J'ai lu ce livre 2 fois à quelques années d'écart, et j'ai été bouleversée chaque fois. Je le considère comme un chef-d'oeuvre. J'ai lu aussi la très beau roman graphique tiré de l'oeuvre.
Merci Lucie de tout mon cœur pour le message que vous avez laissé, et qui me traduit le type de relation que vous avvre avec le texte que je viens de publier. Vous avez parfaitement senti la dimension religieuse de mon écriture. C'est une expression de mon être le plus profond; des années de latin et des années de prière en latin teintent chaque ligne que j'écris. Je crois que l'homme peut pas se séparer de l'idée de Dieu, parce que c'est une idée qui est en lui et qui définit son humanité. La bestialité la fragilité la tristesse et tous les sentiments qui érodent nos vies viennent nous assaillir constamment. Aussi, dans mon écriture ai-je voulu mettre en lumière ce combat permanent entre un moi profond très religieux et un moi plus superficiel et tentateur. Merci beaucoup pour votre franchise et surtout pour avoir pris le temps de laisser quelques lignes sous ce texte. Cordialement, Francis Étienne,
Merci cher Léo d'avoir lu ce texte avec autant de perspicacité. Les mots sont en effet les seuls éléments dont nous disposons pour habiller nos pensées. Ils sont aussi ces offrandes si particulières de nos prières. Ils revêtent des aubes de silence comme des symphonies d'instruments. Ils se mêlent des moindres détails de notre vie et nous donnent la clé de toutes les questions que nous nous posons. Ils ont la souplesse de la soie et peuvent se raidir comme de l'acier. Oui, ma matière ce sont les mots la clé de voûte de mon édifice, c'est avec eux que je construis des châteaux de cartes, fragiles, que j'expose chaque jour à la lecture d'entre vous. Merci Léo pour la proximité et pour ton soutien dans ma progression poétique; très cordialement et à plus tard Francis Étienne. Un long bout de ficelle attache au firmament Des lustres de saphir au soupir si charmant.
Les mots tout puissants s’érigent en glaive de la mémoire et ce faisant de la justice qui réhabilite l’homme et le par dessus l’adversité, une lutte de tous les instants et une dualité entre le bien et le mal qui brouille continuellement les perceptions. Merci Francis Etienne.
Dans ce poème c’est un monde de mots qui bâtît un décor incroyable, tant raffiné que recherché. J’ai beaucoup aimé les grappes de marbre, les boucles de verre, les étoiles de soie et même si c’est plus sombre, une feuille d’ombre. Quelle fantastique imagination.
Merci Engome pour ta grande sensibilité, j’ai la chance d’être entouré dans mon environnement professionnel de personnes inspirées et inspirantes pour qui le mot solidarité prend toute son importance.
Intrigué par le questionnement que pose ce livre: l'incompréhension de l'autre et les malentendus qui en découlent. Si l'on y ajoute les facéties de l'inconscient on arrive à peu près à cerner nos maladresses et le défi quasi impossible du vivre ensemble. Ça incite à le lire.
Et puisqu'il s'agit de souligner les malentendus, j'ai fait une fausse manip. qui a engendré un blocage de ton profil (résolu). Une facétie de l'inconscient ou la preuve que ce que contient ce livre trouve, de force ou de gré, sa résonnance chaque jour...
J'ai longtemps tourné autour du pot concernant la poésie. Et puis c'est venu. Sur le tard. Durant le confinement. Avant j'étais plus à l'aise dans un style journalistique débridé. Depuis je n'écris quasiment plus que de la poésie ayant récemment achevé un recueil. Merci pour les encouragements que tu nous prodigues à tous. L'écriture est une odyssée solitaire et les compagnons de route sont précieux.
Effectivement, ayant vécu à Southampton, notamment en 2012, je devais, passionné par l'évènement et ayant eu des ancêtres marins dont un sur la ligne vers New York, me mouiller. Merci à toi d'avoir fait le plongeon.
Oui mais ce n'est pas la même histoire. J'allais je parlais de la décision de la Russie d'attaquer l'Ukraine. Ici je parle de l'abandon du conflit par les USA et de l'état des lieux à sa suite, notamment la position extrêmement inconfortable de l'Europe qui a suivi en oubliant son intérêt et aussi le bon sens. ;-)
Merci beaucoup pour ce commentaire encourageant. L'idée dont tu parles n'est pas exactement celle que je voulais exprimer car je ne sais jamais vraiment ce que je cherche à dire, mais elle correspond exactement à l'état d'esprit du protagoniste et donc, tu me signales j'ai pu dire, par chance, ce que j'aurais du vouloir dire. ;-) Bientôt je pourrai ici publier tout le premier chapitre. ;-) Encore merci ! ;-)
Je suis très ému par tes mots qui me vont droit au coeur, quand bien même je trouve que mes mots ne seront jamais assez à la hauteur de ces désillusions terrestres. Merci d’y avoir apposé tes bienveillants et apaisants mots.
C’est un jour de colère bénit par les mots, des beaux, des rares, des puissants et comme toujours des sincères. Comme chemine le boustrophédon, on aime à emprunter le sentier de tes émotions, bordés par des parterres poétiques mais sans concessions. Tes éMOTions expriment ce qu’ils sont et ce qu’ils deviennent, assumés, grandis de leur authenticité. Merci pour ce nouveau bouquet de toi.
L’intimité bafouée et la confiance rompue, sans compter cette pression paternelle… le passage à l’âge adulte passe par des épreuves qui endurcissent et construisent bien malgré soi les murs pour mieux se protéger. Ce que l’on gagne en apprentissage et en sagesse on le perd en spontanéité. Rude est l’apprentissage de la vie.
J’aime beaucoup parce que ça vacille depuis le début. On sent qu’il manque quelque chose d’emblée et rien de tout ce qui se déroule ne pourra remplacer ce qui apparaît comme le deuil d’une jeunesse, quand bien même certaines choses lui font écho. Tout semble avoir été joué cent fois et le temps est passé par là, jusqu’à cette ultime dernière phrase qui claque comme le marteau d’une sentence qui condamne à l’ennui et à la désillusion à perpétuité. Vraiment bien mené.
J'avais déjà fait un texte sur le même thème. Il s'agissait d'un roux rejeté par ses camarades de classe. "Une fois qu'il a eu le goût... " Tu t'en rappelles ? Bise !
Cher Léo , j'ai découvert ce texte avec beaucoup d'émotion et il n'est pas sans me rappeler Rimbaud en particulier dans le poème "les étrennes des orphelins". J'ai retrouve la même sensibilité de l'enfance et du bonheur face à la cruauté du monde. J'aime beaucoup ton style narratif, souple, précis, émouvant et par touches très câlin. La beauté de l'enfance et la laideur de la rue se transforme en une forme de chansons, une forme de musique que ton style sait parfaitement mêler au texte. Bravo pour ce beau texte écrit pendant la période de Noël et qui me touche particulièrement. Léo, tu es un écrivain. Cordialement Francis Étienne
Quelques bouts de ruban taillés dans du satin flottent dans notre cœur comme un bord du destin.
il y a dans ton poème une belle intrication quantique, comme différents monde parallèles intimement liés et progressant ensemble. Il y a le monde des âmes (oracle, prière), des épreuves (brouillard, ornière, boue), des éléments (rivière, pluie, sable, blizzard, soleil…) et juste ce qu’il faut d’humain pour garder les pieds sur terre. C’est beau et c’est grand. Merci Francis Etienne.
Il y a ses hommes en perditions, ce fantassin comme ce vieillard promis à la mort et il y a quelques éclats de douceurs comme la parfum d’une rose, le coeur d’une praline et surtout « des lits de lilas à la laine de lune » qui est un délice à prononcer. C’est cet alliage de désillusion et de beauté absolue qui confère à de nombreux de tes poèmes des instants de grandes émotions. Merci de toute cette sensibilité partagée avec une grande générosité très cher Francis Etienne.
Heureusement qu’Engome est passée en éclaireuse car comme elle je n’avais pas du tout capté la subtilité de ce texte qui est donc une allégorie de la situation ukrainienne. Le harcèlement et la loi du plus fort, cet autre fléau qui mène aussi jusque la mort des enfants qui la subissent. Le parallèle avec la cours d’école est audacieux .
Beaucoup de délicatesse, une magnifique ôde pour un non moins sublime portrait baigné d’admiration, à la fois introspectif et contemplatif. C’est très intéressant de te découvrir dans tous ces différents registres, c’est parfait pour travailler sa technique et gagner en souplesse. A plus tard Enzo.
Je pensais en connaître un rayon et pourtant je viens encore d’apprendre de nouvelles choses. Un très bon moment de lecture qui tient au fait que tu es passionné et que ça se lit. Un chouette moment de lecture et d’enrichissement, merci Enzo.