la répétition d'un même mot peut apporter beaucoup de sens à un propos. Tu le réussis assez bien avec ces quatre encore. Pourtant, pour en donner le poids, il manque deux virgules : une avant le premier encore, juste après "un peu", et une juste après le dernier "encore".
Sinon, il manque un "e" dans : "En fait, c'st la substance" :-)
merci Patrice pour cette belle participation, originale de surcroît. J'aime bien le contraste entre les trois premiers paragraphes et les deux derniers. En lisant les trois premiers, je me suis dit on peut s'y reconnaitre sans problème, ou pas. Je ne m'y reconnais pas du tout (je voyage avec les bateaux qui partent, j'ai arrêté de fumer mes 3 paquets de clopes/jour quand je l'ai décidé, je suis parti en vacances après 12 ans de travaux dans la maison...). En lisant les deux derniers, qui sont magnifiques, surtout le dernier, j'y ai vu diverses personnes qui m'entourent (les vieilles dames, l'enfoncement dans la vieillesse) pour finalement me dire quelle chance, j'en suis à l'opposé. Alors mille merci, ça fait du bien d'être bien en habitant loin d'un port ;-))
je trouve amusante ta phrase : "être vieux au bord d'un océan de jeunes, c'est pire que merdique ! Et là, ce n'est plus une question de décision ou de choix. T'es vieux, t'es vieux. T'y peux rien". J'ai quitté l'enseignement pour la raison unique de ne pas être vieux dans un océan de jeunes, et 19 ans après, des jeunes continuent de me courir après parce qu'ils ne me trouvent pas vieux. Je dise cela parce que la vieillesse est dans la tête. Même quand le corps ne suit plus, ce ne sont que les autres qui te disent si tu es vieux ou pas. Et cela a beaucoup évoluer dans le bon sens. MERCI
Merci pour vos nombreuses critiques qui sont bien évidemment constructives. Néanmoins je vous donne la raison de mon emploi du passé simple. Cette épisode dans mes nombreuses péripéties au sein de cette EHPAD et unique et passé. Pas d’imparfait dnc. La longueur des subordonnées est voulue pour montrer toute la pesanteur des multiples démarches qu’il faut faire pour ne même pas avoir un résultat. C’est un OUPS car c’est un raté mais pas jubilatoire, exaspérant et fatiguant.
1°) "C'est en étant allée rendre visite à ma mère dans son EHPAD que je nous mis, ou peut-être moi seulement, ou même encore d'autres personnes, peut-être une hiérarchie inconnue de moi dans une situation d'embarras."
Après "inconnue de moi" il faut absolument une virgule.
2°) "Depuis plusieurs mois, ma mère ayant repris des forces après sa Covid, mais le poids des ans continuant à faire son chemin et alors que nous avions, comme à l'accoutumée, pris ensemble ce délicieux thé vert au jasmin que je lui apporte quand je lui rends visite, cette idée lui vint à nouveau de me demander de pouvoir déjeuner dans la grande salle à manger du rez-de-chaussée."
Les subordonnées sont si nombreuses et si longues qu'il est difficile de suivre le sens de la phrase. Il vaut mieux diviser la phrase et, éventuellement, éliminer des éléments qui ne sont pas essentiels.
3°) "J'allai alors immédiatement voir la directrice adjointe pour le faire cette demande." Dans mon esprit et de façon un peu caricatural, le passé simple exprime une action passée et sans effet. Dans la phrase ici, le passé composé serait plus indiqué, il me semble. J'ajoute que je déteste le passé simple. Son emploi, à mon avis, doit être réduit au minimum sauf volonté d'écrire d'une façon, soit ampoulée, soit désuète. Le pronom personnel est fautif. "Pour LUI faire cette demande." Il faut relire calmement, égoïstement. Ne soyez pas trop généreuse. Le lecteur attendra. Prenez le temps. ;-)
Bonne journée et bonne écriture !
Merci beaucoup pour votre commentaire. C’est vrai que j’écris et je publie et parfois je ne me relis pas assez. J’ai donc corrigé les temps et il ne me semble ne pas en avoir oublié !
Merci pour votre appréciation.
Bonsoir Evelyne,
votre récit est touchant. Il est toutefois difficile à comprendre car il ne suffit pas que le fond soit excellent, la forme doit suivre.
Prenez le temps de relire, tranquillement. Ne vous précipitez pas pour publier ici ou ailleurs. Attendez un peu et revoyez les phrases, les temps, la structure.
Votre histoire est un diamant mais taillé comme il l'a été, il a perdu bien trop de son potentiel.
Bien cordialement de la part d'un lecteur qui donne simplement son avis qui n'est qu'un avis. ;-)
Bonjour Illenio,
quelle superbe participation. D'abord on ressent en vois l'habitude d'écrire, car le texte est bien écrit, bien mesuré. L'idée est originale, personnifier dans un premier temps la facture, l'humaniser pour rendre compte d'une situation , je dois le dire, assez touchante. C'est écrit simplement et ça fonctionne. Le final est malin, la féee, le comptable qui se réveille, rêve, réalité. J'ai envie de croire à cet histoire. merci Illenio
Bonsoir et bienvenue LLenio, une très belle participation. On plonge dans ce quotidien précarisé comme jamais ou chaque choix conditionne le juste après, une intolérable injustice. Avant on disait je gagne ma vie, et maintenant c'est je gagne ma survie. Je suis d'accord avec les amis sur ces excellents passages très bien écrits, vraiment bravo. Je sens également comme une sorte de contrainte sur la chute, qui vous oblige et on le ressent dans la lecture, cependant je trouve que l'idée est pas mal du tout... poussière tu redeviendra poussière et injustice tu redeviendra injustice, sur l'autel du profit. Franchement une très belle première participation et j'espère qu'il y en aura d'autres. Le nouvel atelier proposé par Jean-Luc vient de sortir, il s'appelle "Oups" et se trouve dans l'onglet en haut "Appel à textes". A plus tard.
Il y a beaucoup de jolies idées dans cette proposition fort bien pensée :-) Beaucoup de belles phrases, comme celle-ci, si jolie avec cette idée de bateau en pliage. "Devant sa colère, je voudrais tant qu'on me transforme par pliage, en bateau pour larguer les amarres, aller au large ou en avion prendre mon envol, mais je ne suis qu'un vestige cellulosique d'un fier arbre sacrifié à qui on a choisi un autre destin que son don d'oxygène." Bravo. Comme Patrice, je sui par contre déçu de cette fin qui est tellement plus banale que tout ce qui est dit avant. Donc, pour ma part, je m'arrête à la fin de "moi, mince feuillet sans résistance, posé à côté du carnet des dépenses, m'enserrent dans sa main et me jette."... parce que c'est déjà une fin. Merci
La lettre ! Je ne savais pas comment y rentrer. J'ai évité l'obstacle avec une cabriole. Vous êtes parvenu, contrairement à moi, à remplir complètement dans le défi. L'idée de cette lettre, qui a de l'empathie pour le destinataire qu'on entend et qu'on voit, ainsi que sa famille, est brillante.
J'ai particulièrement trouvé bien écrit :
- "Sur la table à côté de la Bible, je me cache, dépouillée de mon enveloppe déchirée mais chargée du montant à payer et près de moi, le carnet des dépenses effectuées et de celles à venir."
- " c'est bien moi qui apporte ce lourd fardeau, aussi noir que l'encre imprimant ce nombre fatidique à payer."
Par contre, je n'aime pas la fin. J'ai eu l'impression que vous cherchiez une chute et le coup du rêve, bon, c'est un peu facile. Pour moi, le texte se serait avantageusement terminé sur "(...)m'enserrent dans sa main et me jette." Mais ça n'engage que moi qui n'ai aucune compétence académique qui validerait mon avis. ;-)
Bravo encore !
Cordialement,
Patrice.
Ton témoignage, Fabien, me touche profondément, sincèrement. Nous sommes parfois des carapaces dont il n'est pas facile de cerner les forces et les fragilités qui y vivent dedans. Tu me donnes-là un élément puissant pour mieux te connaitre, et pour mieux cerner qui peut se trouver de l'autre côté d'un fusil, parmi la diversité des possibilités. Un immense merci, d'autant que je n'ai aucun mal à comprendre le doute, les interrogations et sans doute les souffrances qu'un tel vécu peut engendrer.
Bonjour Jean-Luc, tes mots si justes m'ont pris à revers, comme à la guerre.. Une guerre pour moi ancienne, lorsque j'étais militaire, pour suivre les traces d'un grand-père grand militaire. Quels choix fait-on lorsqu'on est jeune.. Un régiment, le premier régiment de chasseurs parachutistes.. Un grade, lieutenant, et puis des hommes que l'on commande, une guerre insensée comme elles le sont toutes, des vies prises, à côté, des camarades, un trou dans la tête, et ceux d'en face, pas mieux, pas pire que nous, des frères humains bon sang, nos frères humains... et leurs vies que l'on prend, et de leurs vies que j'ai pris.. et qui me hantent avec l'âge de raison, qu'ont laissé ces hommes au bout de la balle qui les a anéantis, une mère, un père, une soeur, une fiancée, des enfants à venir jamais nés, jamais chéris.. Merci mon ami pour tes mots
Comme Patrice, merci pour ce "rappel" qui ne l'est que pour ceux qui acceptent de l'écouter, peut-être de le comprendre. Quand à en faire "bon usage"... ce sera pour d'autres humanités. Il n'y a que le premier paragraphe pour lequel j'oppose en force mon désaccord (la souffrance est une loi divine) : puisque nous avons créé Dieu (au mieux en a-t-on fait une hypothèse) pour nous dédouaner de nos faiblesses et de nos crimes, serions-nous à ce point masochistes pour nous imposer la souffrance ?
Entre le roman et l'autobiographie, il y a ce qui m'intéresse le plus : l'analyse de ce que l'on fait de ce que l'on a vécu (si ce vécu peut avoir un intérêt pour autrui), notamment la capacité d'introspection et la compréhension d'autrui, et l'utilisation de cela pour narrer une histoire forte, avec des messages. En ce sens, c'est ainsi que je pense l'écriture, avec l'espoir d'être lu. Après, le reste... être reconnu... c'est trop commercial et trop temporel pour moi :-)
J’apprécie beaucoup ce texte, et en particulier l'avant dernier paragraphe pour sa franche réalité.
La phrase qui m'étonne le plus est : "Lorsque Thomas Gunzig relit des oeuvres qu'il a jadis écrites, il est surpris car, il se reconnaît mais il comprend qu'il a changé. Il ne pourrait plus écrire ce qu'il a écrit. C'est un autre lui, avec d'autres priorités."
Elle me donne une vision de la diversité que sont les personnes qui écrivent. Car pour ma part, je suis exactement l'inverse. J'ai retrouvé il y a peu (retraite oblige ?) plusieurs écrits de mes 13 à 20 ans, et j'ai été frappé de ce qu'ils pourraient être aussi vrais aujourd'hui, tant dans le fond que sur la manière d'écrire. La richesse en vocabulaire en moins, les fautes d'orthographe en plus :-)
Je dois te dire, Patrice, que durant plus de trente ans je n’ai écrit que dans la douleur. Ces mots n’en sont donc qu’un reflet. Part, est une faute sans l’être ! En écrivant Pars, je trouvais laid ce mot, très laid, même. Mais sa sonorité m’a convenu plus qu’avec tout autre mot. J’ai fait le choix d’une liberté « poétique » de l’écrire avec un « t » pour signifier autant l’injonction verbale que tout ce qui « fout » le camp, pour cet homme, dans cette horrible réalité : le temps (part), son enfant (part), l’espoir (part). C'est son désespoir. Mais tu fais bien de le souligner, c’est qu’il manque sans doute un petit quelque chose pour que ce soit perçu. Je vais y réfléchir. Merci.
Ces quatre scènes (sortie de cave, hôpital, usine azovstal, rue) sont la traduction, fidèle à mon esprit, de témoignes effroyables de gens ordinaires devenus extraordinaires par ce qu’ils ont vécu et filmé, parce qu’ils témoignent pour en rendre compte au monde. Toute l’incompréhension que cela impose interroge une fois de plus l’histoire et ce qu’est l’humain, ce qui l’habite. Ça me replonge bien malgré moi dans les années noires de mes 12-24 ans ou la terreur de l’autre, par l’invisibilité et l’imprévisibilité de ce qu’il peut être, m’ont poussé à vouloir comprendre. À 17ans, j’ai fait plus de cent kms en vélo pour me rendre au camp de concentration de Natzweiler-Struthof : l’effroi, sans comprendre ! À 18 ans, je suis allé à Oradour-sur-Glane (avant les aménagements « touristiques »), puis y suis retourné : l’effroi, sans comprendre ! À presque 20 ans, ce fut à nouveau de même à la cathédrale Saint-Michel de Coventry, en Angleterre, ou lors d’expositions sans filtre sur Beauvais, 1940, ou Le Havre 1944 ou, un an plus tard sur les lieux des côtes de Normandie. Mes premiers éléments de doute et mes premières certitudes, bien qu’infiniment en deçà de ce que j’ai besoin de comprendre, sont arrivés par l’aller et retour, au propre comme au figuré, entre les deux Guernica : l’œuvre de Piacasso au musée de la reine Sophie à Madrid, et la ville de la côte nord d’Espagne. Depuis 10 ans, je vais de temps en temps à Belchite (Aragon), qui est pour moi la plus grande et effroyable énigme : celle d’un peuple contre lui-même ! La comparaison avec le peuple russo-ukrainien est forte et la vision du lieu est exactement celle de tous ces bourgs martyrs ukrainien, cathédrale et couvent compris dont on a les images sidérantes à la télé. Seule la poussière et l’odeur y sont en moins ! En écrivant Le Champs des Barbares, c’est tout cela qui vit aussi en moi, et je l’ai écrit inondé de larmes, pale exutoire, et de la colère de me sentir si impuissant ! Dons et gestes sont si rien pour ceux qui meurent chaque jour. J’ai peur de mourir sans comprendre, c’est vraiment la plus grande douleur de ma vie, et sans doute de bien d’autres vies ! Sans pouvoir dire pourquoi, il me fallait écrire ce poème avant le 24 février. Merci Léo
pour ce rappel. Les mots n'ont pas pris une ride et les gouvernants ne les ont toujours pas entendus. C'est bien normal, comment le pourraient-ils du haut de leurs salaires volés, du haut de leur culture borgne !
Encore une autre tonalité dans ta tessiture. J'ai juste une question, tu écris à plusieurs reprises "pars !" mais avec un "t". J'ai essayé de comprendre pourquoi mais je n'y suis pas parvenu. Est-ce une faute ou quelque chose m'échappe-t-il ?
C'est magnifique, et c'est terrible de dire cela sur un drame aussi sinistre et funeste. Tes mots sont pesés et les images sont fortes : "Le gel les figera, comme il fige tout Dans ces parterres de cadavres sans fleurs," et "la pluie de fer" m'ont particulièrement marqué. Ce père méconnaissable qui revient pour disparaître à tout jamais montre bien la puissance de dévastation des guerres, ce qu'elles brisent à tout jamais, celles et ceux qui lui résiste sont de toute manière déjà amputés de tant d'humanité et de joies passées... Merci Jean-Luc, merci.
Les premiers romans sont toujours très autobiographiques de façon globale, et une fois ce premier roman écrit, il semble que ce soit très compliqué d'en faire naître un second pour celles et ceux qui ont peu d'imagination. Le travail d'un écrivain repose sur l'imaginaire certes, mais surtout sur un travail de
recherche et de documentation pour commencer, et de veille aussi, très importante pour tenter d'anticiper les thématiques du moment, et puis ensuite c'est beaucoup d'observation et de psychologie, beaucoup d'autres lectures mais aussi de films aussi. et même de la musique pour se plonger dans des émotions spécifiques. Et puis pour de grands auteurs cela a aussi été question de drogue et d'alcool, mais bien évidemment je ne le recommande pas. Un roman ne vient jamais comme cela, c'est beaucoup de travail et d'abnégation, et je pense, une curiosité insatiable... avec tout de même un peu de temps à consacrer aussi. Merci pour ce partage Patrice.
d'une personne qui "fait son travail" et on se met à y croire. Ce petit coup de pouce tellement essentiel. J'ai aussi parfois fait l'inverse. Je me rappelle d'un groupe qui était venu jouer à Paris, je faisais le son. Les musiciens étaient très mauvais et il n'y avait rien entre les lignes qui aurait pu faire penser que ça allait s'arranger mais, ma foi, c'est assez courant et il n'y avait pas là matière à être agressif. Par contre, le chanteur était beau garçon et prétentieux. Il avait amené ses groupies et sa copine. La salle était donc tout acquise pour ce concert plutôt médiocre. Après le set, le mec arrive près de moi, j'étais à la table de mixage, il était avec sa fiancée. Il était sur un nuage, le gars, tellement sûr de son talent, de son charisme, de sa musicalité, toutes ces qualités dont il était absolument dénué. Il m'a dit "Alors, t'as aimé ?" Je me rappelle de ma réponse : "Bah, il reste du travail quand même. Beaucoup ! Mais pourquoi pas ? Le travail peut, dans une certaine mesure, compenser le reste."
Bravo à toi Patrice. Ta prose évolue et la façon de la proposer aussi.. Et il faut du courage, du travail, pour sortir la phrase qui convient avec tout ce qu'il faut dedans sans trop en faire, sans trop forcer l'écriture. Bien écrire, ce n'est pas écrire bien, c'est réussir à faire passer par les mots quelque chose de personnel. Je me souviens de la première fois que j'ai osé faire lire ma tambouille à un comité de lecture. Ce n'était pas très bon, ampoulé. Cela manquait de tout. À l'époque, un certain Philippe solers m'avait fait parvenir cela: " Votre texte n'est pas bon! Mais il y a ce petit quelque chose entre les lignes, caché, qui me fait penser que ça le deviendra! Continuer de travailler..
J'ai toujours gardé cela à l'esprit..
je ne te dirai pas ça. Je te remercie de persister avec moi. Je vais regarder très vite à tout ce que tu viens de me dire. Je suis encore en train de faire des corrections et des améliorations à la première partie. Je comprends comment un grand nombre de relectures est nécessaire pour aboutir. Merci tellement de m'aider à ce travail. ;-)
Le sujet est triste à mourir. C'est pour cela, qu'il ne sera que esquissé. J'éviterai comme ça le pathos. On arrivera très vite dans la troisième et dernière partie qui donnera tout son sens à la première et à la très courte seconde. ;-) Merci pour ton retour sur le tout début de cette partie seulement à l'état d'ébauche. ;-)
Pour ne pas répéter ce que dis Léo et auquel j’adhère, tant tu étais dans l'infini détail avec Martine, je préfère continuer à donner mon avis sur l'écriture elle-même et ce qui me fait un peu buter. 1- dans l'énumération qui se termine par "j'avais une femme et j'avais deux filles", en supprimant le "et" cela renforce l’énumération. C'est plus joli. 2 - Une inversion serait mieux pour "C'est curieux comme mot, non, "épouse" ?", en donnant "C'est curieux comme mot, " épouse", non ?" 3 - Cette formulation n'est pas belle ! "pas parce que, comme je l'ai dit," 4 - si tu veux être cohérent face au lecteur, tu ne devrais pas remettre le mot épouse" après en avoir critiqué sa laideur. dans "Mon épouse, Lili, je..." , par exemple. 5 - dans ce qui sui, je n'ai presque rien compris : "Après que l'armée m'ait licencié ; officiellement parce que je n'avais pas le profil, officieusement parce, selon eux, que je n'étais pas suffisamment intelligent, Intercom m'avait fait relever des compteurs électriques et des compteurs de gaz pendant douze moins. Marié et chômeur, j'habitais..." 6 - et pour cet autre extrait c'est à peu près pareil "Ça, la boîte de nuit où je bossais encore et le chômage en plus du salaire de Lili qui travaillait à deux tiers temps au Delhaize d'Enghien nous permettait de mettre du beurre dans les épinards" top compliqué ! 7 - C'est con, mais je trouve moche le "qu'on", le "on" et la répétition du verbe avoir dans l'extrait "La maison qu'on avait achetée, Lili et moi, on l'avait notamment choisie". Tu peux faire tellement mieux. 8 - pas compris les coup des canaris et de la buanderie "Durant les dix ans qui nous séparaient des canaris et de la buanderie". 9 - enfin, le "parce que le rock, il a besoin de", ce n'est pas joli non plus. Maintenant, tu as le droit de me dire que je suis très très ch..... ":-))