Il y a là un joli damier de couleurs sur lesquelles évoluent les pièces de ton poèmes, pour mettre en échec la tristesse et le mauvais sort. C’est la mise en mouvement des mots et la farandole poétique qui peuvent à coup sûr déjouer les plus sinistres prévisions. Tes vers, comme les bottes de sept lieux franchissent les montagnes d’ennuis avec la plus notable allégresse. Longue vie à la poésie et à ses serviteurs.
Ton poème est incroyable et puissant puis qu’il démarre sur beaucoup de quiétude pour se précipiter dans un vertige d’oppression et d’infinie douleur et d’un prompt désespoir. Cette rapidité d’exécution montre à quel point les choses sont toujours fragiles et peuvent à tout moment se détériorer et disparaître, une raison de plus pour célébrer la vie comme il se doit, carpe diem… merci Francis Etienne.
Les promesses d’un monde meilleur, combien même ils soient d’outre-tombe. Tout le monde peut craindre fort légitimement la mort, mais lorsque celle-ci se mue poésie aux effluves délicates telles que le jasmin,. Alors l’âme à défaut du regret de sa condition terrestre, peut explorer dans sa rêverie la plus pure envisager un nouveau monde de paix.
Ton poème est apaisant du début à la fin. Que ce soient les lèvres, le pinceau, les bout de ciel, où même le poison se veut tendre… c’est une caresse, celle d’un murmure que tes mots susurrent à l’oreille du lecteur. Lâcher prise et se laisser aller à ce qui ne nous appartient plus, juste faire corps avec ce qui nous entoure et nous nourrit. Un poème qui fait le plus grand bien.
Cher Léo, ton commentaire qui résume avec maestria le sens profond de ce texte, qui pourtant reste assez obscur, malgré les éléments symboliques dont il est composé. Tu le définis comme « un mirage dans l'esprit de l'assoifé » et tu as parfaitement saisi le jeu des visions, à travers celui des mots. Le mot seul de pyramide ouvre un un trésor poétique inépuisable, parce que la pyramide fait partie à la fois de l'illusion puisqu'on ne sait pas grand-chose à leur sujet, ou le peu de choses que l'on connaisse cachent des mystères que l'on sait toucher à l'essentiel de la vie. Le monde des serpents prépare le monde des « cartes en soie ». J'aime beaucoup l'image mirage que tu utilises car elle touche véritablement la réalité poétique de ce texte, où je te l'accorde, la vision du monde « inquiétante » et « mortifère » déroute le lecteur dont la soif tourmente l'esprit. C'est une promenade dans un désert la masse de la pyramide déchire la réalité pour nous faire entrer dans d'autres mystères, de faux mystères ou de vrais rituels de passage. La poésie fait aussi appel à une culture innée en chacun de nous, comme celle par exemple des pyramides, dont tout le monde a entendu parler. Ainsi on peut jouer sur un niveau encore supérieur en poésie qu'est celui de la banalité et de l'l'universalité de la connaissance. Merci encore pour ce commentaire magnifique et les longues routes que tu as ouvertes en moi en me donnant tes impressions devant ce texte. Cordialement, et à plus tard Léo. Francis Étienne. Dans un seau de silence où s'endort l'océan Un un crabe de corail vieillesse à à à au moins deux fauxLe téléphone
Cher Léo, merci encore pour ce commentaire qui comme d'habitude touche à la substance profonde du texte. Cette sensation « d'un entre deux mondes » est parfaitement ressentie. Grâce à la richesse des images et de la poésie que tu qualifies de « féconde » on se faufile en effet entre la vie à la mort, entre le jeu et la réalité, entre la surprise et la contemplation. On pourrait ainsi trouver des milliers de miroirs qui se feraient face pour explorer des mondes insoupçonnés dans le reflet. Cette notion de reflet m'est très chère car elle contient cette dualité dont je suis profondément épris dans mon écriture. Elle me permet d'enrichir chaque image d'une nouvelle image, qui elle, dissimule la réalité et la déshabille de sa manifestation. Ainsi on peut trouver des tunnels qui creusent autour de nous cette sensation de parallélisme, souvent manifesté par des univers profondément éloignés et auxquels seule la poésie, à travers la substance des mots, et surtout à travers les maillons de mots, nous donne accès. Merci encore pour ta lecture si précise et surtout pour le commentaire que tu fais du texte qui comme toujours me touche beaucoup. De tout cœur, et à plus tard, Francis Étienne. Des cristaux d'univers ébruitent des parjures Que des anges en marbre adornent d'une armure.
Lorsque le tout l’emporte et sème le rien sur sa routé intraitable. Cela me fait penser à un trait d’esprit de Bernard Fontenelle qui écrivait "“Ne prenez pas la vie au sérieux ; de toute façon, vous n'en sortirez pas vivant.”. Ton poème est sans appel et implacable et je suis subjugué par ton écriture qui sculpte dans le roc les vicissitudes d’une vie condamnée à disparaitre. Bravo.
Bonsoir Daniel, bravo et merci. Ce n’est pas la première fois que je constate la sensibilité portée par une touchante authenticité. Sur tes autres textes ce sont sur quelques passages, et dans ce texte, c’est tout du long. J’ai particulièrement aimé ""elle m'a soufflé à l'oreille :"Je vais mourir." Je lui ai répondu : "Viens maman, on va mourir ensemble." Elle m'a suivi et nous sommes partis » » ; "Elle chantait pour m'encourager à l’aider »’ et ""dans cette petite chambre et véritablement avec quelque chose de plus grand que nous ». Beaucoup d’émotion, merci Daniel.
voici donc un poème qui relie tous les sens pour les agencer et les faire briller dans une parure fine et sertie des plus beaux éclats de lumières comme savent l’incarner ta poésie. Les mots sont des joyaux, des trésors infinis, que tu partages immanquablement avec une grande générosité… un grand merci Francis Etienne
De la tentation à la contrition les mots se muent universels, saints et sentencieux… Le langage qui interdit, menace et accable et les mots, tes mots, qui les orchestres tous avec brio. Sans compter tout mon émerveillement à découvrir la jusquiame et sa toxicité subtile qui agit sur ton poème. A plus tard Francis-Etienne.
Ce texte m'évoque le mouvement de passage des souvenirs, leur caractère éphémère, mais aussi l'oubli du passé, remplacé par le vide, qui ne sert pas le présent car il ouvre la porte au retour des erreurs déjà commises. Le passé ne doit ni être étouffant ni être totalement effacé. Merci pour ce texte inspirant Francis Etienne !
La destinée comme une oeuvre dont l’artiste exigeant ou capricieux pourrait tout effacer. L’homme appelle souvent la puissance supérieure le créateur, à se demander si les divinités n’agissent pas de la sorte. Ce qui est certain c’est que ton poème est une sublime toile dont chaque mot est une palette de couleurs et d’émotions, et qu’il est heureux que tu ne les efface pas. Bien à toi Francis Etienne.
Je trouve que ton poème s’inscrit dans la continuité du précédent, avec la servitude et une forme d’esclavagisme, ici saisissant parce qu’elle contraint la nature pieuse (le moine) et le nombre qui inquiète (par milliers). La glace qui sait aussi emprisonner et immobiliser renforce cette idée que toute rebellion semble vaine, et qu’une nature supérieure laisse peu de place à l’espoir. Tes images, toujours fortes, ne laissent pas de marbre. A plus tard Francis Etienne:
La solitude est une prison dont les barreaux sont ce que l’on s’interdit et barricade. Mais elle est aussi dans ton poème une servitude, contrainte par l’esclavagisme. De notre temps et société actuelle nombreuses sont les raisons de ressentir ce qu’exprime si bien ton poème. Merci pour ce partage Francis Etienne.
Bonjour et merci Daniel pour ce texte que je perçois comme authentique dans sa tentative, à défaut d’être compris (car on ignore quelle est la nature du rejet), d’interpeller. C’est une souffrance pour beaucoup de personnes de se sentir incomplet, pour bien des raisons différentes. L’humain et la société dans laquelle il évolue sont complexes, et de ce fait, dispose de plein de raisons de n’aller pas bien. L’écriture est l’un des baumes qui apaise. A plus tard Daniel.
Cher Leo, Merci pour ton commentaires et surtout sur la qualité ? De tes remarques. L'imagerie développée par la poésie permets de pénétrer des mondes miraculeueux qui nous entourent et donc nous ne sommes pas conscients mais qui par le biais de l écriture se critalise
Le temps a raison de tout sauf des pyramides qui défient l’éternité. Tout semble prendre forme comme le ferait un mirage dans l’esprit de l’assoiffé : des visions aussi belles qu’inquiétantes et mortifères lorsqu’elles se dissipent. Entre enchantement puis sécheresse de l’âme. Merci pour ce beau partage Francis Etienne.
Sur le fil de la vie, à la frontière de la mort, une danse virevoltante entraînant dans sa dynamique les riches images de ta poésie féconde. Entre le passé et présent j’ai cette sensation d’un entre deux-monde où tout est encore possible.
Je ne pouvais pas rêver mieux pour commencer mon lundi. Un magnifique souffle d’apaisement et de bien-être et à minima mieux-être. La nuit et le vent comme baumes à l’âme et, le plus important de tout, l’état d’esprit qui va avec. Carpe Diem très cher Perthro.
Chère Engome, Comme je suis touché par la tendresse de votre remarque et par la qualité de votre fidélité. Mon absence s'explique par une hospitalisation assez longue à la suite d'une grippe qui m'a tenu loin de chez moi pendant 7 semaines. Je suis donc resté extrêmement silencieux pour la publication de mes textes mais j'ai repris et petit à petit je retrouve le rythme d'avant. Merci encore 1000 fois pour votre grande fidélité et pour votre appréciation de mon écriture. Très cordialement à plus tard Francis Étienne
Cet appel à la douceur est touchant, et plus que nécessaire dans un monde où l'être humain écrase son prochain au lieu d'en prendre soin. Penser à vivre au présent plutôt qu'au passé et au futur est une idée avec laquelle je suis d'accord mais je la vois tellement souvent que je m'en lasse un peu. Heureusement cela n'enlève rien à l'importance du message, heureusement, et à la beauté de votre écriture !
Cher Léo, merci pour cette magnifique remarque encore une fois où tu retrouves bien ces touches impressionnistes de mon écriture. Oui la nature m'a beaucoup inspiré, ou je devrais plutôt dire que la nature m'a beaucoup charmé. J'ai eu la chance de vivre pendant de nombreuses années dans une magnifique maison avec un jardin enchanteur où de saison en saison je voyais s'éclore la rose ou se flétrir l'Iris. Près du puits, quelques violettes se mêlaient au premier crocus. On ne peut pas oublier des tableaux de cet ordre. Et la véritable impressionnisme est pour moi la fonte de ces milliers d'impressions que l'on peut ressentir dans la nature ou ailleurs. Ainsi on trouve le mot juste pour du parfum, pour de la couleur, pour de la douceur, pour de la rigueur, pour de la lumière et pour de l'ombre. Et comme un impressionniste, on rassemble dans un seul poème tout un monde dont le moindre détail ouvre en chacun d'entre nous un univers que nous avons tous connu un jour quelque part. Qui n'a pas senti l'odeur de la mer, qui n'a pas senti le parfum d'une rose et qui n'a pas senti la douceur de l'herbe fraîche du printemps. Être poète, et tu le sais, c'est partagé avec les mots ce que chacun d'entre nous connaît déjà depuis longtemps. Merci Léo pour ce commentaire magnifique et surtout pour ta grande fidélité je te dis à très bientôt et je t'embrasse. Cordialement Francis Étienne. Une abeille habillée en vieille sorcière Butine en chantonnant sur une roncière.
Magnifique poème où la nature s’impose de toutes ses couleurs. Comme s’il s’agissait d’un paradis terrestre tant recherché. Flore et faune en harmonie pour une très belle toile impressionniste que l’on contemple en toute quiétude. Merci pour ce murmure de paix qui fait du bien à l’âme.
Lorsque tu parles de présidence à durée indéterminée on mesure bien toutes les incertitudes qui minent Haïti aujourd’hui, et c’était déjà avant que Trump viennent souffler une nouvelle incertitude sur le plan mondial qui n’a pas fini d’avoir des conséquences redoutables sur l’équilibre du monde.
Tout semble fragile ou couvé, comme ce sable du temps qui s’échapperait d’une clepsydre fissurée… ces grains de sables comme constitutifs d’une force ou d’une énergie indispensable qui viendrait à manquer pour livrer les plus lourdes batailles. Mais il y a comme souvent une once d’orgueil et de courage qui n’abdiquera jamais en l’humain, une petite flamme qui vacille mais qui refuse de s’éteindre. Cette lutte fait merveille dans tes poèmes. Merci Francis Etienne.
Bonsoir et bienvenue sur le site Carole, je partage votre avis, c’est une oeuvre majeure de la littérature et le roman graphique doit être exceptionnel. Merci de vos mots et de votre présence.
J'ai lu ce livre 2 fois à quelques années d'écart, et j'ai été bouleversée chaque fois. Je le considère comme un chef-d'oeuvre. J'ai lu aussi la très beau roman graphique tiré de l'oeuvre.
Merci Lucie de tout mon cœur pour le message que vous avez laissé, et qui me traduit le type de relation que vous avvre avec le texte que je viens de publier. Vous avez parfaitement senti la dimension religieuse de mon écriture. C'est une expression de mon être le plus profond; des années de latin et des années de prière en latin teintent chaque ligne que j'écris. Je crois que l'homme peut pas se séparer de l'idée de Dieu, parce que c'est une idée qui est en lui et qui définit son humanité. La bestialité la fragilité la tristesse et tous les sentiments qui érodent nos vies viennent nous assaillir constamment. Aussi, dans mon écriture ai-je voulu mettre en lumière ce combat permanent entre un moi profond très religieux et un moi plus superficiel et tentateur. Merci beaucoup pour votre franchise et surtout pour avoir pris le temps de laisser quelques lignes sous ce texte. Cordialement, Francis Étienne,