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Métamorphose d'ombres
Publié le 21/07/2024
Cher Léo, quel magnifique compliment me comparant à l'alchimiste muant la pesanteur en senteur qui borde les âmes ! Reste donc dans mes lignes pour des heures, tu es mon invité ! Le titre parle de métamorphose et c'est bien ce que j'éprouve en écrivant de la poésie. Le magnifique pouvoir de transformer avec des mots en délices est un don de Dieu dont j'abuse avec le plus extrême plaisir. Ce pouvoir doit s'enrichir tous les jours, par un travail, et aussi par un don de soi. On ne garde rien pour soi on redonne, on passe, on transmet, on offre. Et c'est ainsi que le don revient au donneur. C'est un très grand honneur, pour un poète, de pouvoir toucher à la métamorphose de mots. Mais c'est un travail incessant pour apprendre à les caresser. Peut-être, pour cette raison, ma poésie est-elle aussi suave. Merci encore Léo pour ces quelques lignes si touchantes. Cordialement F. Étienne. Le jasmin d'un regard enflamme le désir Comme l'eau du torrent abreuve le plaisir.
Fable sans aucune morale
Publié le 21/07/2024
Cher Léo, merci d'avoir eu « un gros coup de cœur » pour cette fable. Tu me mesures à La Fontaine avec tant d'enthousiasme ! Que j'en ris dans mon cœur. J'aime beaucoup la fable et j'en lis. C'est un genre qui m'attire beaucoup. La fable est un déguisement de la vérité. Et comme tout ce qui est déguisement m'intéresse, comme tu le sais, la fable me tente. Je relis en ce moment les caractères de La Bruyère, et en particulier sa traduction des caractères de Théophraste. Ce ne sont pas des fables, mais le terrain dans lequel il puise sa matière, est contemporain du terrain dans lequel La Fontaine puisait sa matière d'Esope. Ce que je veux dire plus simplement, c'est qu'il faut apprendre d'un grand fabuliste la méthode de la fable. La Bruyère et La Fontaine nous la montre. Mais il me semble que je deviens confus… alors peut-être il vaudrait mieux que je me taise. Merci Léo pour ce « c'est très réussi, bravo". Cela me fait chaud au cœur. Une banale idée assise sur la braise berce tout l'univers d'un goût divin de fraise.
Masque de craie
Publié le 21/07/2024
Cher Léo, comme tu le dis avec beaucoup d'enthousiasme « tout l'univers est poésie. » Merci de cette remarque si juste. La poésie se place dans l'ordre précis de la création. Elle n'existe que parce qu'elle a été créée. Tu as tellement raison de dire que l'univers entier est poésie. On peut toujours se demander quel est cette place. Pourquoi existe-t-elle ? Écrire fait partie de la recherche de la réponse. L'écriture poétique est un outil scientifique en quelque sorte, et c'est pour cela que j'utilise ne sonnet. Évidemment la matière poétique que nous brassons, nous en pétrissons la glaise. Un poète est un homme qui pétrit la boue des mots pour en faire de magnifiques céramiques. Bien sûr il ne le sait pas vraiment comme le potier d'ailleurs ; il travaille. Pour lui c'est un vers qui lui plaît, ou l'éclat d'une magnifique poterie, mais c'est tout. Ainsi, le poète ne voit pas son œuvre, il n'entend pas les mots qu'il écrit, il ne les lit pas, il corrige. C'est seulement quand il prend quelque repos, qu'il voit, « dans un trou de tiroir encerclant un étang qu'une bougie en sel consume de sa mèche. », toute son œuvre construite. Merci encore Léo, tes mots sèment en moi des graines de bonheur. Cordialement, F. Étienne. Babylone enflammée aux lyres du silence Détache son regard d'un bout de providence.
Cuve de reposoir
Publié le 20/07/2024
Une quiétude monacale se dégage de ton poème. Sur le fil du réel et de la rêverie, en équilibre entre le repos du corps et la libération de l'âme jusqu'à ce que surgissent les ombres conspiratrices qui n'attendaient pas tant relâchement pour rouvrir ce qui s'apparente à un tombeau. Un enlèvement, un kidnapping, d'autres appellent cela un ravissement... à plus tard l'ami, à toi et aux tiens, tes fidèles mots toujours inspirés.
Flot de mots
Publié le 20/07/2024
C'est un torrent de vie et de lumières revivifiantes qui s'écoulent dans tes derniers poèmes et celui-ci prend une part non négligeable à cette belle cavalcade. Ce sont des mots et des émotions en liesses qui paradent insouciants et nous sommes pris dans ce débordement d'allégresse pour notre plus grande joie. Merci Francis Etienne.
Au royaume des Aulnes
Publié le 20/07/2024
A dos de Joran la chevauchée poétique est magnifique, on flotte sans discontinuer en suivant les cours d'eau, du large vers le coeur des terres. J'aime énormément cet alliage air-eau qui semble insaisissable, libre comme les âmes qui tutoient le bonheur, inaltérables comme le temps qui polie les plus belles oeuvres... Et si tout n'est qu'illusion et sorcellerie, alors perdons nous en ce songe éternel.
Métamorphose d'ombres
Publié le 20/07/2024
A rimes de velours, ton sublime poème ramène à la vie et aux couleurs. Pareil à un alchimiste, sous ta plume, la pesanteur se mue rêverie qui exhale de douces senteurs qui bordent les âmes. On y resterai des heures, merci Francis Etienne.
Semaine à Tossa de Mar
Publié le 20/07/2024
Un magnifique film avec la grandeur d'antan comme il ne s'en fait plus. Bonnes vacances Patrice.
Kafka au Boulevard Dessalines
Publié le 20/07/2024
Un sacré texte très cher Gilbert, très fluide et qui soulève de nombreux points à commencer par la corruption qui fragilise aussi et fait s'écrouler comme les murs des pans entiers de la société. Le chaos favorise les écrans de fumées et c'est à ce titre qu'ils sont copieusement encouragés. Et comme le pays est désormais également aux mains des gangs, la solution semble inextricable. Bon courage.
L'envie
Publié le 19/07/2024
Peut-être tant qu'il y aura des influençables? J'ignore si tu as une conception pessimiste de l'histoire (pour ma part les choses ne vont pas en empirant) mais il me semble que cela a toujours été le cas quelle que soit l'origine de l'influence. J'en profite de me trouver ici pour te rapporter que je n'arrive pas à chroniquer un livre: j'ai un message d'erreur, c'est dommage, je vous aurais bien parlé de mon amour pour les romans de David Lodge mais j'arrête là ce hors-sujet.
Kafka au Boulevard Dessalines
Publié le 19/07/2024
Je vous lis toujours avec intérêt. Il y aurait beaucoup à écrire sur les effondrements. Quand on entend la facilité avec laquelle un commerçant abat un mur qui gêne une vitrine sans se rendre compte qu’il s’agit d’un mur porteur…. Il lui suffit de recruter des miséreux le jour même :on ne s’étonne plus des effondrements en série dans une société habitée par la folie de la construction BBC. https://fr.le360.ma/societe/effondrement-de-limmeuble-de-bourgogne-une-enquete-pour-des-soupcons-dinfractions-urbanistiques_PJ5FISLHXNG3LAQNDNHRCVZSZE/. Tant que la corruption s’étale avec le marché de « la construction », toute reconstruction réelle semble vouée à l’échec. Le pays entier croule sous des nouveautés apparentes derrière un fonctionnement immuable. Pour le reste, vous apportez beaucoup de précisions. Il y a une grande honnêteté dans votre façon de tracer vos réflexions et c'est un témoignage très agréable à lire. Merci de ce post et à bientôt.
Dimanche 14 juillet sur un campus magnifique
Publié le 18/07/2024
En fait… Depuis de longs jours, je constate qu’il y a beaucoup de travail à faire (témoignages, etc) pour bien démystifier le "le pays d'hier"… Grands Remerciements et aussi, je vous prie de m’excuser pour mes retards. Le pays d’aujourd’hui est si déroutant et écrasant… J’avance, malgré tout.
Dimanche 14 juillet sur un campus magnifique
Publié le 18/07/2024
En fait… Depuis de longs jours, je constate qu’il y a beaucoup de travail à faire (témoignages, etc) pour bien démystifier le "le pays d'hier"… Grands Remerciements et aussi, je vous prie de m’excuser pour mes retards. Le pays d’aujourd’hui est si déroutant et écrasant… J’avance, malgré tout.
L7PC 3 : Colère
Publié le 17/07/2024
Je regrette l’absence de Jean-Luc Mercier depuis quelques mois car lui qui est un fervent amoureux de la nature et des oiseaux y aurait trouvé son compte, d’autant plus que l’on flirte avec la fable. Cette Avocette les cumulent, hâte de voir jusqu’où sa toute puissante détermination et respectueuse de pas grand chose la conduira. A suivre avec impatience.
L'envie
Publié le 17/07/2024
J’ai beaucoup aimé ton entame qui reflète bien le sujet de l’atelier qui est que les péchés ne le deviennent que dans l’excès. Le monde cathodique est envieux d’audimat et de concepts le produisant, désormais bien concurrencé par le monde de l’internet et des “influenceurs”. A travers ses icônes, c’est la société toute entière qui vacille et s’oublie… jusqu’où ? Et jusque quand… ?
Masque de craie
Publié le 17/07/2024
C’est très aérien et même stratosphérique, cet oiseau de ses larmes de rage a soulevé les plaques tectopoétiques avec toute la puissance de son authenticité et sincérité. Ton poème est vibrant et concentre tout son suc dans les reflets fruités de ton immense imagination. L’univers tout entier est poésie après cette lecture.
La luxure
Publié le 17/07/2024
Cela est moins évident avec la luxure et c’est tant mieux car même si je ne partage pas les mêmes valeurs que certaines personnes, je suis toujours très mal à l’aise avec les attaques, quand bien même certaines peuvent se comprendre. Je crois que cette personne est elle même un vile produit de la société, son audience qui ne souhaite plus réfléchir et se défouler après le boulot montre qu’il a trouvé la bonne formule pour les bonnes cibles. Il en est lui même prisonnier et je ne parle même pas du rôle de marionnettes que doivent avoir tous les salariés en vue dans l’empire Bolloré qui a tout de même racheté une bonne partie des médias. On se rapproche du modèle américain dont on dit d’ailleurs que la chaîne bolloréenne est le pendant français (et même francophone) de Fox News. Rien ne les fera dévier de leur ligne directrice qui a des visées politiques que plus personne n’ignore. Bonnes vacances Patrice.
Fable sans aucune morale
Publié le 17/07/2024
Un gros coup de cœur car ce n’est pas banal de croiser un poème en tout point semblable à une fable. La Fontaine s’appuyait sur les animaux pour passer ses morales et je trouve qu’il est bien plus difficile d’écrire les fables mettant en scène les humains sans tomber dans le banal. C’est très réussi, bravo Francis Etienne.
L7PC 3 : Colère
Publié le 17/07/2024
Ooops… je parlai du prochain épisode de ton feuilleton de l’été sur Valéry Cyril Hanouna. Je n’ai pas entendu parler de colère chez Valéry mais en revanche chez son patron Vincent Bolloré, j’avais cru entendre parler d’une colère noire. Je me demande donc si Vincent Bollore paye Valery Cyril pour se mettre en colère parce qu’il n’a pas l’air si coléreux que ça. Enfin, tu nous diras cela bientôt. A bientôt de te lire !
L'envie
Publié le 16/07/2024
Je pense que H est envieux de tout ce qui brille. Et il ne faut pas se fier aux apparences, à son air "radieux". Je pense vraiment que H sera un éternel frustré parce que lui sait qu'il a pour seul mérite de penser comme l'immense majorité des lobotomisés qui le regardent. Il n'a rien de singulier ou de différent. Il sait qu'il est médiocre, inculte, superficiel. A propos de ses échecs scolaires, il a beau se dire que les diplômes ne servent à rien, la preuve, il est millionnaire. Il n'en est pas moins vrai qu'il a été incapable d'obtenir son diplôme comme il a été incapable de satisfaire les espoirs de son père. Je sais qu'il le sait. Et j'en suis ravi.
L7PC 3 : Colère
Publié le 16/07/2024
A partir de "Les colères du financeur (V.B) de H sont célèbres: H. est-il stipendié pour se mettre en colère par procuration?" Je ne comprends rien mais je ne suis pas gêné du tout. J'adore le monde féminin. ;-)
L'envie
Publié le 16/07/2024
Si je comprends bien tu distingues bien le péché mignon (de gourmandise) du péché d'envie qui mène à la jalousie. Je te cite "Envie= vouloir être ce qu'un certain être est, vouloir avoir ce qu'un autre a", la question brûle: H. serait-il envieux de son financeur V.B au point que V.B et lui ce soit du pareil au même? Si c'est le cas, Valéry n'est que la "copie" de V.B. Par "devoir de copie", il pèche presque par procuration. Il ne porte pas les symptômes de l'envie "tristesse, tourment ou jalousie". Quand je vois un cliché en passant par la presse, je lui trouve le teint radieux de Matteo Salvini sur la plage. ^^^À bientôt de te lire pour un nouvel épisode.
L7PC 3 : Colère
Publié le 16/07/2024
Je suis heureuse si tu as passé un bon moment. Je trouve que tu as raison, l'activité 7 péchés capitaux proposée par Léo est très difficile. Elle implique une participation semaine donc un certain rythme d'écriture. De plus, si c'est un feuilleton, il faut pouvoir épuiser le sujet ou bien trouver comment ordonner ses idées en restant amusant. Les colères du financeur (V.B) de H sont célèbres: H. est-il stipendié pour se mettre en colère par procuration? Es-tu gêné par le prochain épisode?
L7PC 3 : Colère
Publié le 16/07/2024
Ha ha ha ! C'est amusant ! Je me demande comme t'es venue l'idée. C'est tellement invraisemblable. C'est drôle. Il y a cette femme, cette emmerdeuse, qui te suit, qui nous suit, dans chacune de tes histoires. Il faudra aussi t'allonger sur un divan pour savoir qui elle est. Il est chouette ce texte. Et tu parviens à faire un truc difficile dans ce défi, amuser en parlant de morale. Je galère. Et puis pour chaque texte, tu dois tout recommencer. Moi, je me suis trouvé un fil conducteur. Pour la colère, ça risque d'être plus un handicape qu'une aide mais bon, jusque là, ça tient plus ou moins. ;-)
L'envie
Publié le 16/07/2024
J'ai commencé le tien ! J'en suis à la discussion entre le directeur et le sauveur de lézards. Moi aussi je te dirai plus tard. ;-)
L'envie
Publié le 16/07/2024
Bonsoir, je prends le temps de te lire et j'écris plus tard. À bientôt
La luxure
Publié le 15/07/2024
Merci pour tout, ta lecture, tes commentaires et les liens que j'ai suivis. C'est très intéressant, surtout le premier. Pour en revenir à Hanouna, sa vie privée, très privée, je ne la connais pas. J'ai du broder à partir de sa fameuse phrase. ;-)
Fable sans aucune morale
Publié le 15/07/2024
Chère Myriam voilà un commentaire qui me touche beaucoup et dont je savoure le détail. L'expression de la vanité peut-être comme vous le dîtes , en effet ,très diverse. On la retrouve bien entendu chez le fourbe qui se cache derrière une image, ou le flatteur qui au contraire se donne en spectacle pour séduire. La racine de l'orgueil n'est autre que l'égoïsme et l'admiration effrénée de soi-même. Beaucoup plus que l'oisiveté l'orgueil est la mère de tous les vices. On voit des gens de grande intelligence, qui aveuglés par l'orgueil, deviennent des bêtes de somme avec des œillères. Il règne en général dans des cercles de pouvoir, qu'ils soient politiques, littéraires, scientifiques ou religieux. Ainsi vous avez parfaitement raison le fauteur de crime inverse les rôles, car il est très facile de manipuler un orgueilleux comme il lui a été aussi très facile de manipuler une proie par la flatterie. Je me rappelle de cette phrase, tirée des caractères de La Bruyère (de la société 60) qui nous dit fort justement : « le dédain et le rengorgement dans la société attire précisément le contraire de ce que l'on cherche, si c'est à se faire estimer. » Ainsi on pourrait dire comme vous le dîtes si bien qu'il n'y a pas de gagnant ni de perdants ! Merci beaucoup Myriam pour avoir laissé un magnifique commentaire sous ce texte merci surtout pour la fidélité à suivre mes poèmes. Cordialement F. Étienne
Fable sans aucune morale
Publié le 15/07/2024
Poésie brillante que nous pourrions colliger à l'atelier d'écriture sur les 7 péchés capitaux. Certes, tout flatteur vit au dépens de celui qui l'écoute. Il n'y a pas d'esclave qui ne se revendique "homme de peu d'esprit" sans "maître" estampillé par une marque, un "tatouage", une marque de distinction. Celui qui prend le risque de flatter s'engage à supplanter le vaniteux naïf. Les deux me semblent ambitieux, l'un sur le déclin, l'autre en devenir. In fine, c'est bien une vanité naïve qui produit la chute vers l'orgueil. "Le fourbe serviteur" ne me semble que l'instrument de sa propre volonté de pouvoir. "Le fauteur de crime" a juste inversé les rôles. Les rôles se renversent, l'un "dégourdi", l'autre "engourdi" mais aucune égalité ne se fait jour entre les deux.
La luxure
Publié le 15/07/2024
Luxure... V.G.E original avec Lady D cela semblait douteux mais qui est "Kelly"? J'ai passé un très bon moment à te lire entre deux CR de bilan... En revanche, si ce que tu appelles "luxure" revient simplement à être considérée comme un "panorama" au lieu d'une personne c'est le traitement commun réservé à une femme dans de nombreuses situations. Tu surprends H. en flagrant délit de "connerie" mais il révèle le comportement de bien d'autres dont les conséquences funestes inspirent crainte et pitié. Je trouve que les colloques universitaires restent un haut lieu du mépris entre homme et femme à études égales! Pour la luxure chez les connards intelligents je te renvoie à ça https://academia.hypotheses.org/40324, concernant les conséquences funestes potentielles on peut deviner facilement https://academia.hypotheses.org/25555. Quand au consentement "éclairé", je dirais "non" vu la relation asymétrique qui se pose d'emblée. On pourrait réécrire comment je me suis disputé ou ma vie sexuelle de Desplechin à la lumière d'aujourd'hui. Matériellement, il y aurait beaucoup à écrire sur le sujet mais je suis embringuée dans l'affaire de M-G et j'ai promis de finir. ^^^