Je lui prépare une petite surprise. J’espère que la gazette sera avec moi sur ce coup là. Faire publier ce texte sur je journal pour lui souhaiter joyeux anniversaire avec l’équipe d’édition ! On verra
Merci Léo
Merci de ce magnifique partage plein de rayons de soleil. C’est vraiment très émouvant et je vous souhaite encore plein de temps de partages et de complicité. Bien à vous deux.
Bonjour et bienvenue ! Il y a plusieurs mondes entremêlées, plusieurs réalités pouvant compter sur des portes dérobées permettant de se soustraire au monde. Il y a également le monde des humains et celui des animaux, parmi eux une pie dégourdie dont on connait toute l’intelligence de ces oiseaux. Merci du partage.
Ceci dit, si tes personnages sous ta plume souhaitent prendre plus de place et étoffer leur existence, laisse ta plume couler. Et puis dire aussi que dans la partie « L’atelier d’écriture » et sa « Boîte à outils », dans la rubrique « concernant l’écriture », il y a une fiche sur la description des personnages qui peut être très utile.
Bonjour et bienvenue Abdoulaye, une énorme fierté. de compter sur le site une seconde voix sénégalaise, et quelle voix, car il s’agit de celle du poète, qui donne des images fortes et de très vives émotions. Nous sommes à la frontière du réel entre ombre et réalité, là ou vaquent les désillusions pour diluer l’espoir des hommes. Merci de porter vos mots jusque nous, et de si belle manière.
Nooooooon, quelle fin inattendue, j’étais à fond dans ton histoire et souhaitait voir sur de nombreuses pages encore le papillon s’émanciper de sa chrysalide et même cette courte conclusion montre que le chemin était bien engagé. Une désillusion comme celle-ci pourrait la faire se retrancher à nouveau dans le mutisme d’un quotidien sinistre, ce que l’on n’espère pas, c’est à présent au lecteur de donner vie au destin d’Alice. Ce texte pourrait participer à l’atelier « 7 jours pour tout changer » de cet été je pense. A plus tard Stanislas.
Quel beau texte Lucie et quel bon sentiment que celui de pouvoir donner sa confiance et de pouvoir s’en émouvoir. Une ronde des émotions sincère ressort de ton texte ; qu’elle puisse auréoler et consacrer ce lien que célèbre tes mots. Merci pour ce doux partage.
Une maison, des fenêtres qui n’ouvrent pas sur l’extérieur mais sur l’imaginaire.
Dans Les Fausses Fenêtres, Michel Tournier signe une épopée intérieure où le rêve, le symbole et le mystère se mêlent jusqu’à nous ramener, apaisés, au réel.
Épopée en chambre de Monsieur Comte de Fée
Chronique des Fausses Fenêtres de Michel Tournier
Il y a des livres qui ne se contentent pas d’être lus. Ils s’ouvrent comme une maison inconnue où chaque pièce mène à une autre, parfois réelle, parfois imaginaire. Les Fausses Fenêtres est de ceux-là.
Dès le début, nous entrons dans Montmore, ce lieu à la fois concret et mystérieux. On y croise « Monsieur Comte de Fée », surnom donné par la Mamie la servante qui s’occupe durant son enfance. Les murs semblent garder les secrets des rêves. Les « fausses fenêtres » ne donnent pas sur l’extérieur mais sur un ailleurs.
À partir du chapitre 2, le récit prend de l’altitude. On quitte peu à peu le quotidien pour un univers de symboles et de visions. Des sphères tombent et, à chaque fois, un ange s’anime. Ils sont incomplets, comme en attente d’incarnation. Puis défilent des figures étonnantes : Uranie et son monde floral et cosmique, le Policier des mesures et des poids, Dionyse avec sa sphère de fumée, Ondine au manteau d’algues, Hérald et ses blasons, Scolar, maître des figures de style… Chacun apporte sa vision du monde, chacun tente de séduire le narrateur, qui les écoute tous mais ne se donne à aucun.
Avant la redescente, il y a encore un dernier éclat : un dîner où les invités portent des masques d’animaux. On y parle de Dieu créant l’homme hermaphrodite, puis la femme, jugée plus aboutie que l’homme, dont Nicolas se moque gentiment en appelant son sexe une « grenouillère ». C’est à la fois drôle, cru et philosophique.
Puis le souffle retombe. Les images flamboyantes laissent place à des explications plus calmes. Tournier nous donne l’impression de répondre… mais en réalité, il nous laisse libres. Chacun repartira avec sa lumière, son ombre ou son silence.
Les Fausses Fenêtres est une épopée intérieure. Elle nous emmène très haut, puis nous ramène doucement vers le sol, comme une neige lente qui ne fondra jamais.
Sam, j'aime beaucoup les nuances qui habitent ce texte, et le fait que les fous fassent l'histoire résonne particulièrement. D'eux il est inutile d'avoir peur (tant qu'ils ne sont pas dangereux), il faut se laisser porter par l'inconnu qu'ils symbolisent, car il nous apprend énormément sur nous. Ils voient le monde comme nous ne le voyons pas. A partir de cela il ne faut pas perde de vue d'où ils viennent, c'est-à-dire d'un autre être humain qui a fait ce qu'ils sont, qui a réveillé leurs parties sombres. Merci pour ce joli texte !
Merci Léo,
Il faudra que je rajoute des commentaires sur ce livre. Tu ne peux le raconter vraiment, tu es emporté dans un long songe un long voyage métaphysique, tu es comme aspiré. Tu n’es plus sur terre.
C’est époustouflant et il faut être dedans pour capter, capturer tout ce dont Tournier dit ici.
C’est vertigineux et je reconnais que ce n’est pas facile à lire. Il y a beaucoup de personnages mystiques. Des philosophes comme Porphyre.
Moi ça me parle beaucoup car je suis cet adolescent, je m’identifie totalement à lui car c’est un peu ma vie. C’est très étrange de lire un récit et te dire « c’est moi » et d’autres comme moi s’y retrouverons.
Ça donne des frissons, des vertiges, des émotions incroyables
Merci
C’est incroyable que vous portiez les mêmes nom et prénom et que tu te sentes si proche de son écriture, la vie est parfois fascinante. Merci pour le partage de cette chronique qui je trouve ouvre la porte à cette notion complexe à saisir qu’est le nihilisme…
Il y a ce geste d’humanité symbolisant le marche après marche, et il semblerait que cela ait généré une faille dans la cuirasse de la noirceur pour y faire entrer un brin de lumière. Entre description froide et révolte, un peu de chaleur humaine. A plus tard Stanislas.
Le monde des ombres et des spectres maléfiques dans cet entre deux-mondes de désolation tel que décrit dans ton texte. Cela fait froid dans le dos. Excellemment écrit, toujours à la frontière du réel et de l’irréel, avec une bonne dose de fantastique. Un pied dans chaque monde et les transports (aéroport, métros) en sont les seuils, et tu en es en qualité d’écrivain le gardien, qui permet à ses personnages d’évoluer ou non.
C’est toujours extrêmement difficile à vivre les conflits car ils opposent aux autres et que l’on penserait bien. Je crois que la majorité d’entre eux reposent sur des divergences de point de vue ou de compréhension et peut-être que la seule façon de les régler c’est de ne pas partir de sa posture mais sur celle des autres pour aller leur parler sur leur terrain, sur leur logique, ce aûils comprennent et comment ils le comprennent (voir même pourquoi), sur leur ressentis et émotions, leurs intérêts, envie… il y a énormément de paramètres qui diffèrent et tout autant de raisons de ne pas se comprendre et donc s’entendre. Et si aucune partie ne souhaite faire l’effort de se mettre à niveau de compréhension des autres, alors le conflit aura peu de chance d’évoluer favorablement. Einstein disait un truc du genre « quelle folie que de reproduire les même choses et de s’attendre à un résultat différent ». L’innovation et l’évolution s’appuient je pense sur des alternatives et variables différentes. A noter que les alternatives ne sont pas QUE celles que les deux parties ont exprimées, mais peut-être celles qu’il reste à identifier ou découvrir. La curiosité (de l’autre, des champs exploratoires), l’empathie et la communication sont je pense le triptyque qui peut solutionner bien des situations.
A bien regarder la vie, on y trouve toujours des motifs d’espoirs et de gratification, car ce qu’il y a de plus beau dans ton texte, c’est la gratitude que tu exprimes.
La guérison est un long processus qui peut prendre des années en effet. Mais il est accéléré grâce aux preuves d'amour, de soutien, de compréhension. Merci pour ce bon moment, et ce conseil Léo. À plus tard.
Merci Loscrivo
En écho, un murmure de plus :
Je me suis toujours demander où passent ces tonnes de crème solaire que l’on lui offre, chaque été, comme une offrande étrange
à notre culte du bronzage.
Elle, la mer,
on s’y jette dedans
le corps huilé, pressé d’être doré,
et l’âme en vacances.
On s’y lave de nos vies pressées,
et on lui laisse au passage
nos traces invisibles :
des filtres chimiques,
des substances aux noms indéchiffrables,
des micro-particules qui dansent
jusqu’au ventre des méduses.
On se veut protégés des rayons,
mais qui protège la mer
de nos protections cutanées ?
Qui racontera un jour
la lente suffocation des coraux,
la peau brûlée du plancton ?
Depuis plus d’un siècle,
on y déverse nos routines beauté,
nos progrès cosmétiques,
nos illusions marketing.
Tout ce qui nous rend “plus beaux”,
et qu’on abandonne
dans ce bleu qu’on dit éternel.
Et si quelqu’un, quelque part,
osait un jour nous dire
ce qu’on a vraiment laissé couler ?
Sujet qui nous touche tous. Être aimé pour ne pas être seul. Cette soif est perpétuelle jusqu'à s'y perdre. J'aime la fin délicate comme si la plaie avait finit par se refermer.