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Commentaires
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Ania et Saïd
Publié le 25/09/2024
Il va me falloir le relire pour mieux comprendre le texte, Mis à part une part d'incompréhension je trouve que le texte commence vraiment à "Je m'appelle Saïd" qui nous plonge dans une vraie narration, incarnée. L'avant est écrit pour faire avancer l'histoire, mais à ce moment là ça bascule et gagne en authenticité et s'approche du vécu. Dans l'ultime phrase de fin, il faudrait trouver autre chose que "malchance" qui se heurte à "malchanceux" en toute fin. il y a de très bonnes choses dans ce récit du désespoir, j'aurai aimé en lire plus encore. En piochant comme tu le fais tu pourrais te surprendre à parvenir à écrire autre chose et autrement que sur ton histoire, et ça vaut le coup;
Vasques d'ivoire
Publié le 25/09/2024
Un poème sucré dont les vers pourraient bâtir l'univers tout entier. Strophe après strophe on gravit l'échelle qui mène aux nuages, au carrefour des anges qui chevaucheront ta plume au triple galops de l'imaginaire. Heureux ceux qui savent déserter l'ennui pour créer de tels mondes.
Sotie sans suite
Publié le 25/09/2024
Jolie farce poétique. Le conte me plait beaucoup
Piastre de singe
Publié le 25/09/2024
Assurément, les pourceaux d'Épicure ne finissent jamais heureux.
A la montagne
Publié le 25/09/2024
Texte très émouvant à lire. Certaines maisons sont des conservatoires du passé. Les maisons en deuil après la perte d'un proche gardent souvent une odeur, ça peut être la verveine où autre chose. Il faut le temps pour que quelqu'un s'efface complètement. J'aime beaucoup la dernière phrase "oui il fallait aller de l'avant" car tout est question de savoir où... on dit souvent ces phrases trop vite et sans y penser à des personnes endeuillés: le tout étant de savoir où elles iront: dans le mur, dans le précipice ou mieux... un jour?
A la montagne
Publié le 25/09/2024
Hello, je viens de voir ta participation. Je te lis attentivement dès que je trouve plus de temps. Concernant l'auteur, je ne vois pas le bandeau mais regarde la biographie. Dans l'éternité, le temps est plutôt long et ça laisse le temps de se relire ;-)
A la montagne
Publié le 24/09/2024
J'ai bien aimé le texte sauf la fin. J'ai eu l'impression que vous avez cherché une chute, une résolution. Il en faut une bien sûr mais je trouve que "Il tenait la rampe d'une main, les pieds sur le rebord, le regard baissé vers le gouffre, qui lui semblait ne pas être plus bas que la chaussée vue du bord d'un trottoir." pouvait largement suffire. Ici les temps et les ponctuations me semblent perfectibles. vous avez écrit : "Il se tenait debout devant la cheminée éteinte, se demandant pourquoi il était revenu dans cette maison de famille, inoccupée depuis la mort de ses parents, quarante ans plus tôt. Il avait vu dans le jardin, un carré de légumes, se dit, désabusé, que le voisin en prenait à son aise. " Pourquoi pas : "Il s'était tenu tenu debout devant la cheminée froide, se demandant pourquoi il était revenu dans cette maison de famille inoccupée depuis la mort de ses parents, quarante ans plus tôt. Il vit dans le jardin un carré de légumes. Il se dit, désabusé, que le voisin en prenait à son aise." Mais globalement, j'ai bien aimé le rythme et le thème. ;-)
Piastre de singe
Publié le 23/09/2024
Les sans-âmes sont de fait condamnés à mort de leur vivant. C'est ainsi. "rides de sel", "peau de porcelaine", "derrière les verrous d'une grande tristesse", trois images très fortes que j'ai beaucoup appréciées. Je me suis juste étonné de "Pitres peintres ou rois les hommes sans sagesse", à la place de "rois les hommes" ne s'agirait-il pas de "roi des hommes", si non, j'ai hâte d'avoir ton éclairage, bien à toi Francis Etienne.
Sotie sans suite
Publié le 23/09/2024
Jamais poésie n'aura été aussi proche d'une fable. Une chaîne alimentaire qui fait la part belle également au sensible dans la seconde strophe. Original, d'une grande créativité, merci Francis Etienne.
Leur rêve de marbre.
Publié le 22/09/2024
Pour l'instant, je lis une colère à laquelle je ne comprends pas grand chose. Un peu trop compliqué pour moi, je crois.
Une trajectoire exemplaire
Publié le 22/09/2024
Invoquer les termes liberté/responsabilité pénale n'implique pas de cautionner le système pénitentiaire, son fonctionnement ou ses conséquences. Je ne cherche ni bons ni méchants, je n'y ai jamais cru. Enfin, être jugé responsable de ses actes, pour moi c'est simplement assumer ses actes quitte à le regretter./ Par ailleurs, je pense que par mon travail, je fais assez à mon niveau pour agir sur les causes et changer la donne (et là aussi j'utilise un argument ad hominem). Enfin parmi ceux que je croise qui ont des VDM, tous ne passent pas à l'acte: c'est toujours multifactoriel. Cependant, ma réponse porte uniquement sur le livre: je ne sais rien sur cet auteur à part ce que tu en dis mais comme tout le monde il choisit d'être auteur, de vouloir être lu et de publier et d'écrire ce qu'il écrit + de participer à la promotion de son livre tel qu'il le fait. Or, c'est mon choix de lectrice de n'avoir pas envie de le lire: j'ai d'autres livres dans ma PAL qui m'intéressent et m'épanouiront davantage que cet extrait ne le laisse à penser. Bon dimanche.
Leur rêve de marbre.
Publié le 22/09/2024
Je reste perplexe et ne sais quoi en penser, ça part un peu dans tous les sens, à corps et à cris. Je reviendrais le lire plus tard.
Orientales en fleurs
Publié le 22/09/2024
On retrouve un de tes thèmes de prédilection à travers la dualité. Entre ombre et lumière, éphémère et éternité. Une forme de calme et de gravité à la fois qui offre au poème une belle dimension mélancolique. Sensible et beau, merci Francis Etienne.
Cénotaphe royal
Publié le 22/09/2024
Où tout se meure sans jamais totalement disparaître. Ton poème par sa part de mystère, fascine et questionne sur les parts d’ombres inhérentes à chacun. Merci Francis Etienne pour cette très belle contribution.
Avant la vie
Publié le 22/09/2024
Bonjour,et merci Myriam pour ton commentaire. Comme tu le verras dans de futur textes, Marcel aimait bien mettre une pointe d’absurde à des moments inattendus, à plus tard.
Une trajectoire exemplaire
Publié le 20/09/2024
Je voudrais revenir sur "Si ce n'était pas le cas, ça impliquerait d'enlever la responsabilité pénale à un meurtrier." Et lorsque la responsabilité est établie, que fait-on en France et en Belgique ? On punit le reconnu responsable en le faisant vivre dans des conditions parfaitement indignes, des conditions qui bien sûr ne le transformeront pas en humaniste. Non seulement c'est parfaitement inutile et dégradant, mais c'est aussi coûteux. C'est d'ailleurs le système le plus coûteux. En Scandinavie, plutôt que de regarder le passé du condamné, on regarde son futur. Comment gérer cette personne qui a commis un crime ? Comment préparer son autonomie et son retour en société ? On ne va pas le punir, mais l'installer dans un autre milieu où il devra se développer, travailler ou étudier et pourra voir, sans limitation, ses proches et sa famille, tout cela dans des prisons ouvertes (c'est un peu plus compliqué dans la pratique mais c'est l'idée). La différence ? 28% de récidive là-bas contre 53 ici. Ce taux correspond à un seul type de crimes (vol et recel) mais globalement le taux de récidive est toujours inférieur là-bas qu'ici. Pourquoi ? Pourtant ce sont des criminels, des méchants qui avaient le choix. Simplement là on a compris et on applique l'idée, somme toute assez logique, que ce n'est pas l'homme qui est bon ou mauvais, à faire le bien ou le mal, c'est une suite de circonstances, dont notamment le milieu criminogène, qui ont amené des effets. ;-) Si on change les causes, on change les effets et on désamorce le système. En France et en Belgique, on transforme les prisonniers en haine concentrée. J'en sais quelque chose, mon beau fils est en préventive depuis le mois d'octobre, visites limitées, arbitraire total, changement de régime carcéral sans justification, etc.
Une trajectoire exemplaire
Publié le 20/09/2024
"Chacun fait de son mieux ok". Cependant, pour moi, je te l'ai dit, les circonstances n'expliquent pas exclusivement les comportements. Il y a des circonstances atténuantes mais on demeure libre et responsable de ses actes. Si ce n'était pas le cas, ça impliquerait d'enlever la responsabilité pénale à un meurtrier, un homme qui tue sa femme parce que les circonstances expliqueraient que. En clair, il y a une justice qui tranche coupable ou pas. Avoir de la sympathie pour des figures du bien traditionnel érigées en saint, c'est banal mais avoir de la sympathie pour des gens qui font le mal me semble le négatif du même stéréotype en blanc et noir désolée. Si tu regardes le parcours de Lacombe Lucien (excellent entre Louis Malle/Modiano déjà dès 74) on voit bien que les trajectoires sont floues et indécises jusqu'à l'instant du choix: notre liberté. C'est un peu Valjean face à Monseigneur Myriel avec les chandeliers. Il fait un choix à un moment. Là, chez l'auteur dont tu parles: il y a un choix d'écrire comme il le fait, de vouloir être lu et de parler de soi en public: c'est un acte délibéré de vouloir publier. C'est acte délibéré de vouloir lire aussi: on est libre de lire "oui" ou "non". Là pour moi, ça reste "non" en fonction de l'écrit qui ne me donne aucune sympathie pour le narrateur.
Une trajectoire exemplaire
Publié le 20/09/2024
C'est l'un de mes chevaux de bataille : "Chacun fait de son mieux". Les circonstances expliquent les comportements. Ce jeune homme qui parle de la mère de sa cousine comme il en parle, on sent très bien qu'il a un très gros découvert affectif. Ce n'est pas tout le monde qui va s'emporter sur un gamin de 2 ans parce qu'il a été privilégié par sa soeur. L'auteur dit un mot de la source du malêtre de N mais juste un mot. Très habilement, il explique sans justifier, sans misérabilisme aucun. J'ai notamment aimé ce livre parce que personne n'est blanc ou noir contrairement à "Terrasses" de Laurent Gaudé. ;-)
Avant la vie
Publié le 20/09/2024
Charmante utopie et réécriture cocasse de la genèse. Je dis réécriture car je vois "compote de pomme" qui m'amuse beaucoup. En revanche, il y a plein de façon de décrire l'âge d'or ou le face à face des coeurs donc j'imagine que l'allusion à l'Ancien Testament a été choisie.
Une trajectoire exemplaire
Publié le 20/09/2024
Ok, désolée mais moi ça ne m'a pas donné envie de le lire. Oui, on m'a dit qu'il fallait séparer l'homme de l'auteur. Il y en a qui sont insupportables quand ils parlent mais le pire, c'est qu'ils écrivent. Même l'extrait je n'aime pas. C'est peut-être parce que je pratique des "petits cons" lanceurs de pâtes à modeler et des vieux lanceurs involontaires de yaourts et ces chères personnes sont toutes dans mon coeur. Le RIP envoyé à la mère de la cousine réduite à son rôle de faiseuse de "purée extraordinaire" me flanque la gerbe parce que ça ne peut venir d'un colossal manque de coeur ou d'une âme mesquine. Bref, imagine 200 pages sans tendresse comme ça... la torture, qu'irais-je faire dans cette galère? Trajectoire exemplaire loin de mon coeur donc...
Le Voyage Bleu
Publié le 20/09/2024
J'aime vos poésies et j'ai envie de lire votre livre. Cependant, peut-être Léo répondra mieux que moi mais il semble qu'autres choses soient prévues pour le mois prochain. De mon côté, c'est tout à fait possible évidemment.
Impassible mensonge
Publié le 20/09/2024
La solitude et le silence de la rue qui malmène jusqu’à ôter la vie, que seule l’aboiement lointain saurait dénoncer. Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veux pas voir, autant qu’il n’y a pas plus froid qu’un cœur qui ne saurait aimer, ou qu’une âme qui ne saurait compatir. Ton poème très cher Francis Etienne est le porte-voix de l’indicible.
Le Voyage Bleu
Publié le 19/09/2024
Bonsoir Myriam, voudriez-vous que je vous envoie un exemplaire de ce livre gratuitement ?, Seuls les frais de port (autour de huit euros), serait à votre charge. Cordialement, F. Étienne
Une trajectoire exemplaire
Publié le 19/09/2024
Mais je n'ai jamais dit que ce livre était un mauvais livre, au contraire. ;-)
Sucre de songes
Publié le 19/09/2024
"La poésie est l’art de trancher le silence En touchant du regard le bord de l’univers" C'est somptueux. L'ami Yor Pfeiffer disait dans un podcast "Tout ce qui ne s'écrit pas s'imprime... et j'ai crié et j'ai crié et j'écris et... L'écriture, et plus encore la poésie sont l'alchimie de nos sociétés contrariés, pouvant transformer le plomb en or. Bonne nuit;
Parois de verbe
Publié le 19/09/2024
Les mots sont rudes et ne nous laissent aucun répit, certains valent beaucoup, comme un grain d'or comme tu le dis si bien. Un seul grain d'or peut effacer des dunes entières de vacuité. Un seul grain d'or et c'est la vie toute entière qui surgit. Les poètes sont la conscience du coeur et les témoins de l'Humanité dans ce qu'elle a de plus touchant. Merci Francis Etienne.
Une trajectoire exemplaire
Publié le 19/09/2024
Je suis d'accord avec Myriam, on n'est pas obligé de lire des livres qui ne nous plaisent pas et encore moins d'en parler si ça n'a aucun intérêt. Tant d'excellents livres méritent la lumière.
Une trajectoire exemplaire
Publié le 18/09/2024
Joker. En lisant l'extrait, j'ai l'impression que voir le monde sous un jour odieux permet d'écrire un roman. On ne fait pas de littérature avec de bons sentiments mais avec des mauvais non plus. Autant ne rien écrire. Je viens de lire deux bouquins nuls que je ne commente pas, j'essaye de ne partager que ce que j'aime (le reste, bah, je fais mine de ne rien voir).
Quand partir ?
Publié le 17/09/2024
Oui, c'est vrai qu'on prémeurt depuis sa naissance. Et tu as raison, j'avais oublié avoir déjà posté ce texte. ;-) Merci, Mymy !