistes sont à l’oeuvre pour nous tenir en haleine jusqu’au dénouement. J’ai trouvé très subtil qu’aucun prénom ne soit prononcé ou écrit, on reste dans l’impersonnel et dans le flou, comme l’est la brume, et comme l’est l’esprit dont la mémoire lui joue des tours. Un très agréable moment de lecture, vivement le prochain texte.
Entre les pieds sur Terre et l’au-delà, ton poème est dans une nouvelle dualité, entre le profane et le sacré cette fois. Il semble que l’obscurité gagne du terrain jusqu’à corrompre les âmes les plus pures, assiste t-on aux funérailles de l’espoir ? Ton poème nous laisse en suspens sur ce qui ne va pas tarder à basculer. Merci Francis Etienne pour ce nouveau partage qui ne laisse pas indifférent.
Cher Leo; merci surtout pour ton appréciation de ce poème qui t'a encore une fois inspiré un très beau commentaire." La décélération soudaine" d'un monde qui se vide comme ces outres qui autrefois contenaient du vin, symbole de la joie et de la vie, est constante. Tu parles de" Reprendre son souffle et surtout ses esprits" Mais n'est-ce pas croire que le monde a sa propre destinée comme si nous étions sur une orbite préréglée par je ne sais quel artisan ? Nous ne sommes pas soumis à des forces aussi stériles que celles de nos désespoirs. Nous avons encore la liberté et le choix d'écrire. Les écrivains portent la mémoire de l'humanité et tracent des chemins de lumière dans l'obscurité de la voûte. Depuis des siècles c'est eux qui façonnent le monde de leurs esprits, de leurs mots , et surtout de leurs espérances. L'influence d'hommes comme Platon, Shakespeare , Marcel Proust ou Dante est aussi importante que celle De Gutenberg, Palissi, Newton ou Pierre et Marie Curie. Pourquoi ? On trouve en eux la preuve flagrante que l'esprit humain est une construction de la sensibilité avant d'être une application de l'intelligence. Le cœur de tous ces hommes et de toutes ces femmes qui ont creusé la route de l'humanité ont tous et toutes eu un cœur qui bat pour une fleur, une lèvre qui se nouille devant le fruit, ou une peau qui se laisse caresser par le soleil, or seul le poète leur a donné ce trésor qu'est l'exploration et l'expression de l'invisible et de l'impalpable qu'ils ont cherché à pénétrer par leurs travaux et par leurs œuvres. Je ne suis pas certain qu'il faille séparer le monde de la science et le monde de la poésie. D'ailleurs Quelques chercheurs l'ont affirmé en déclarant trouver de la poésie en mathématique, en physique, ou en astronomie. Ainsi l'outre que l'on vide n'est que la peau du monde dans lequel nous vivons. Merci Léo pour ta gentillesse et surtout pour tes magnifiques commentaires qui me portent bien au delà de ma propre pensée. Je te dis à plus tard, cordialement, Francis Etienne . En déchirant le rêve on trouve en ces lambeaux, Des pierres de soleils et des bouts de flambeaux.
Cher Leo, à rebours Comme le titre d'un célèbre roman je viens te remercier pour tes commentaires toujours si profondément touchants. Oui la poésie est un monde dans lequel on peut revenir en arrière et se déplacer en somme à rebours. Les ombres ont formé des idées et les idées ont formé des réalités dont nous ne sommes pas conscients mais qui habitent nos vies et parfois nous croyons qu'elles sont palpables mais lorsque nous les touchons elles se déforment, elles se liquéfient et se fondent en nous comme du sucre adoucissant ainsi le rêve et le plaisir. Et c'est ce que tu appelles "la fin des mirages". Alors l'on "entre en la poésie" dans une espèce de torpeur qui fait qu'on ne peut pas décider, ou qu'on ne veut pas décider parce que l'esprit est pris comme sous l'emprise soporifique de la révasserie. Les étoiles commencent à briller et ,comme l'oreiller de Marcel Proust qui soudainement fait apparaître une cuisse ou une joue, chaque mot définit une sensation nouvelle, qui nous est propre et qu'on ne peut échanger autrement qu'à travers le verbe. C'est une cascade qui rafraîchit notre âme, un bassin dans lequel nous trempons nos esprits engourdis de langueurs dont nous effilons chaque fibre au bout de nos doigts devenus magiciens. Où est la frontière entre l'illusion et la réalité? Mais y-a-t 'il seulement une frontière? Le poète dit non il n'y en a pas. Et c'est bien là le piège. Merci encore une fois Léo pour la qualité de ton travail autour de ces textes que je publie quotidiennement. A très bientôt, à plus tard. Cordialement , Francis Etienne . Un filet de soleil séchant sur les étangs Ébouriffe le jour sous le cri des enfants.
J’aime cette conclusion qui évapore tout ce qui était en prise avec l’existant (l’existence ?). Comme une forme de lâcher-prise ou peut-être la fin des mirages. Comme dand un tableau l’on cherche le détail qui nous mettrait sur la voix pour se décider, et puis l’on se dit que c’est bien de ne pas décider, de laisser l’art et l’expression en suspens là où elle n’est sue ce qu’elle est : une oeuvre singulière de toute beauté. Merci Francis Etienne.
On perçoit une décélération soudaine, où le vide semble prendre la relève. Est-ce le fruit d’un monde sans oxygène qui a toujours voulu aller trop vite ? Une pause qui semble salutaire dont les choix à suivre semblent être tout aussi déterminants. Reprendre son souffle et surtout ses esprits. Un poème méditatif, merci Francis Etienne.
Merci Léo, je suis ravie d'avoir la possibilité de m'exprimer librement sur ce site, ainsi que de partager mon point de vue qui, je l'espère, suscite des débats, fais avancer la réflexion. Merci de m'avoir accueillie, je continuerai de lire vos créations et celles des autres avec plaisir.
Oui, j'y ai repensé cette nuit. Je pense que je peux surtout faire l'économie de cette présentation. Elle est utile dans la mesure où elle explique que Yazid sera un super as en robotique mais je peux y revenir plus tard, plus légèrement. Merci ! ;-)
L’Angleterre je l’avais (difficile de ne pas l’avoir effectivement) mais la Palestine pas du tout, aucun indice d’ailleurs ne permet de faire le rapprochement, absolument rien. Ce que l’on a en tête, le lecteur ne le voit et ne le comprend pas, de l’importance en se relisant de tenter de lire avec les yeux du lecteur, en mettant de côté sa logique pour ne s’appuyer que sur ce qui est écrit, car ce qui ne l’est pas appartient à l’imagination du lecteur (pour ma part je pensais qu’ils avaient déménagé de la campagne vers la ville sans avoir quitté l’Angleterre), parfois loin de la trame sur laquelle tu veux l’amener, et c’est ainsi que tu risque de le perdre et de multiplier les incompréhensions.
Merci Lucie pour cette belle participation, avec cette magnifique idée de structurer ce poème plein de sens, en de multiples Haïkus qui tirent le fil de ce bel hommage dans lequel une nouvelle fois les mots et leurs grands pouvoirs sortent vainqueurs. Je viens de voir également que tu vient de débloquer tous les avantages associés au profil auteure impliquée, tu vas ainsi pouvoir enrichir ton profil, à ta très belle participation s’ajoute donc tous mes remerciements pour ta présence et ton implication sur ce site qui lui donne sa raison d’exister. A plus tard.
Tous les éléments semblent déchaînés, défiants la paix et toute tentative d’apaisement. Seule la toute puissance du mot semble survoler le chaos. Ce dernier tercet les honore en une formule éloquente et pour reprendre le dernier mot, élégante. Un très beau poème à nouveau, grand merci Francis Etienne.
Bonsoir Lucie et bravo pour ton texte coup de poing qui est très puissant car les mots le sont, et d’emblée, avec « des mains d’ombres couvrent ta bouche » , et d’autre part parce que ce qui à fait souffrir et qui impose le silence n’est pas nommé, le sont que les sentiments, n’importe quelles victimes peuvent donc s’y retrouver. De nombreuses formules percutantes qui remuent, et puis les mots comme solutions et cette implacable question : qu’en est-il pour celles et ceux qui ne les ont pas comme alliés, et pour mettre un terme à ce qui est subit et pour purger la souffrance pour tenter de se reconstruire, peu à peu. Un texte salutaire. A plus tard Lucie.
Merci Léo ! Je trouvais qu'il était temps de sortir un peu des ténèbres. Après ce vieux type complètement désespéré, l'arrivée de Yazid, personnage, jeunes, optimiste, qui jouera un rôle clef, m'a semblé offrir une pause au lecteur pour ne pas tomber dans une tragédie française d'après guerre où l'on broie du noir du début à la fin. La récupération de "La petite souris grise" va dans le même sens. Un roman noir doit-il n'avoir aucune fenêtre ? Mais je comprends ton point de vue. Et je te remercie de l'avoir exprimé. Je vais voir sur la longueur. Le chapitre suivant également est plus lumineux. Sinon pour ta remarque, je comprends qu'il puisse y avoir un manque de clarté. Je vais y revenir. Toutefois, j'ai insisté sur le là-bas où la situation était différente. Là-bas, nous étions mes trois sœurs, ma mère et moi, contrairement où ici, il n'y a plus que ma sœur, mon père et moi. Là-bas, nous avions un magasin de machines agricoles, en plus de ma cousine qui, là-bas, récoltait des olives. Je pense qu'on voit assez bien quel pays est figuré par le là-bas, la Palestine. Pour le pays, où se trouvait Yazid ensuite, il s'agit assez clairement de l'Angleterre puisqu'on parle de Tea room, de timbre anglais, de Linda Johnston, et de la Royal mail company. Il me semblait donc assez clair qu'il s'agissait d'une famille palestinienne réfugiée en Grande-Bretagne. Il aurait eu vraiment beaucoup de chance, le père, de retrouver un travail dans sa spécialité et à son rang. Donc, qu'il ait du se contenter d'un boulot dans le bâtiment me semble quand même pas trop compliqué à imaginer. Mais ce doit ne pas être suffisamment clair. Je vais voir ce que je peux faire. Merci encore !
Beaucoup de sensualité entre la soie, les lèvres et plus loin encore les dentelles, le parfum, le jasmin, le mirage, c’est comme un flottement qui enivre du début à la fin ton poème aux vers délicats. Et puis il y a aussi une connexion céleste qui me plait tout autant avec l’arc-en-ciel, le nuage et le gratte-ciel. Je mets le gratte-ciel car c’est celui qui détonne avec le reste et que je trouve le plus intéressant parce que c’est toute la vanité de l’homme bâtisseur qui est derrière. Il y a toute la beauté du monde, et l’homme qui par ses prouesses a besoin de démontrer qu’il sait aussi exister, moins subtilement, mais il en faut quand même du génie pour construire aussi haut… Merci Francis Etienne, tes mots m’embarquent à tous les coups et me plongent dans de vives réflexions.
Bonsoir Patrice, ce quatrième chapitre n’a rien à voir avec les précédents et il mériterait d’être un nouveau premier chapitre d’un nouveau roman. On sent que tu tâtonnes dans la mise en place, et je le comprends, c’est très dur de poser les premières lignes d’une nouvelle histoire, et l’on a du mal à gérer les informations importantes qui nous semblent importantes de mettre pour attiser la curiosité du lecteur. Il faut laisser reposer et enchaîner sur la suite, tu reviendras immanquablement en arrière (et heureusement d’ailleurs). Les personnages semblent attachants et c’est déjà un très bon point, à suivre.
Merci Vickie pour ce magnifique texte qui me touche, qui est humain, et qui met en valeur le pardon, pas toujours facile à exprimer mais nécessaire. Une personne forte est une personne au regard fier, à la tête haute, courageuse. Ne l'oublions pas.
Et dans les développements en cours il est prévu un système qui quotidiennement relèvera si des modifications ou suppressions ont eu lieux sur des parties annotées ce qui permettra de supprimer automatiquement les annotations obsolètes. La personne ayant laissé des annotations ne perdra en revanche pas le nombre d’annotations laissées afin de pouvoir continuer de débloquer les badges. A ce soir pour la lecture et annotations éventuelles de ton nouveau chapitre. A plus tard.
J’ai pensé à des anges jusqu’à ce que le bec m’ôte cette image de la tête et c’est dû à toute la beauté et légèreté déployée pour lutter face aux rides du temps, jusqu’à ce sue la renaissance ne m’emmène à opter pour le phénix qui est un être d’une grande beauté et d’une grande compassion. Ton poème est trés émouvant et me met dans la plus belle disposition pour aborder ce nouveau jour de défis. A plus tard Francis Etienne.
Cher Leo , merci pour ton commentaire et cette magnifique imagerie que tu déploies sous nos yeux. C'est vrai que ce texte est un tourbillon mais tu l'as bien ressenti ainsi. Cela fait penser à ces jeux de foire dressés dans le but de faire peur comme par exemple les grandes roues ou les toboggans. On se sait en parfaite sécurité mais en même temps au dessus du vide, et donc la peur prend naissance. Et c'est peut être pour ça que tu parles d'ailleurs de de" poème généreux". La générosité n'est elle pas aussi cette paix que l'on donne à l'autre, ce bras sur lequel on s'appuie, ce rire qui nourrit, ce silence qui se presse entre les doigts, cette absence attendue ? La poésie est l'art de déposer une couleur sur le monde entier mais personne ne s'en soucie. Et pourtant c'est le plus bel outil que l'humanité à inventé. Merci Léo encore une fois et à tout de suite. Cordialement Francis Etienne. Un parfum de voilette entourant le manège Inonde l'univers comme un manteau de neige.
Commentaires bienveillants et enrichissants de Léo supprimés par inadvertance. Pardon Léo ! J'ai voulu corriger, suivant l'une de tes recommandations, deux de mes chapitres. Je n'ai pas compris comment faire sans les supprimer et les remplacer. Tous les commentaires ont disparu dans la bataille. Pardon :-(
Commentaires bienveillants et enrichissants de Léo supprimés par inadvertance. Pardon Léo ! J'ai voulu corriger, suivant l'une de tes recommandations, deux de mes chapitres. Je n'ai pas compris comment faire sans les supprimer et les remplacer. Tous les commentaires ont disparu dans la bataille. Pardon :-(
Commentaires bienveillants et enrichissants de Léo supprimés par inadvertance. Pardon Léo ! J'ai voulu corriger, suivant l'une de tes recommandations, deux de mes chapitres. Je n'ai pas compris comment faire sans les supprimer et les remplacer. Tous les commentaires ont disparu dans la bataille. Pardon :-(
Une nouvelle dualité, cette fois entre la beauté et la souffrance, en équilibre sur le fil du temps. C’est très riche et étourdissant, comme une forme d’ivresse grisante, et à la fois inquiétante. Le foisonnement d’images et d’évocations en fait un poème généreux et dense, où se mêlent pleins d’émotions parfois même contradictoire, ça va vite, aussi vite que défile la vie. Merci pour le partage, à plus tard Francis Etienne.
J’ai été cueilli d’emblée par ces mots qui sont des tiroirs car c’est bien ainsi que je me les représente également sans n’avoir jamais formalisé cette idée, ce que tu me permets de faire par ce poème qui l’illustre si bien. Les mots coulissent, se chargent de significations, d’émotions que nous leurs conférons, ils peuvent être vides lorsque l’âme l’est, et pleins de tout ce que l’on a dans et sur le coeur. Et il y a l’âme, la mémoire, la douleur qui s’illustrent dans ton poème avec beaucoup de sensibilité. Merci de ce nouveau beau partage Francis Etienne.
A chaque fois j’apprécie la justesse des mots, leur dignité, leur retenue aussi, et puis il y a toujours une phrase qui emporte tout et "Il m'abima alors de bêtises » n’a pas dérogé à la règle. Au delà de l’écriture, je salue ton courage, celui de la mise à nue, de la mise à plat, de livrer de l’intime avec le risque de se faire écorcher par la critique sur les fils du sensible. Bravo pour tout cela Daniel et merci.
Encore une fois merci pour un commentaire qui caresses ma fierté , et anéantit mon orgueil. Tu parles très à propos d'une "lutte entre le bien et le mal". C'est précisément la définition de l'humanité. Lorsque tu parles de "partage, je ne peux m'empêcher de penser à notre partage à travers ces commentaires. Non que l'un soit le bien, et l'autre le mal, mais plutôt un échange entre nous À travers la poésie qui nous rassemble autour d'un même foyer: la beauté. Je suis absolument charmé que le mot ravauder soit revenu sous tes lèvres et fasse désormais partie du petit trésor des mots. Nous avons tous une cassette à trésors dans laquelle nous cachons ce qui nous est précieux et qui en somme nous fait vivre. Pour répondre à ta question, le mot mai ne demande pas de majuscule et je vais corriger tout de suite cette faute. Si je devais te donner une raison je dirais que je pensais peut-être à Marcel le Proust et ses fameuses aubépines, peut être aussi au mois de Marie. Quel étrange poète suis-je, pour qui un mot peut plonger son regard Au-delà du bien et du mal. Merci Léo pour cette magnifique occasion d'échanger tant de choses. Je te dis à plus tard. Cordialement Francis Étienne. Le froufrou d'un murmure efface Le chagrin D'un ange de cristal cis sur un boulingrin.
Lorsque l’Homme renonce c’est l’apocalypse qui prend l’avantage. Cette dualité du bien et du mal est une lutte sans partage et sans merci. J’ai énormément aimé découvrir l’usage du mot ravauder qui m’était sorti de la tête et qui y retourne de bien belle manière. Je me suis étonné de l’usage de la majuscule pour Mai, y a t’il une raison particulière ou est-ce un effet de style ? A plus tard très cher Francis Etienne.