J'aime beaucoup ce mot émancipation, soi essentiel dans le processus qui mène à la libération de temps de choses limitantes. Je rejoins l'ami Patrice pour remplacer "tord" part" tort". A plus tard.
Bonjour et bienvenue sur le site d'écriture. Braver les interdits en matière de liberté résonne fort, et je ne peux m'empêcher de penser au combat des femmes iraniennes qui font face avec beaucoup de courage à ces interdits incompréhensibles.
"Liberté" est un concept qui me pose problème. La liberté est un attrape nigauds au service de ceux qui ont les moyens de faire et au détriment des autres. Soyons libres, nous les patrons de créer des contrats intérimaires ! Soyons libres, nous les tenanciers de bars à saouler les clients jusqu'à pas d'heure au risque qu'ils réveillent toute la rue ou qu'ils tuent quelqu'un sur la route. Soyons libres avec nos petites autos individuelles de congestionner les villes et de les saturer en bruits et en puanteur !
Merci Léo. Initialement à un haïku de nature je faisais répondre un haïku de "guerre". Mais à bien y réfléchir, ce n'est pas ainsi dans ma tête. Quand je pense aux horreurs du monde, la coupe soudain est si pleine qu'il me faut une bouffée de nature, et une fois ce bol de vie absorbé, je peux à nouveau affronter lesdites horreurs... et me questionner, encore et encore. Alors j'ai décidé de présenter ces petits textes ainsi, par "paquets" ! Sinon, dans ma tête, il y a longtemps que les coquelicots coquelicotent, que les coqs cocoricottent pour que les cocottes fricotent :-)
Intenses haïkus qui célèbrent la vie et la beauté puis meurtrit par la mort et son horreur. Ces deux aspects intensifient mutuellement l’impact de l’autre, c’est puissant. Et puis techniquement c’est précis avec des sonorités particulièrement bien travaillées (mention spéciale à coquelicotant que,j’ai fait rouler,sur la langue encore et encore) mais aussi de la texture et des éléments pour bâtir cette très belle (et dure) composition. Merci Jean-Luc .
Heureusement qu'il y a encore des gens capables de risquer leur vie pour des valeurs supérieures et humanistes, ils m'émeuvent profondément. Ce sont eux qui me laissent encore une petite lumière de foi en l'espèce humaine, car tous les autres me désespèrent et m'invitent toujours plus à fuir leurs futilités du quotidien ! N'ayant jamais pu devenir de ceux qui suivent les ordres et le mouvement depuis ma pré adolescence, ce monde m'étouffe et m'insupporte. Ce n'est pas un hasard s'il y a 4 haikus pour la nature et 5 pour la guerre (ou la terreur), et une question finale, cela colle parfaitement à ce qui m'habite (nous habite dans mon couple) chaque jour de ma (notre) vie.
À propos du dernier, tel que tu le définis, tu as parfaitement raison : on ne doit jamais un prix. Mais ça n'est pas dans le sens d'un prix qui serait dû, mais de savoir à qui l'on doit la fixation de ce prix. J'aurais ainsi pu mettre le mot "valeur". Qui fixe la valeur d'une vie ? En justice, dans un pays en "paix" comme les nôtres, les "indemnités" sont différentes selon le statut et la notoriété de la personne, ce que je trouve épouvantable, puisqu'il y a de toute évidence la négation totale du "prix" de LA vie, d'une vie humaine quelle qu'elle soit. Alors, pas étonnant qu'il y ait une telle indifférence chez beaucoup de personnes de la mort, même la plus sale et abjecte, des petites gens, des sous-races, et des soldats de boucherie ! Cette question de hante depuis longtemps, hélas ! Mille merci, Louis
et en plus, je sais que ton écriture très précise ne te place pas dans un fauteuil pour t'essayer à la performance.
Je me demande si le dernier poème est correct car je ne crois pas qu'on doive jamais un prix. A vérifier.
Quelqu'un défendrait la liberté et la démocratie ? J'en doute. On défend sa peau, ses intérêts, sa famille. On suit les ordres, on suit le mouvement. Mais qui donc défendrait la démocratie ? Qui donc sait encore ce qu'elle est. L'avez-vous vue par ici ? Pas moi.
Mon préféré, c'est
"Vaporeux nuage
va pauvre nue libérer
le bleu du ciel"
parce qu'il est surprenant et que j'aime son rythme.
Finalement, c'est une réussite car ton travail fait réfléchir. ;-)
Le "s" pour moi est le son le plus sensuel. C'est encore plus vrai en allemand mais en français c'est déjà chaud. Moi aussi, j'ai adoré le son de cette phrase qui en plus porte un sens pas dégueu. Ce sens qui prend toute sa hauteur grâce au premier haïku. ;-) Merci encore, Jean-Luc. N.B. Toutefois je rejoins Léo, j'aime bien mais c'est de l'ersatz Haïku. C'est normal, je ne suis pas un contemplatif. ;-)
Le "s" pour moi est le son le plus sensuel. C'est encore plus vrai en allemand mais en français c'est déjà chaud. Moi aussi, j'ai adoré le son de cette phrase qui en plus porte un sens pas dégueu. Ce sens qui prend toute sa hauteur grâce au premier haïku. ;-) Merci encore, Jean-Luc. N.B. Toutefois je rejoins Léo, j'aime bien mais c'est de l'ersatz Haïku. C'est normal, je ne suis pas un contemplatif. ;-)
Cette seconde partie est en rupture avec la première de biens des manières. Je suis tellement heureux de ne pas me répéter et en même temps d'enthousiasmer encore ! Merciiiiii !
J’applaudis ton écrit et ce qu'il porte ! Que la dernière phrase clôt en beauté. Je suis perso plus à l'aise dans cette partie Des Démons, peut-être parce que la vie avec ses riens et ses beaucoup, ses larmes et ses aridités y est plus grande encore. Merci et continue... c'est super
C'est étrange, car si le second haiku comporte une syllabe de plus, c'est celui que je préfère. Je le trouve très beau dans sa construction :-)) En fait... je crois même que je l'adore
Silence connivent Nos ça sensuels consentants si chauds se touchent. Très beau !
Nos ça sensuels consentants
si chauds se touchent Nos ça sensuels consentants
Il faut juste voir si mes parenthèses ne blesseront pas la continuité des démons. Mon activité professionnelle m'a permis de bien avancer ces derniers temps. Au train où j'avance, j'espère finir cette encore. ;-)
Bonsoir Patrice, ton texte m'a beaucoup ému. Ce n'est pas simple d'écrire la pauvreté et tu y parviens avec des formules efficaces comme "l'écran qui distillait du sédatif". Ces intérieurs maudits qui hébergent désarroi, dépression et colère, souvent de la résignation pour alléger une part de sa souffrance et accepter l'inacceptable. Je me suis toujours demandé comment on pouvait exercer la profession d'huissier de justice, et de participer à l'expulsion de familles entières, comment faire partie de ces personnes qui font basculer ta vie et tes maigres espoirs à la rue... vraiment un bon texte, merci de ce partage.
Bonjour Patrice et merci beaucoup pour t’être essayé à l’exercice, et j’aime bien le nombre de 7 : .comme pour la création sur chaque jour de la semaine. Tu as réussi à mêler deux thèmes en un que tu as associé : la sensualité et l’amour des femmes à la liberté. Ton tout premier haïku proposé est celui que je trouve le plus proche de l’esprit de cet art si bref et intense qu’est le haïku car il s’appuie et fait référence à la nature ce qui crée une image très forte et visuelle. Concernant le second, j’aurais compté 8 syllabes sur le second vert. Mais au-delà de l’aspect technique c’est intéressant de constater que face à l’aliénation amoureuse tu évoques deux issues très opposées : devenir esclave ou alors payer le lourd prix de la séparation ou encore du renoncement. La passion fiévreuse qui se sauve ou qui courre à sa perte. Encore merci pour cette belle participation.
Je suis d'accord, ce n'est pas le lieu ici pour développer à partir du contenu. Mais je ne comprends pas ta citation "J'ai toujours pensé qu'il fallait se marier après plusieurs décennies d'union." Je n'ai écrit cela nulle part dans mon texte. A plus tard ! ;-)
Des passages intéressants "J'ai toujours pensé qu'il fallait se marier après plusieurs décennies d'union." Qui suscitent interrogations, mais ce n'est pas le lieu ici pour développer.
J'ai apprécié ce texte et les dates forcent à suivre l'histoire.
Coïncidence : j'ai écrit il y a longtemps un texte sur une LILI et ton texte m'amène à le revoir.
Ça finit de cicatriser. ;-) Merci ! J'ai la chance de vivre avec ma compagne dont je suis encore amoureux et qui m'apporte tellement ! Donc, ne vous inquiétez pas, tout va bien. Merci encore !
Oui on ressent cela au travers de toute cette lettre.
L’été dernier, ce n’est pas très loin et j’espère que de l’écrire vous a aidé et que vous allez mieux.
Bonne soirée
Ce texte, ce n'est pas rien. Suite à votre commentaire, je l'ai relu et il est perfectible mais la substance est là et bien là. Cette lettre sera la conclusion probable du récit dont j'ai entamé l'écriture depuis plus d'un an. Je suis très heureux qu'elle vous ait touchée d'autant plus que vous ignorez le contexte. Votre réaction, Evelyne, me confirme que ces mots "fonctionnent", non pas parce que je serais doué pour écrire mais parce qu'ils racontent bien l'extrême détresse dans laquelle je me trouvais l'été dernier. ;-)
Bravo, j'adore ce texte, et cette double moquerie sur deux points que, personnellement, je déteste totalement : ces imbéciles "félicitations" relatives au fait d'avoir réalisé un "va et vient têtu en duo"
et ce stupide pari de "vider son verre de bière d'une traite" (J'ai vu des jeunes s'effondrer psychologiquement à cause de ce genre pari auquel ils ne voulaient pas répondre)
C'est très bien écrit. C'est mon deuxième plus grand coup de cœur avec "Maman n'était pas très cultivée"
Merci beaucoup Évelyne d'avoir pris le temps de lire et de commenter ce texte. Je voudrais d'abord dire qu'il s'agit de littérature et non d'une analyse sociologique. C'est un élan ! C'est une pirouette ! C'est un jeu ! La métaphore entre les bateaux et les gens à terre avec la jeunesse et le troisième âge est l'idée à partir de laquelle j'ai -je vous rejoins absolument- extrapolé, exagéré, forcé le trait. Je viens de passer trois jours avec des étudiants en médecine et Waouw ! Quel bain de jouvence ! Quel rechargement de batterie ! Quelle belle énergie et quel enthousiasme ! "Vous êtes dur pour ceux qui essaient d’être soignés". Au contraire, à travers ce texte, j'encense ceux qui, malgré les affres de l'âge continuent à se battre, à se soigner. J'écris d'ailleurs qu'ils gagnent car ils persuadent les autres et se persuadent eux-mêmes. J'ajoute que donc finalement ils demeurent jeunes ou presque. "...elles ne s'en laissent pas compter. Elles redoublent au contraire d'efforts. Et elles les (les autres) persuadent presque et elles se persuadent presque. Et puisque ce qui est cru est, elles sont encore jeunes ou presque." "En tous cas, votre texte est bien écrit!" Merci ! ;-)