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Triangulaire instinct
Publié le 01/10/2025
De l’enfance naïve à la confrontation à la dure réalité, en passant par la recherche d’un équilibre fragile, avant le retour au silence du sommeil. J’ai pensé à l’énigme du Sphinx et cette façon très habile de présenter la vie sur une seule journée. J’aime aussi énormément le titre, il m’a fait pensé à Peter Sloterdijk qui à fait une trilogie avec une figure géométrique « Sphères ». La poésie est une musique, et l’on y croise aussi des idées, une pensée et même des figures mathématiques… une sorte de cartographie de l’être et des sentiments. C’est chouette, merci Francis-Etienne.
Am Wasserfall
Publié le 01/10/2025
C’est une belle ode à la nature et aux éléments que tu nous propose très cher Francis-Etienne. On passe par toutes les couleurs et toutes les sensations plutôt légère et aérienne. On flotte à hauteur d’ange, tout la haut et le coeur bon pour recevoir ton offrande généreuse et lumineuse. Grand merci.
D'outre Transylvanie
Publié le 01/10/2025
Merci cher Léo de ton nouveau commentaire qui fait bien le tour des sensations que tu as eues pendant la lecture de ce texte. En effet il y a bien un opera de Weill et un film que je ne connais pas. L'âme humaine dont Balzac dissèque les moindres lambeaux nous montre son fond de misérable laideur. Nous ne semblons lui accorder l'importance que cela devrait avoir mais c'est ainsi. L'homme, souvent aveugle sur lui, perçoit la moindre faille chez l'autre, développant alors la haine et le rejet. L'espoir, n'est-il pas celui du changement et pouvons-nous nous en contenter ? C'est la question que je me pose mais déjà depuis longtemps mon écriture et la composition de mes textes semblent bien critiques à ce sujet. Merci encore Léo pour ta constance et surtout pour ton amitié que je chéris comme un précieux Tresor. A plus tard, Cordialement, ton ami Francis-Etienne. Etendu dans la brume un rayon de la lune Trace invisiblement un nom sur une enclume.
Dans un brouillard électrique
Publié le 01/10/2025
Ton texte fait un bel écho à celui de Mich que je viens à l’instant de commenter (juste avant le tien dans le fil de lecture). J’ai été sensible dans ton texte par la formule « lavée par ton vide, comme si le silence et l’absence permettait une forme de « purification », intéressant, bonne journée loscrivo.
Pourquoi ne serions-nous pas ensemble ou plus ensemble
Publié le 01/10/2025
De mon point de vue dans toutes les « r-évolutions civilisationnelles » l’homme dérouté et appréhendant l’inconnu a été dans l’excès et dans une forme d'égoïsme qui est une sorte de retranchement naturel pour se protéger de ses peurs. Et c’est toujours au pieds du précipice que son instinct lui a dicté le courage et l’altruisme comme si le désespoir absolu finissait par créer le ciment d’humanité nécessaire pour franchir les grosses étapes de sa destinée. Une forme de tragédie commune renouvelée en bien des cycles pour franchir les nouveaux défis qui confrontent coeurs, corps et âmes, c’est d’ailleurs ainsi que tout le monde s’accorde à dire que l’Histoire est un éternel recommencement… donc si il nous semble que tout le monde se replie sur lui-même, est égoïste, apeuré, en perte de sens et totalement déboussolé, c’est que paradoxalement nous sommes sur la bonne voie, longue et douloureuse mais sur la bonne voie sûrement, c’est du moins ce que je me dis parfois pour essayer de ne pas sombrer dans le désespoir collectif. Il faut agir plutôt que subir je pense. Bonne journée Mich !
D'outre Transylvanie
Publié le 01/10/2025
Le terme de « grandeur et décadence » semble être rattaché à Balzac qui a pris le temps de bien analyser et écrire le fond de l’humain avec sa comédie humaine, et c’est ce que j’apprends également en faisant une recherche, que c’est aussi un opéra de Kurt Weill et aussi un film. C’est aussi des poèmes grâce à toi qui explore si bien ce thème dans tes poèmes, entre faste, destruction et renoncements où tout espoir semble bien vain… merci de tous tes brillants partages Francis-Etienne.
Passementerie d'oriflamme
Publié le 01/10/2025
Une réflexion profonde sur l’art et la vie… tout semble inéluctablement voué à sa perte, y compris le langage, à la fois précieux et qui peut paraître bien vain ou surfait au regard des enjeux. Dans mon ressenti et surtout interprétation, j’ai focalisé mon attention sur l’habit qui travestit les temps, les âges et les intentions (redingote vs pyjama). « “Ne prenez pas la vie au sérieux ; de toute façon, vous n'en sortirez pas vivant.” disait Bernard Fontenelle et je trouve que ton poème sous certains aspects lui font bien écho… merci du partage Francis-Etienne.
Pourquoi ne serions-nous pas ensemble ou plus ensemble
Publié le 30/09/2025
Nous ne sommes pas tous ensemble mais mais il y a de rares moments où c'est le cas. Lors de drames, de catastrophes, de joies. Au quotidien et dans une crise qui est devenue chronique, nous sommes des individus en compétition. L'aliénation plus que la révolution. La consommation plus que la pensée. La question c'est jusqu'à quand? Et a quel prix ? Merci pour ce texte, c'est important, nécessaire. Nous sommes tous responsables.
Légende d'une douleur
Publié le 29/09/2025
Merci chère Lucie pour un commentaire encore une fois si élogieux et pour lequel je vous suis très reconnaissant. La légende de Tristan et Iseult me passionne depuis des années et aimant Wagner par-dessus tout, je ne peux que fondre de plaisir à la lecture de votre remarque. Merci encore de tout cœur. Francis-Etienne
Légende d'une douleur
Publié le 29/09/2025
Cette poésie aux allures de conte n'est pas sans rappeler une histoire d'amour bien connue où la jeune fille, apprenant la mort de son amant, meurt subitement dans ses bras. Il s'agit d'Yseult découvrant, à son arrivée, le corps inerte de Tristan. La présence de la nature, dans ce genre d'histoire, est assez familière, comme dans les contes, d'ailleurs, dont elle est aussi un des codes. C'est, en toit cas, ce à quoi je pense en lisant votre création Francis-Etienne.
Pot de chagrins
Publié le 28/09/2025
Merci Léo. Ah, les remords, les regrets, le temps qui s'épuise comme une cruche d'eau, le pourrissement de la vie qui s'éteint, voilà bien un thème que les poètes ont bien usé depuis toujours et cependant la poésie laisse toujours un nouveau rayon de lumière éclairer cette vérité si crue. La danse du temps et de la mort, que Villon a très tôt mise en scène dans ses poèmes, elle nous effraie mais elle nous charme. Si nous n'étions pas mortel, la poésie serait-elle aussi nécessaire ? J'en doute. Merci Léo pour ces lignes si profondes. Cordialement et à plus tard; Francis-Etienne. Au manège des mots les enfants s'étourdissent D'une fine musique où les jours se ternissent.
Pot de chagrins
Publié le 28/09/2025
Merci Valérie 87. Votre commentaire me touche beaucoup et vos visions sont proches des sensations que le texte développe en mots Merci de tout coeur. Francis-Etienne
Langes d'encre
Publié le 28/09/2025
Merci Léo pour cete belle remarque et pour ton analyse si juste de la censure. J'ai toujours eu la sensation que la littérature était sous surveillance et que les écrivains qui la développent en ont eu conscience. Peut-être ont-ils perdu courage, parfois dans l'histoire, mais leur combat ne s'est jamais terminé. Et si la poésie est un art esthétique, il n'en est pas moins vrai que le poète aussi se sait potentiellement vulnérable face à l'écrasante pression des pouvoirs absolus. Merci encore et encore pour un dialogue aussi riche que celui dans lequel tu m'invites à chacune de mes pages mises en ligne. Cordialement, et à plus tard ton ami Francis-Etienne. Dans la bambouseraie où croissent des frissons Une mèche de vent rejoue aux polissons.
Langes d'encre
Publié le 28/09/2025
Merci à vous Lucie, d'avoir commenté avec tant de sensibilité et de justesse ce texte dont les mots sont eux-mêmes les héros de l'histoire; oui il faut continuer à "faire vivre le language" et les autodafés comme les prisons ne ferons pas reculer l'humanité, tant qu'il y aura des êtes comme vous. Merci de tout coeur. Cordialement, Franc-Etienne
Touche de noir
Publié le 28/09/2025
Merci Léo pour ce commentaire auquel je n'ai pas répondu à temps. Je suis très touché par ta lecture et surtout par les pistes sur lesquelles tu invites le lecteur à te suivre. Ta perception du mouvement et ta remarque sur le deuxième quatrain sont très juste. Il y en effet, presque comme toujours, une dimension biblique qu'il rare que l'on remarque. Et toi tu l'a fait. Merci encore de tout cœur, à plus tard, Francis-Etienne. Posé sur un caillou d'ardoise un gai frelon Entonne un air de danse avec son violon.
1Q84, Livre 1, avril-juin
Publié le 28/09/2025
J'aime bien quand la description s'étire, quand le récit n'est pas simple,quand il y a des aspérités. J'aime cette ambition et la quête de sens. C'est un livre qui bouleverse, qui provoque, qui questionne. Nous sommes plongés dans le Japon à moins que ce soit dans notre propre labyrinthe.
Sonnet shakespearien
Publié le 27/09/2025
Merci Léo de suivre pas à pas chacune de mes pages et de les commenter avec autant de brio. Shakespeare a écrit tant de sonnets que je me devais de lui en tendre un de mon cru...On y trouve souvent une fine expression de l'âme humaine, où se mêle une courtoisie presque chevaleresque et le burlesque d'Aristophane. Shakespeare est un romantique qui se place à la charnière entre deux époques de la littérature. A la fois tragique dans ses pièces historiques et drôle dans ses comédies, il est à la fois Racine et Molière. Je dois dire qu'en tant que poète, j'aime beaucoup les sonnets, dont la foison me surprend tant. L'écriture du sonnet anglais est différente de celle de sonnets français, car les règle de composition ne sont pas comparables, mais elle reste fidèle au principe du sonnet, c'est à dire la musicalité. J'ai eu l'occasion de voir des comédies de Shakespeare jouées par la Royal Shakespeare Company, et je dois dire que sans le texte sous les yeux je n'aurais pas compris grand chose, tant la langue est ancienne, mais ce qui m'a frappé c'est la beauté poétique de la déclamation, ce qui confirme le caractère musical de sa langue. Quant " au poids du souvenir " dont tu relèves à juste titre l'allusion dans le deuxième tercet, il est aussi très caractéristique de certaines pièces de Shakespeare, Othello par exemple ou Macbeth. Dieu, j'ai l'impression d'un cours sur la littérature, il faut que je calme mes ardeurs ! Merci Léo pour tant de fabuleux partages ! Ton ami Francis-Etienne. Bravant l'écueil des mots le prince levantin déchire de sa bouche le brouillard du matin.
Légende d'une douleur
Publié le 27/09/2025
Cher Leo, merci pour cette si fine approche du texte qui est comme tu l'as si bien souligné un conte poétique. L'univers féérique des contes me séduit, car on y rencontre des images en mouvements, des pensées interdites et des mots dont les clefs sont à trouver dans les univers propres aux différentes cultures. On ne lit pas les mêmes contes dans les mille et une nuit ou dans les contes indiens. Ils font souvent référence à des légendes, et cette notion m'attire. Qu'est-ce que la légende ? Etymologiquement elle fait référence à une tradition orale (legere en latin lire) . D'ailleurs les chansons de gestes et récits du moyen-âge nous en livrent de magnifique exemple comme Tristan ou Iseult. Ce qui caractérise la légende est bien entendu le tragique et l'absolu. On retrouve souvent ces facettes dans le conte qui place le récit dans un monde fictif, alors que la légende s'inspire d'une réalité. Or le comte plus que la légende fait appel à des rites précis, parmi lesquels tu cites très justement celui de la mort ou du passage. Le charme du conte tient aussi à sa proximité avec le lecteur. Les aventures du baron de Müchhausen, célèbre conte allemand, originellement écrit en Angleterre, contient bien tous les éléments du conte où la réalité se mêle au fantastique. D'ailleurs c'est une lecture que je recommande fortement dans la traduction de Théophile Gautier (fils)! Je crois qu'il existe une version cinématographique de ces aventures. Merci encore Léo pour tant de joie à lire tes remarques et pour l'occasion que tu me donnes à en tirer une nouvelle reflexion. A tout de suite, très cordialement, Francis-Etienne. Dans une grappe d'ambre où chante une cigale Une rivière d'or joue aux feux de Bengale.
Sonnet shakespearien
Publié le 27/09/2025
Et dire que je n’ai jamais lu Shakespeare… j’ai de sacrés trous dans mon âme. Dans ton poème l’on passe du faste du palais au doute engendré par la peur qui souvent vient à corrompre tous les idéaux, et parviens finalement à tout gâcher. Et j’aime profondément ton dernier tercet qui évoque le poids que peuvent avoir les souvenirs et empêcher les êtres de se réaliser. Merci de ce nouveau partage très riche et généreux. A plus tard Francis-Etienne.
L'Océan
Publié le 27/09/2025
Notre planète bleue source de vie, dont il faudrait prendre grand soin. Et que dire des regards-océans capables de tous les miracles. Cela me rappelle aussi Hegel qui disait que l’humain ne pouvait se définir pleinement sans le regard des autres… merci pour ce sensible et profond partage Lucie.
Âmes sensibles
Publié le 26/09/2025
Exactement. Dans l'esprit du peuple des Mots. Merci.
Toyant le Chat
Publié le 26/09/2025
Tel maître tel chat dans une vie dissolue racontée avec humour et un ton dynamique, franc et direct, ça se lit d’une traite. Merci du partage Ajra.
Entre et ne me laisse plus avec mes mots
Publié le 26/09/2025
C’est un très beau texte avec de très belles images proposées, cela donne l’envie d’en lire plus. Bravo loscrivo
Nuit sans maître
Publié le 26/09/2025
C’est très joli, de la bien belle poésie, avec un faible pour les sables émouvants…
J'habite dans ton sourire
Publié le 26/09/2025
Ce que l’on appelle un réveil tout en douceur…
Légende d'une douleur
Publié le 26/09/2025
Conte et poésie qui s’assemblent parfaitement bien. Avec un des ingrédients que l’on retrouve souvent, celui du sommeil, soit pour une épreuve, soit pour un passage ou encore une transformation… c’est dans tous les cas significatif d’un changement important dont on peut torer un enseignement. Et comme les contes parmi les plus célèbres, la cruauté est de mise. Une grande maitrise de tous les codes du genre, quel talent. A plus tard Francis-Etienne.
Linge de cauchemar
Publié le 26/09/2025
Cher Léo, encore un beau commentaire et toujours cette analyse du texte si précise. J'aime beaucoup ton rapprochement avec Poe, dont, tu le sais, je suis un lecteur admiratif. Son univers glacial m'inspire des images et des silences que j'aime pétrir dans ma poésie. Tu nommes bien ce "fantastique' entre rêve et cauchemar qui conduit l'esprit dans des couches de peurs profondes et bien entendu tu fais allusion à Londres que je connais si bien. Il est vrai que parfois dans cette ville on a la sensation de vivre dans l'unnivers de Poe, le brouillard habillant chaque détail d'un drap de mystère. Même le murmure sourd de la ville peut effrayer. On y découvre des sensations de froideur et de surprise. Je suis certain que je ne suis pas resté insensible à cette atmosphère très " Dickens " de cette monstrueuse ville où derrière une rue se cachent d'autres rues à l'infini comme celles que nous parcourons parfois dans nos cauchemars, fuite incontrôlée vers l'inconnu. Pour un être de soleil comme je le suis, il est parfois nécessaire d'explorer l'ombre, le repli de la peur et de toucher ainsi à des sensations dont la poésie enregistre les fluctuantes images. Merci encore, Léo, pour tant de belles choses partagées. A plus tard et bonne soirée. Cordialement, Francis-Etienne. Une branche de vent attachée aux pendules Sonne un long glas d'hiver le long des vestibules.
Couleur de cendre
Publié le 26/09/2025
Merci beaucoup Léo pour cette lecture et son impression. La mélancolie est un thème que m'attire et me parle. J'en ai développé les grandes lignes dans le Voyage bleu mais j'y reviens assez souvent en poésie, car ce thème est un des sujet favoris des grands poètes, surtout ceux du XIX éme siècle, comme Lamartine ou Baudelaire. Il semble bien que la mélancolie soit omniprésente dans l'expression lyrique. Comment en définir ses aspects, et surtout de quelle nature est-elle? Elle paraît bien en premier lieu être liée à la mémoire. On n'est pas mélancolique sans un regard sur le passé. Et c'est en cela que je la trouve captivante. Tout ce qui touche à la mémoire m'interroge. Elle est aussi une souffrance sans douleur. On se complaît d'ailleurs en elle, en exprimant (du moins en littérature) un sentiment de plaisir que l'on prolonge indéfiniment, comme ces musiques que l'on aime à écouter "en boucle", et ces images que l'on regarde dans des livres d'art ou de dessins. L'art pictural connaît aussi l'expression de la mélancolie. Les regards fuient ou se fondent dans la rêverie, les corps se figent dans l'immobilisme et les éléments même de la nature semble assombrit dans un sommeil propice au silence et à la méditation. Les préraphaélites, ce mouvement contemporain d'Oscar Wilde, en montre de très nombreux exemples comme Dante Gabriel Rossetti ou Edward Burne-Jones. Leur nostalgie du moyen-âge et de l'antiquité, en quête de la définition du beau (mouvement esthétique) est la substance même de l'expression de la nostalgie. Mes années londoniennes ont été très influencées par cette sensibilité de par mon amitié avec un éminent spécialiste d'Oscar Wilde et de son temps. La poésie si particulière de ce mouvement est d'une extrême beauté. Je pense par exemple à John Ruskin dont Proust traduisit et commenta la Bible d'Amiens...On est proche alors de fermer le cercle autour de l'expression de la nostalgie. Merci Léo, tes lignes ont extrait un grand morceau de mon passé pour mon plus grand plaisir. A tout de suite, en amitié, Francis-Etienne. Des nuages en lambris étirés par le vent Brisent à leur pénombre une flamme d'évent.